vendredi 26 avril 2024

Beluga et marsouins

 Mercredi 25 avril
Coeff 83 Vent NO 4 à 5 bft
Cathy et Frank

Seulement 2 kayakistes cet après-midi, la plupart des gens du groupe se trouvant à Paimpol pour le symposium de CK mer.
La veille nous avions projeté un rase-cailloux au Pouliguen, mais aujourd'hui les prévisions ont évolué avec une tendance au renforcement du vent, ainsi qu'une orientation plus ouest et avec un coeff 83, les volumes d'eau peuvent être conséquents.
A deux, nous jouons la prudence et ce sera finalement un départ de villes direction Chémoulin.
Nous prenons de suite la montante et le vent de face qui m'obligent à m'employer tandis que Cathy progresse tranquille. Quoiqu'il en soit, nous passons Chémoulin pour gagner le large à hauteur de la pointe de Congrigoux. C'est maintenant un retour assez rapide au portant avec surfs.
Un peu avant l'arrivée nous croisons un énorme béluga à bonne distance (= l'avion XXL d'Airbus, pas le cétacé...), puis plus près nous apercevons des ailerons devant nous : une bande de 5 marsouins en goguette.
Au final une classique qui change de l'ordinaire 

Frank

Ce ne sont pas des marsouins mais bien des dauphins  ! Ils ont été aperçus en train de remonter la Loire lundi dernier par 5 chasseurs qui revenaient d’une opération de suivi scientifique sur le banc de Bilho, près de Saint-Nazaire. On les a donc vus à leur retour dans l'océan ! Je n'avais pas mon appareil photo (c'est pas malin !).
Photos prises le lundi :

dimanche 21 avril 2024

Golfe du Morbihan

 Samedi 20 avril 2024
Port-Navalo BM 10h15  PM 16h23  coef 62
Philbi, Frank et Cathy

Peu de kayakistes présents pour cette sortie pour cause de symposium CkMer à Paimpol.
Marée oblige, le rendez-vous est fixé à 7h30 au club.
Frank arrive à la bourre, clopin- clopant : fausse manœuvre en chargeant son kayak, il a senti un déplacement au niveau de l'articulation de sa hanche et souffre. Mais, très motivé, il n'abandonne pas et espère surtout ne pas se retourner en mer. Il se pose  des questions sur la réussite d'un  réembarquement au cas où son esquimo échoue.  Vu le coef. de morte-eau, nous pensons que les courants seront modérés et maniables. Nous évoquons aussi la technique de récupération avec le kayak penché à 90°, suivi d'une rotation du kayak par le sauveteur pour le remettre à l'endroit.
Ayant envie de découvrir de nouveaux lieux d'embarquement, nous avons choisi de partir de Port-Brillac. Nous savons qu'il ne faut pas perdre de temps pour appareiller car il y a un risque de ne plus avoir assez d'eau pour passer dans le lit matérialisé par des perches. Effectivement, après 50m, ça frotte un peu le fond du kayak... à 15 minutes près, on ne passait pas sans marcher dans la vase (profonde?).
Le départ se fait tranquillement, ambiance matinale pleine de quiétude dans un cadre somptueux.
Petits slaloms entre les îles jusqu'à la Jument, nous n'avons pour l'instant pas rencontré de veines ludiques, mais la ballade est très agréable.
C'est un peu plus puissant à la Jument. Nous faisons plusieurs bacs et reprises entre la Jument et Berder, puis idem entre Gavrinis et Er Lannig, ça nous fait drôle de les faire si  aisément.
L'objectif est  d'atteindre le sud de l'île Longue pour la pause méridienne.
L'endroit est au soleil et bien protégé du vent de nordet un peu frisquet, et nous profitons du spectacle procuré par le passage d'embarcations diverses et variées.
Nous repartons alors que le flot atteint nos kayaks. Les veines sont maintenant plus fortes, mais celle du sud de l'île Longue reste maniable et plaisante. Nous nous dirigeons vers celle de Berder. Il n'y a pas encore assez d'eau pour passer le seuil, et Frank, plein d'entrain, a envie de repasser par la Jument pour y accéder en faisant le tour de Berder. A notre arrivée, un groupe d'une vingtaine de kayakistes du CKCV (Vannes) joue dans la veine Nord de Berder. Nous  surfons à plusieurs reprises sur la 1ère statique, c'est ludique. Sur un bac , mauvaise gîte et/ou angle, Cathy va au bain, récup.
Nous continuons vers Creïzic,  la veine qui remonte vers Port-Blanc est très proche  de l'île. Puis, après avoir paré la pointe de Penhap, nous finissons notre sortie vers la baie du Lindin.
Avant de repartir vers Saint-Nazaire, nous nous installons sur une table pour déguster une bière fraîche accompagnée d'un délicieux gâteau nantais préparé par Babeth et nous échangeons sur cette belle journée.

Les conclusions sont:
- Le club devrait sortir plus souvent dans le Golfe. En particulier,  les coef. de morte-eaux présentent l'avantage d'une grande progressivité des difficultés, propice à l'acquisition de l'aisance dans le jus (débutants et autres).
- Port-Brillac est un bon point d'embarquement (au moins hors saison, et si la marée le permet) : peu de portage, facilité de se garer avec la remorque, lieu de collation post-sortie convivial.

Philbi