jeudi 31 mai 2012

Belle-Ile 26, 27 et 28 mai 2012

Franck, Hervé, Bruno, Christian
préparation et navigation de Franck


Samedi 26 mai 2012
Nous nous sommes levés très tôt ce matin, 5h. A 6h15 nous quittons le club pour prendre Hervé à 6h30 au rendez-vous habituel à Herbignac.
Nous sommes donc à 8h30 à la pointe du Conguel au bout de la presqu’île de Quiberon. Le stationnement y est facile, les voitures peuvent même y demeurer à l’ombre. L’embarquement se fait le plus souvent côté nord, mais aujourd’hui, la mer étant calme, nous embarquons côté sud. Nous gagnerons un petit quart d’heure de navigation.
Nous chargeons les bateaux sous le soleil, Belle-île est bien visible. 9h30 nous sommes sur l’eau, nous mettons cap sur les Poulains, le ciel se couvre et la visibilité se réduit, Belle-Ile disparaît dans le gris de l’horizon. Le vent de face monte à 3 4 beaufort. A mi parcours nous croisons un groupe de kayakistes de La Rochelle rentrant d’une semaine à Belle-Ile, Rencontre improbable de kayakistes en pleine mer et dans ces conditions de visibilité faible. Sans doute une semaine chargée, et un départ tôt, ou peut-être une mer agitée, Bruno attrape le mal de mer. Nous sommes relativement près de Belle-Ile, nous débarquons sur une petite plage près des Poulains. Nous avons navigué durant 3h. Le pique-nique nous redonne des forces. Le ciel s’éclaircit, et la pluie semble s’éloigner. La pause du midi nous a fait récupérer de l’effort du matin et Bruno a retrouvé la forme. Nous allons à pied observer du haut des Poulains l’état de la mer Côté Ouest. Les vents semblent bien placés, et d’ici, les vagues paraissent raisonnables. Nous avons un peu de retard sur le timing, nous décidons cependant de franchir la pointe des Poulains et de filer jusqu’à Port Kerel
Le passage de la pointe est facile, peu de vagues et de houle, mais passé ce cap, nous sommes chahutés par le ressac important, nous sommes contraints à naviguer plus au large sans pour autant être moins secoués. L’effet se calme un peu quand nous atteignons les aiguilles de Port Cotton. Nous pouvons admirer de plus près la côte en naviguant derrière îlots et rochers.
Cet après midi, nous avons navigué 3h dont 2h de shaker pour atteindre Port Kerel, une belle plage au bout d’une crique recourbée. La plage n’est pas visible de la mer. Il y a encore beaucoup de monde sur cette plage, nous montons nos bateaux une première fois en haut de plage, puis nous enfilons nos vêtements secs. Les lieux désertés, nous installons le bivouac sur un passage herbeux sans piétiner la zone protégée par les ganivelles. Les tentes seront plantées une fois le repas pris.
Ce soir, après un jus d’orange de Hervé, un ty-punch de Franck accompagné du pâté de biche de Bruno, nous dégustons les lardons aux choux préparés par Franck. 


les photos du samedi




Dimanche 27 mai 2012
Levé à 7h30, le soleil est présent. Premier travail, plier les tentes encore humides de rosée. Nous les mettons à sécher au soleil sur les ganivelles qui ont acceuillis hier nos tenues de kayakistes. Le petit déjeuné est pris ensuite. La condensation s’est évaporée. Les kayaks sont chargés. Nous portons les bateaux en haut de plage, puis, guidés par Franck et sa carte IGN, nous partons à pied pour une petite randonnée à travers vallons et sous bois vers Bangor. Du pain frais pour Bruno, et un petit café pris au bar du village, nous retournons à la plage. Le ciel redevient Gris. Nous pique-niquons sur la plage, quelques gouttes de pluie tombent quand nous enfilons nos tenues de kayakistes, puis le soleil ne nous quittera plus de la journée.
Nous sortons de la crique pour regagner la mer. Cette fois nous sommes au portant sur une belle houle de 1,5m mais très longue et bien lisse. Nous sommes cependant obligés de nous éloigner parfois un peu de la côte. Ceci nous donne une belle vision de la hauteur du tombant quand nous apercevons les promeneurs tout petits au dessus du relief. Nous pouvons nous rapprocher pour trouver des passages à la pointe de Pouldon et à la pointe de Bourhig. A ces endroit très abrités de la houle, la mer est calme. Nous quittons la côte sauvage après le passage de la pointe du Skeul. C’est ensuite une mer d’huile jusqu’à l’arrivé au camping à Port an Dro après 3h de navigation.
Il faut de très bonnes conditions de mer pour passer sur la côte sauvage, il y a très peux d’endroits pour s’arrêter une fois le bord entamé. Nous remarquons que la belle plage D’Herlin est un spot de surfeurs, il y a de beaux rouleaux au bord.
Après le débarquement, nous nous changeons et portons nos bateaux jusqu’au camping à travers un petit tunnel sous la route côtière. Nous installons notre campement. La VHF de bruno réapparaît à l’intérieur de sa toile de tente dépliée. Elle va pouvoir réintégrer le pont de son bateau pour le bord du retour.
Ce soir c’est Byzance douche aux sanitaires, vaisselle à l’eau chaude, et mieux encore, dégustation d’araignées offertes par un groupe de pêcheurs plongeurs installés sur le même camping.
Au souper chili con carné préparé par Bruno.
Nous irons ensuite prendre un verre sur la plage où un groupe local organise une animation.



