dimanche 18 août 2013

Samedi 17 août 2013 Kercabellec

Samedi 17 aout 2013
Kercabellec 
Marie-Laure, Anny, Françoise, Martine, Brigitte, Marie-Christine,
Hervé, Franck, Pierre-Dominique, Jean-Claude,
Alain, Gérard, Eric, Michel, Christian, Roger

Nous sommes quelque peu circonspects en voyant la remorque chargée, en comparant le nombre de kayaks en place avec celui des participants à cette sortie. L’explication tient en une lettre et un chiffre : K2.
Avec les venuesde Marie-Christine et de Brigitte, les spécialistes du double-mixte Christian et Hervé ont ressorti avec délectation les 2 ADONF, pour former avec leurs équipières respectives, des équipages capables d’affronter tout type de mer, rendant par la même occasion plus sereins, Gérard et le mari de Brigitte. Aussi, avec 2 k2 cela fait 2 kayaks de moins à charger. Il va falloir se poser la question, si le K2 ne pourrait pas devenir l’unique embarcation pour la pratique du kayak de mer, de manière à s’affranchir des contraintes afférentes à un nombre de licenciés en hausse, et ce d’autant plus avec la crainte d’une explosion du chiffre à l’approche de début septembre.
Toujours est-il que nous nous rendons au petit port de Kercabellec, rive gauche en sortie de l’Etier de Quimiac. Quelques-uns dont nous tairons les noms n’ont pas écouté les consignes du chef Christian, et ont atterri côté bistros …(pas de noms, ils se reconnaîtrons eux-mêmes en tant que piliers de bars).
L’embarquement se fait en douceur, en prenant soin de ne pas passer dans la zone de mouillage du port, pour s’éviter les foudres des services du port, vécues il y a 15 jours au retour d’une virée.
Décision est prise comme il y a 15 jours de piquer sur l’Ile à Bacchus. Ce bord s’effectue sur un bon rythme, les K2 en tête laissant filer les chevaux (un peu fous au début, un peu moins sur la fin comme on pourra le constater).
Il n’y a pas de vagues à surfer à comparer à la dernière fois, aussi le groupe se dirige vers l’île du Béchet, dans laquelle existe un passage sous roche au S/O. Malheureusement, des roches affleurent au milieu du « tunnel », rendant cette traversée impossible (avec 20/30 cms d’eau en plus, c’était jouable).
Nous poursuivons en longeant la côte bretonne, et oui nous  sommes passés dans le Morbihan sans nous en apercevoir, et ce, un peu avant la Pointe du Bile.
Nous allons passer successivement devant la Pointe du Goulumer, la Baie de Lanchale, la pointe de Loscolo, la plage de Maresclé, la Pointe éponyme et enfin arrêt buffet au droit de la plage de Poudrantais (commune de Pénestin).
Pierre-Dominique en profite pour nous faire  démonstration (une fois de plus) des qualités d’une pagaie traditionnelle ; qui après l’avoir enfoncé sous l’eau, avec la poussée d’Archimède, ressurgit toute seule, de toute sa hauteur, de l’élément liquide et est rattrapée au vol. Des réflexions dont nous ne pouvons rapporter ici toute la puissance fusent (peut-être des détracteurs de la pagaie originelle). Cette symbolique dont vous pouvez en voir toute la portée sur la photo n° 15 (si elle n’a pas été censurée), semble convaincre les personnes qui ont été stagiaires en menuiserie, la semaine passée, d’amener leur réalisation le week-end prochain. Cela nous promet de beaux moments, en espérant que quelques fausses pelles viendront troubler la quiétude toute béate de ceux et celles en passe de basculer du côté obscur. Nous risquons de les perdre à tout jamais, aussi un petit message de M.B. à l’attention de l’un d’entre eux, un certain  C.T ., l’invitant à la lutte :
 … «  Si tu réalises que la vie n'est pas là
Que le matin tu te lèves
Sans savoir où tu vas
Résiste »…


Le retour avec un vent forcissant sera plus musclé.
Le groupe s’élance à l’assaut des éléments naturels. Petite pause en face de la plage de Loscolo pour un regroupement partiel (c’est la reprise pour Jean Claude  après 4 semaines de vacances). C’est reparti avec en point de mire l’Ile à Bacchus sur laquelle l’ensemble des kayakistes débarqueront en profitant d’un soleil perçant les nuages. Nous ne le reverrons plus.
Dernier bord, pour rejoindre la Pointe de Merquel avec une mer de plus en plus formée, nous procurant de beaux surfs à l’arrivée, pas toujours dans le sens de notre trajectoire.
Le Traict de Rostu se vide et nous devons lutter dans ce final contre le courant, pour arriver jusqu’à notre point de départ. Il reste très peu d’eau, et on se rend compte des qualités de nos embarcations, qui peuvent nous amener dans des lieux avec des fonds quasi affleurant.
Différentes options de débarquement  sont prises pour éviter la boue, quelques-unes plus acrobatiques que d’autres.

Nous nous changeons sous une pluie fine, et nous nous réconfortons avec les gâteaux des uns et des autres et  toujours le petit café de Martine. Encore une belle sortie de près de 8.5Mn, pour laquelle nous pouvons dire…on est content !
Franck

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