dimanche 16 novembre 2014

jolies vagues au Pouliguen

Samedi 15 novembre 2014

PM 10h11 coeff 35, BM 17h20

vents 4 à 5 B SSO

Françoise, Marie-Laure, Anny, Martine, Agnès, Céline, Clotilde,
Yannick, Thierry, Philippe, Marc, Philippe,
Sylvain, Pierre-Dominique, Hervé, Christian



Je reprends la plume aujourd’hui.  Très beau soleil ce matin, il est prévu une bonne couverture nuageuse pour l’après-midi. Rendez-vous au club, il est 13h30. Où allons-nous aujourd’hui ? Peut-être Le Pouliguen ?
On charge les bateaux sur les toits et la remorque. Le « FURY », le nouveau kayak aux couleurs du drapeau breton est arrivé au club dans la semaine et c’est sa première sortie en mer, Christian aura l’honneur de l’essayer.
Nous sommes prêts  à partir, finalement, nous allons au Pouliguen, nous prendrons le départ de la base nautique, il va y avoir des vagues. Cathy nous salue, elle fera une session sur le Bois Joalland.
Le stationnement n’est plus un problème à cette période de l’année. Nous nous préparons et arrivons sur la plage. Je vois au loin la blancheur de la mousse à droite…  Pas d’anticipations sur le programme, c’est la surprise du chef, hein Agnès ! Mais non, on ne va pas aller là-bas, ça paraît vraiment très gros. On glisse les kayaks sur l’eau, on met la petite jupette, les premier se dirigent vers… non, la droite… vers le large.
Une fois sur l’eau, plus trop le choix que de suivre. Thierry me dit « calme, respire », oui oui J. Je sais que ça ne vas pas encore être, pour moi,  une partie de plaisir. Et non, ça c’était mardi. Allez, go, réfléchie pas et ça va aller, on m’a donné des conseils (appuis, …) lors de la séance à la piscine la dernière fois, maintenant il faut que je les applique. Pierre-Dominique reste tout le temps à côté de moi, ainsi je me sens rassurée. Nous avançons, je suis les conseils qu’on me donne et ça se passe bien, j’accélère quand je grimpe sur la partie qui creuse. C’est incroyable ce qu’on peut-être petit dans l’immensité des vagues, ça me surprend toujours autant. J’ose quand même demander «tu penses que c’est  comment derrière les murs d’eau, jusqu’où allons-nous? » « la mer est un peu formée, on va faire demi-tour après », c’est bien ce que je pensais,  un demi-tour… il ne faut pas se rater.  Tout compte-fait ça se passera bien.
Le Fury glisse tout seul, Christian est ravi ; Hervé s’amuse, il tente un surfe à l’envers suivit d’un esquimautage. Les kayaks filent tout seul, certains aiment, les moins aguerrit ont toujours peur, car la trajectoire est assez incontrôlable et le moindre faux « coup de pagaie » peut coûter cher, ou du moins, un bain. L’appréhension de rentrer dans le kayak d’un autre est omniprésente.  Je glisse dans le sens de la vague, un peu vers la droite, puis un peu vers la gauche et ainsi de suite, à un moment donné, je vois les rochers assez proches et mon kayak qui file dessus.  Je sais Christian, notre direction suit notre regard, trop tard pas le temps d’y penser et forcément plouf ! Dans l’eau. J’ai presque pied, Pierre-Dominique m’aide à remonter dans mon kayak, avant d’aller aider Phiphi, qui au même moment à subit le même sort un peu plus haut. Je repars rejoindre les filles plus bas, les vagues nous poussent toujours au surf et la proximité des kayaks me stresse. Christian, qui s’amuse comme un fou, m’accompagne plus bas.

Je remarque qu’il n’y a pas d’endroit à l’abri, pourtant, j’aimerais rester à l’écart de ces vagues pour attendre. Du coup, je décide d’écourter ma ballade. Nous interceptons Thierry, Christian et Marc m’accompagneront jusqu’à notre point d’embarcation. La pluie tombe à torrent, nous croisons la régate de voiliers et catamarans. Une fois changée, je retourne sur la plage et j’observe mes collègues kayakistes de loin. Je les vois se rapprocher de la plage, Agnès, après un bain et Clotilde, après deux bains, décident elles aussi d’écourter la sortie. L’avantage pour le groupe, c’est que nous avons le temps de nous occuper du rangement des bateaux. Ensuite, viens le moment du goûter dans la joie et la bonne humeur, où l’on profite de reprendre les calories laissées sur l’eau, ou en prendre même un peu plus.
Céline




                                               et là pour un joli téléchargement

1 commentaire:

  1. très touché que vous m'ayez confié le Fury pour sa première sortie !
    promis, je n'y ai fait aucune rayure !!!
    bateau léger, très agréable et confortable
    très bien dans les surfs, il part tout seul ...
    la prise au vent semble moins importante qu'imaginée
    à suivre ...
    christian

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