Les photos du dimanche



Lundi 28 mai 2012
Levé 6h pour respecter le timing Préparé par Franck, la navigation dépend des horaires de marée. Le degré d’hygrométrie est maximum, plus que la veille, il faut dire que nous sommes sur un très bon tapis herbeux. La condensation se forme instantanément sur tout ce que nous sortons des kayak. Nous prenons le petit déjeuné avant de plier le bivouac. A 8h30 nous sommes sur l’eau. Il y a une petite vague de bord, Hervé a déjà jupé quand il se retrouve parallèle à la plage, il repart en marche arrière. Bruno se fait aidé par l’équipe de pêcheurs d’araignées, qui se préparent à repartir pour une nouvelle campagne.
Nous naviguons cap'Ouest de Houat' sur une légère houle très longue. Le ciel se couvre légèrement en début de course pour redevenir ensoleillé pour toute la suite de la journée. Franck met sa traîne à l’eau pour remonter un maquereau à l’arrivée à Houat. Tout le bas de ligne accroche ensuite les roches et reste au fond. La pêche est finie. Nous passons dans la baie derrière l’île de Seniz en espérant pouvoir débarquer sur la plage en fond de baie. Le débarquement parait difficile, comme à chacun de nos passages, il y a de belles vagues au bord. Nous faisons le tout de la pointe pour débarquer sur la plage habituelle, sans surprises au Nord Ouest. Nous y croisons un groupe de kayakistes de Lannion en randonnée pour le Week-End. Il est 11h, nous avons parcouru 6 miles nautiques.
Ce midi nous mangerons de bonne heure, et à 12h nous réembarquons sur une mer toute plate. Nous mettons cap bien à l’Est de la Teignousse que nous doublons largement en entrant dans la baie de Quiberon pour anticiper le courant de la descendante. Le dernier bord pour atteindre le Côté Nord de la pointe du Conguel est très physique, nous arrivons à mi-marée. Nous gardons longtemps le cap vers Port Haliguen pour ne pas se faire sortir de la baie de Quiberon. Les courants s’accélèrent face aux passages créés entre la série d’îlots et rochers qui prolongent la pointe du Conguel. Nous arrivons à 14h à la plage après 6 miles nautiques. Les bateaux sont déchargés sur la plage pour être ensuite mis sur les toits des voitures. Il nous reste une petite bière à déguster avant de reprendre la route vers Saint-Nazaire 



Lundi l'arrêt Pique-nique à Houat



Christian

mercredi 30 mai 2012

Villès 26 mai 2012


Martine, Cathy, Mélanie, Viviane, Annie, Pierre-Dominique, Thierry (pilote de remorque), Yannick, Gérard, Benoit-Xavier (nouvelle recrue angevine), Sylvain (référent désigné d’office).

