mardi 29 août 2017

Dernier week-end d’Août … à Pornichet.

Sylvain, Marc, Jean-Luc et Franck.

En cette fin d’été, je me doutais bien que nous ne serions pas nombreux, vacances  pour certains et rando pour d’autres.
Le temps très clément et chaud nous invite à en profiter et c’est ce que nous allons nous employer à faire.
Nous avons la bonne surprise de voir le retour de Marc qui se sent tout ragaillardi après ses vacances en Toscane (le climat chaud et sec adoucit ses douleurs).
Seront donc de la partie, Sylvain, Marc, Jean-Luc, ce dernier ayant effectué un aller/retour sur Nantes le matin, et bibi.
Les iles nous tentent, aussi ce sera le passage St Gabriel notre point de départ. Les grandes marées sont passées, et les touristes en partance, il n’est pas trop difficile de trouver  des emplacements pour la voiture et la remorque.
Un bon portage nous attend, la marée basse étant à 15h.Nous décidons de filer vers les Evens (classique quoi), Jean-Luc tout content de l’emprunt du Fury LV.
Nous naviguons de conserve, à un train tranquille et régulier. Nous n’avons pas vu le temps passé alors que nous discutions avant d’aborder l’île. C’est vrai qu’il n’y a pas de vent et que la mer est d’un calme. Il y a encore pas mal de monde sur l’îlot, aussi décidons nous  d’en faire le tour dans le sens anti-horaire.
C’est un pur régal de sillonner avec ce niveau d’eau les failles surtout que l’eau est particulièrement claire et lisse. Une fois le presque tour effectué, nous piquons en direction de l’Est,  plus précisément des roches émergées à l’Ouest de Baguenaud, les Troves. Rares sont les fois, ou nous sommes passés aux Troves avec si peu d’eau. Une multitude  d’oiseaux squattent les lieux (c’est sûr aujourd’hui que les bipèdes que nous sommes, colonisons les îlots sur lesquels il est possible de poser pied à terre).
Des Troves nous nous laissons porter avec le flot et à proximité de Baguenaud, reprenons tranquillou la pagaie pour découvrir son estran. Par endroits, les passages se font avec une profondeur d’à peine 10cm. L’îlot est moins encombré que celui des Evens, mais nous ne sommes pas décidés à y descendre. Aussi nous reprenons notre « périple » pour un dernier bord en direction de la côte.
Au niveau de la coulée (gravée dans nos mémoires), nous  profitons d’enchainer les esquimos dans une eau d’une température clémente (et même sans coupe-vent), Sylvain étant le plus assidu dans cet exercice. Plusieurs baigneurs nous poseront quelques questions, interloqués par ce geste magique (disparition/réapparition).
Nous n’avons pas parcouru une grande distance (à peine 11 km), mais sommes heureux de cet après-midi au fil de l’eau, avec ce grand beau temps , particulièrement apprécié de Marc, pour qui cette reprise cool, lui a fait grand bien(dans tous les sens du terme).
A coup sûr, si ce récit ne vous a pas convaincu, de ce grand  moment de bonheur simple, on peut le dire ainsi : « on est content ».

Franck.  


dimanche 27 août 2017

Crruik cruuuik cruuuik

Samedi 19 août 2017

Cathy, Roger, Jean-Luc.

Crruik cruuuik hurle la mouette perchée sur la gouttière du Snos, elle voudrait alerter les passants, mais ce samedi le parking est étonnamment désert... Il n'y a que 3 individus  qui essaient de pénétrer dans le local : 2 vieux boucauds et une crevette blonde.
Cruuuik cruuuik reprend t'elle car elle les voie rapidement tel des malfrats s'emparer d'un bateau, il faut dire qu'ils avaient prévu leur coup car un berceau était prêt sur la galerie.
Crruik cruuuik la mouette n'a pas réussi à donner l'alerte, même menacée par des " ta gueule la mouette"  elle n'abandonne pas. Guidée par le mot Villès de leur conversation, à tire d'aile et à vol d'oiseau , elle est sur place avant eux!
Mer belle avec longue houle, visibilité 8 miles ,vent d'ouest force 3 fraîchissant 4  PM 16h il n'en faut pas plus pour encourager nos individus à prendre le large. Enfin la mer en longeant la côte ! Pointe de l'Eve pour tailler une bavette avec des pêcheurs au carrelet Pointe de Chémoulin pour changer de bateaux: la crevette prend le bateau du boucaud tiens ils veulent brouiller les pistes! (cherchez l'erreur sur les photos) puis il continuent de monter au vent vers la Vieille et le petit Charpentier pour enfin se défouler sur les belles vagues, quelques cris de plaisir montent sur le chemin du retour et aussi quelques réflexions incompréhensibles comme "fait pas ton Hervé".  ????
Le retour bien poussé par le vent et malgré la renverse est rapide et plaisant comme pour l'oiseau accompagnateur.
La plage de KerVilles est déjà là, la tradition du bain aussi, mais les calages du Nuka joueront des tours au boucaud qui se reprendra a deux fois pour refaire surface.
Prunes, mirabelles et madeleines disparaissent rapidement sans même laisser une miette pour la pauvre mouette suiveuse et qui pourtant continue de piailler afin de forcer ces individus à rendre le matériel.
Eh bien vous ne croirez pas c'est ce qu'ils s'apprêtent à faire!! Et en plus ils vont même jusqu'a laver les bateaux pour effacer les empreintes. Et puis se livrent à un trafic: je te donne des mirabelles en échange de ton champignon......
Là , vous n'en saurez pas plus, car la mouette fatiguée de sa journée, à cessé de me raconter . Allez à la prochaine
Crruik cruuuik cruuuik .
Jean-Luc.




lundi 14 août 2017

Petit crachin !

