Samedi 3 mai 2025
Vent SSO 3 bft. BM à 16h30, coeff 51
Irène (des clubs de Nantes et de Couëron), Yannick, Frank, Cathy,
Claude, Hervé, Joël et Fred
Le groupe randonnée en mer du SNOS m’a fait le plaisir de m’accueillir pour une séance d’essai. 13h15, arrivée l’étang du Bois Joallang. Le temps est splendide et l’ambiance au SNOS est particulièrement animée : le club organise la troisième journée du Championnat de France de Kayak Polo nationale 1 hommes.
Après quelques minutes passées à observer le début du match Saint-Nazaire vs Condé-Vire, je me dirige vers les hangars à bateaux. Une bonne partie du groupe est déjà présente et la décision est prise : nous partirons en fibre depuis la base nautique de Saint-Nazaire à Villès.
Nous chargeons, déchargeons, embarquons… Oups : un kayak en trop ! Celui resté sur le toit de la voiture de Joël n’avait pas été compté ! Claude, qui avait initialement choisi le Ligue, débarque et monte finalement dans l’embarcation plus coûteuse. Le Ligue reste sur la remorque : au cas où le kayak demeuré à quai venait à disparaître pendant notre sortie, la perte serait un peu moins douloureuse...
La mer est calme. Nous longeons le chenal en direction du phare du Grand Charpentier. On est à quelle distance de la côte, là ? 1,3 mille… soit 2,4 km. Avec ma petite dizaine de balades en mer, je ne m’étais encore jamais autant éloignée de la rive.
Nous poursuivons notre route vers l’île de la Pierre Percée. L’eau est juste assez haute pour nous permettre d’emprunter le trou qui perfore sa barre rocheuse de part en part. Un bref passage agité se dessine le long des récifs; certains s’y engagent sans encombre. Puis, il est temps de mettre le cap sur la côte.
Il fait chaud. Une partie de l’équipe enchaîne les esquimautages pour se rafraîchir. Et puis…
– Cathy : « Tu sais esquimauter ? »
– Moi : « Non. »
– Cathy : « Et remonter dans un kayak ? »
– Moi, un peu penaude : « Je n’ai jamais essayé… Je ne me suis encore jamais renversée en mer, et jusqu’à présent, il faisait plutôt froid. »
– Cathy, avec un grand sourire : « C’est la parfaite occasion pour apprendre ! »
Claude se dévoue pour faire une démonstration. À mon tour de me lancer. Garder la pagaie en main, m’agripper à la ligne de vie ici, m’étaler là, fourrer les pieds dans l’hiloire, me retourner… C’est bon, j’ai réussi ! Mais il va falloir m’entraîner régulièrement pour bien maîtriser la technique.
Cathy, amusée, me dit que j’ai plutôt de la chance. Elle, de son côté, a dû apprendre à remonter dans un bateau un jour d’octobre bien frais.
Retour à l’embarcadère. Ouf, le kayak resté à quai n’a pas été volé !
Après avoir chargé les kayaks, c'est l'heure de la pause goûter. Depuis les mésaventures de janvier, l’équipe redouble de prudence face aux dangers de la navigation en mer : certains ont acquis une balise, d’autres ont acheté des lampes torches de signalisation, des bandes réfléchissantes ont été collées sur les casques et les kayaks, etc.
Somme toute, c’était une sortie tranquille et parfaite : de super rencontres, un temps magnifique, une chouette nouveauté et un apprentissage précieux pour moi !
Encore merci pour l’accueil et à très bientôt 😊
Irène
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