dimanche 11 mars 2012

Journée sur la Ria d'Etel

BM : 13h00 Cœff. :112
Participants :Françoise ,Martine ,Alain L ,Claude ,Yannick ,Marc ,Sylvain ,Jean Claude ,Hervé .

Rendez vous 7h15 ce samedi au club pour le groupe que je retrouve ensuite plus loin et nous mettons en route bien chargé du fait du double jeux de bateaux (mer et rivière) emporté. Nous arrivons sur le quai de Pont Lorois sous un ciel couvert et frais, nous mettons nos habits de lumière chargeons les bateaux mer avec les rechanges et les pic niques et embarquons de la cale, il est 10h00 pile, le timing prévu par Alain est parfaitement respecté. Nous mettons le cap non pas dans le sens du courant, mais en remontant la ria vers Saint Cado que certains n’ont pas eu l’occasion de voir.Nous longeons Pen Mané Braz avant d’arriver au port de Saint-Cado, son île avec sa célèbre maison aux volets bleus et le non moins célèbre pont de pierres construit avec l’aide du Diable en personne en échange de la première âme le traversant (un pauvre chat). Nous passons sous ses arches afin d’aller voir la fontaine duXVIII au bord du rivage avant de faire demi tour, de repasser sous le pont dans le sens du courant cette fois ci et de commencer à redescendre la rivière.
Le courant nous mène vers Gravignez et Men Halén ces rochers qui séparent la rivière et où se forment les veines de courants. A cette heure ci de la descendante elles ne sont pas trop violentes et nous jouons un peu.Alain repart en tête et fait un stop derrière Tog Ru, les plongeurs des services de secours y sont à l’entraînement. Il me prévient à la VHF de la présence d’une marche afin d’orienter le reste du groupe sur la route à prendre. Après un stop pour tous, nous filons vers Passage neuf puis en rive droite jusque sous le pont.Chacun expérimente les effets des mouvements d’eau tourbillons et limites courants et contres imprécises imprimant une progression parfois surprenante.Une fois le pont dépassé la navigation se fait plus tranquille le courant pousse toujours, mais tel un tapis roulant il nous emmène vers la sortie.Après la pointe de Royannec nous apercevons les dunes au loin. Nous passons entre Etel avec son ancienne station de sauvetage à la porte originale et le cimetière à bateaux du Magouër puis après quelques stops derrière les différentes bouées du chenal, nous débarquons au droit du sémaphore.Après une visite à la pointe pour regarder les vagues qui déroulent sur le banc de sable à la sortie nous repartons par la jetée(Attention aux tiges métalliques rouillées qui telles des hameçons ne seront pas arrêtées par un simple chaussons néoprène).C’est l’heure du pic nique,nous avons du temps devant nous avant la renverse courant. Le niveau de l’eau remonte sur les bancs de sable mais le courant sort toujours puis vient le moment de se préparer à rembarquer,deux kayakistes pêcheurs arrivent et débarquent,Claude embarque en glissant sur la pente de sable et nous sortons en mer devant le bout de la plage de Kerminihy pour nous prendre quelques surfs digestifs.La remise en température est rapide,Claude et Yannick prenant de très belles séries.Nous retrouvons nos trois échappés dans le chenal et prenons la route du retour,croisant des bernaches avant le chantier naval du Magouër et son thon en guise de girouette.
A l’arrivée sous le pont il est encore tôt mais nous voyons bien que le flot commence à faire effet et que la bête commence à se réveiller.Nous filons vers Tog Ru où nous rencontrons un groupe de locaux (Auray) avec des jeunes et d’autres moins, des bateaux rivière et des kmer, puis nous débarquons pour changer de montures tout en gardant deux kmer polyeth.
Nous formons deux groupes ; le premier restant au niveau du port et le second filant vers les roches du milieu.
Je reste au port avec Marc, Françoise, Martine et Jean Claude pour travailler les bases en toutes sécurité et facilité pour les récups comme nous l’avait montré Ewenn ce qui nous sera utile au moment de remettre Jean Claude dans son bateau.
Le deuxième groupe lui aussi disposant d’un kmer aura besoin de remettre quelqu’un à bord
dans le jus principal ; opération nettement plus longue.
Les deux groupes se retrouvent au port et nous débarquons car il est déjà 17h.Sur le spot les habitués de l’eau vive s’en donnent à cœur joie avec leurs drôles de machines et ne commenceront à sortir qu’au moment où nous mettrons en route pour Saint Nazaire.

Ce fût encore une belle sortie : remerciements à Alain pour sa préparation et à Marc également
pour ses conseils sur la partie eau vive pour notre groupe.
Hervé

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