Samedi 12 août 2017

Petit crachin !

PM 7h58 coeff 83, BM 14h54
OSO 4B

Yannick, Hervé, Franck, Philippe, Thierry, Roger, Christian.



La couverture nuageuse est bien basse et il a crachiné toute la matinée.
Nous aurons peu de visibilité, nous serons sur basse mer, et un ouest-sud-ouest vent non négligeable.
Nous partons pour Villès-Martin avec l’intention de traverser l’estuaire pour aller voir si il y aurait quelques vagues à St-Brévin.
Arrivée sur place, la visibilité est très courte, nous apercevons à peine la tourelle des Morées. Le Ferry en route vers l’Espagne apparait dans la brume. La visibilité est trop courte, nous renonçons à la traversée du chenal.
Les kayakistes s’équipent avec kways et casques comme en hiver, et les compas sont à poste sur les bateaux pour faire face au peu de visibilité. Nous mettons cap à l’ouest tout en nous rapprochant du chenal pour bénéficier du courant de fin de descendante. Quelques vagues à l’embarquement, et Thierry en sera quitte pour un bain après qu’une belle vague ait rempli son bateau.
Nous mettons cap à l’ouest tout en nous rapprochant du chenal pour bénéficier du courant de fin de descendante et compenser le vent de face. Le départ est rapide, et Roger s’essouffle un peu à l’arrière, il prend ensuite son rythme de croisière. Nous nous rapprochons ensuite de la côte pour moins subir le vent. Les vagues ne sont pas très hautes, mais leur crête est blanche.
Nous nous regroupons à l’abri derrière les rochers de la pointe de Chémoulin, la visibilité s’est franchement améliorée. Nous franchissons ce cap pour arriver sur une mer plus dure, puis nous filons en bac face au vent, nous sommes près de l’étale de basse mer les courants sont moins sensibles. Nous voyons un grain qui avance doucement depuis la pointe de Pontchâteau, et quand nous arrivons au Grand Charpentier, la côte a disparu dans la brume.
Nous mettons cap à l’est pour un retour au portant, vagues, vent et courant nous étant favorables.
La visibilité s’améliore au fur et à mesure de notre progression, et c’est sous un ciel enfin dégagé que nous arrivons à Villès-Martin.
Nous avons parcouru 10 nautiques en 3h.
Christian.


dimanche 6 août 2017

Rase cailloux au Pouliguen

Samedi 5 août 2017
Rase cailloux au Pouliguen

Au Pouliguen : PM 16h25, coeff 62, Vents ONO 3B

Cathy, Franck, Hervé, Yannick, Jean-Luc, Thierry, Roger, Christian.

C’est pleine mer, petit coefficient, un peu de vent pas très bien placé pour nos côtes.
Et toujours la saison estivale avec de l’affluence sur les plages et les parkings !
L’idée est lancée d’un bord sur la côte sauvage du Pouliguen, et tout de suite acceptée.
Nous chargeons la remorque avec une flotte de bateaux en polyéthylène et nous n’oublions pas les casques dans nos paquetages !
Cette fois, nous arrivons à limiter le nombre de voitures à deux, pour garantir le stationnement, et nous pouvons nous poser dans l’impasse qui termine la rue de Renadin, juste en face de notre plage d’embarquement près de l’école de voile du Pouliguen.
L’embarquement est facile, et le passage à la pointe de Penchateau se fait « sans vagues »
Nous attaquons tout de suite au travers de la herse de cailloux de la pointe de Penchateau.
Etant donnée la direction du vent, nous trouvons rapidement une houle qui nous crée de belles vagues entre et sur les rochers. Nous devons être bons observateurs, soit pour profiter de la vague pour passer sur les seuils en même temps que l’eau, soit pour se mettre à l’abri d’une déferlante derrière un gros rocher, soit pour ne pas y aller du tout et attendre un moment plus calme !
Nous naviguons ainsi jusqu’à La Govelle avec quelques pauses pour rassembler le groupe et s’assurer ainsi que personne n’est resté coincé dans une passe tumultueuse !
On doit citer en vrac :
Franck qui fini son appui sur une déferlante contre un rocher bien haut au milieu d’une baie, cet évènement confirme l’utilité du casque qui aura quelques rayures.
Jolis surfs et appuis de Jean-Luc qui n’a pas vu une belle série arrivée !
Hervé et Yannick passent derrière « la Barre » juste avant la Govelle, passage où tout est blanc !
Thierry content de son appui sur une « Grosse » finira à l’envers, après un long trajet, mais la vague le jette sur les roches, quelques égratignures en souvenir !
Nous ferons également, pour le fun, un exercice de rock hopping au dessus d’une roche qui se couvre et émerge au gré de la houle baie de Quiobert.
Etant sur la pleine mer, nous ferons le retour de la même manière en cherchant les passes entre les roches. Dans ce sens, la houle est portante, la vigilance doit se porter sur ce qui se passe derrière.
Les vents semblent mollir au fur et à mesure que nous approchons de notre arrivée.
Nous terminons la séance par une petite session de surf à la pointe de Penchâteau.
Christian.

et les photos de Cathy