Après l’accueil d’une nouvelle recrue, Benoit-Xavier, ayant déjà pratiqué, nous vérifions le matériel et direction Villes pour la ballade que l’on pourrait appeler “La Classique”.
La marrée descend encore un peu (BM 15h11 Marée de 64) et nous partons pour la Pointe de l’Eve. Le vent d’ouest assez fort (30 km/h annoncé et présent) impose un premier bord vent de face pour se chauffer avant de naviguer plus à l’abri, en bord de côte après le Rocher du Lion. Nous rebroussons chemin, arrivés à proximité de la pointe pour un retour vent dans le dos et le courant dans le bon sens. Le retour trop rapide nous incite à ne pas stopper mais à continuer en direction de la jetée Ouest pour un bord dans la baie de St Nazaire.
Au retour, pour le passage du Phare de Villes, le vent est toujours là et le courant bien installé, mais dans le mauvais sens. Mélanie est prise en remorque pour ce passage physique par Pierre Dominique alors que Cathy continue à pagayer ne voulant pas s’avouer vaincue. Mais il faut se rendre à l’évidence, si le paysage ne change pas, c’est qu’on n’avance pas ! Nous réalisons une double remorque Sylvain et Pierre Dominique en ligne. Débarquement sans encombre après cet excellent exercice technique, et pour les bras. La prochaine fois, le remorquage sera à envisager avec les deux “tracteurs” cote à cote, ce qui devrait être plus efficace et permettra de communiquer plus facilement.
La suite est aussi classique, le confort de Villes qui nous permet de rincer sur place, discussion et petit gâteaux.
Autre point positif, malgré les prévisions pas la moindre goutte de pluie.
Donc, à samedi prochain....
Sylvain



dimanche 27 mai 2012

Bréhat Ascension 2012

Week-end de l’ascension à BREHAT
du 17 au 20 mai 2012
Anny, Cathy, Claire, Françoise, Martine, Christian, Gérard,
Hervé, Joël, Michel, Phiphi, Pierre-Dominique, Roger, Sylvain.


Nous sommes en camping au Rohu pour ce WE de 4 jours. Camping très convivial, situé sur la pointe de l’Arcouest à Ploubazlanec, camping qui offre un super panorama sur l’archipel de Bréhat qui sera notre terrain de jeux pour 4 Jours.

Bréhat 1ère journée le jeudi 17 mai 2012 « Le TRIEUX »

Nous partons du club à 8h30 avec un peu de pluie, Nous arrivons après 3h30 de route sans encombre, à part le câble électrique de la remorque un peu usé d’avoir traîné sur le bitume. Une réparation sera faite ce soir au camping.
Roger, Raymonde, Gérard et Dany, installés depuis une semaine en mobil home, sont là pour nous accueillir. L’arrivée est très venteuse, nous ne nous installerons pas sur la corniche, les tentes n’y résisteraient pas, nous sommes plus à l’abri plus à l’intérieur du camping.
On plante les tentes, on pique-nique, et on se dirige vers notre premier lieu d’embarquement. Au regard des conditions météorologiques, ce sera le Trieux sur la dernière plage avant que cette rivière rejoigne la mer. Nous sommes sur l’eau un peu avant 15h. Joël, en attendant que tout le monde soit embarqué, pousse un peu jusqu’à la Vieille de Loguivy. Il arrivera à en faire le tour après 3 reprises. Ce qui confirme notre choix de navigation à L’intérieur du Trieux. Nous remontons la rivière jusqu’au pont de Lazardrieux, poussés par le vent et portés par le courant de la marée montante. Passé le pont, là où la rivière s’élargit, nous retrouvons l’effet du fort vent. Après un débarquement technique, nous faisons demi-tour, il est 16h45, la renverse n’a pas encore eu lieu, et le vent est de face, les premiers coups de pagaie sont très physiques. Pour la suite, nous naviguons au plus près de la rive pour trouver de l’abri. Nous arrivons à 18h. Avant de débarquer, Philippe et Christian doublent le Roc’h Levret pour constater que un bord en mer n’était vraiment pas pour aujourd’hui.
Retour au camping. Ce soir, délicieux poulet basquaise préparé par Françoise dégusté sur les tables dressées en plein air et sous le soleil légèrement voilé.

De snosck randonnées mer


Bréhat 2ème journée le vendredi 18 mai 2012 « les Héaux de Bréhat »


Vents annoncés sud ouest 4 à 5b, basse mer à 12h37.
Nous décidons de naviguer vers le sillon de Talbert, et d’embarquer sur la plage près de l’embarcadère. Le stationnement y est facile, et la mise à l’eau aisée à marée haute et nécessite un petit portage à marée basse.
Après une discussion pour l’heure de départ pour réaliser un compromis entre l’heure de la marée, et l’envie de ne pas se lever trop tôt, nous sommes à 9h30 sur l’eau, une demie heure avant l’heure choisie.
Le temps est un peu frais et le ciel couvert. Nous commençons la navigation contre le courant de la descendante, puis, ayant atteint l’embouchure du Trieux, nous nous laissons dériver vers La Croix pour un regroupement. Un bac nous permet de traverser le courant du Trieux. Nous suivons ensuite le sillon de Talbert, mais de loin, dans un petit goulet entre les rochers. La demie heure gagnée à l’embarquement nous permet d’avoir encore un peu d’eau pour pouvoir atteindre Stallio Bras au bout du sillon. 12h, Nous débarquons pour le pique-nique du midi. Le soleil apparaît enfin, toutefois nous changeons de tenue pour ne pas avoir Froid.
Il est 13h15 quand nous réembarquons, le soleil se cache à nouveau, le chagement de marée a eu lieu, et l’eau est arrivée aux bateaux.
Au vu des conditions de mer, Joël propose que nous poursuivons jusqu’aux Héaux de Bréhat.
Un rassemblement à Roc’h Louet, puis cap vers les Héaux sous un ciel parfois noir, les roches se découpent à L’horizon. Hervé ouvre la route pour donner le bon cap dans cette zone de courants, toute l’équipe suit puis se rassemble sous le phare. Nous faisons ensuite le tour de la zone pour faire cap vers Bréhat, aidés par le vent et la marée montante. Nous surveillons la dérive en doublant l’entrée de la rivière du Trieux, heureusement, le vent compense le courant de marée.
Hervé stoppe à la pointe du Rosédo à l’ouest de Bréhat dans une zone calme pour que le groupe se reforme et consomme quelques grignottes et boissons pour retrouver les quelques forces laissées sur l’eau dans ce grand bord. Nous descendons Bréhat par l’ouest en passant dans le fond du port de la corderie. Joël, Claire et Martine rentrent directement au point de départ.
Nous passons Biniguet, Raguenes, et la chèvre. Nous avons navigué plus à l’ouest pour anticiper la dérive avant de traverser Le Ferlas, bras de mer qui sépare Bréhat du continent.
Dernier bac face au courant de la montante pour arriver au parking vers 17h20.
Gerard nous fait une démonstration de Hanneton à l’arrivée, en sortant de son bateau il chute sur le dos et peine à se remettre à l’endroit.
Nous avons parcouru 16 miles nautiques
Ce soir Le ciel est menaçant, Après les douches, Apéro et soupé sont pris dans une salle mise à disposition par le camping.
Anny nous prépare des Bolognaises bien venues pour retrouver les calories laissées sur l’eau.
Pendant une petite marche digestive , vaisselle faite et salle rangée, le soleil nous fait un clin d’œil avant de se coucher au dessus des nombreux rochers.

De snosck randonnées mer

 

Bréhat 3ème journée samedi 19 mai 2012 « Autour de Bréhat » 



Le programme pour aujourd’hui, ce sera le tour de Bréhat. Nous prévoyons d’être à 10h sur l’eau, à l’Arcouest, c’est si pratique ! Comme la veille, nous sommes prêts beaucoup plus tôt. Roger nous rejoint en 4ème vitesse.
9h30 sur l’eau nous entamons le traversée en bac, nous sommes à mi marée, même si le coefficient est faible, le courant est important. Hervé accompagne Cathy pour lui donner les bons caps. Le premier but est Pré-Noires, puis traversée du chenal de Kerpont pour se mettre à l’abri du courant et du trafic au dessus de la longue cale d’embarquement de marée basse maintenant recouverte. Quand toute l’équipe s’est ressoudée après ce démarrage un peu physique, nous repartons vers La Chambre, tout en surveillant le trafic des ferry à la traversée du chenal. Nous remontons calmement, aidés cette fois par la marée, jusqu’à Morbic en naviguant parfois à l’intérieur, parfois à l’extérieur de cet ensemble de rochers qui émergent. Nous atteignons Morbic à 11h30, pour repartir à 13h un peu avant la renverse. Nous avons eu le temps d’un peu de farniente et même d’une petite sieste post prandial pour les amateurs du fait.
Nous repartons pour passer le Phare du Paon au début de la renverse. C’est un magnifique Rase Cailloux, très fun et un régal pour les yeux sur toute la côte Nord.
Nous atteignons le Port de La Corderie, à marée basse, aujourd’hui nous n’atteindrons pas le fond. Le Moulin à Marée est lui aussi hors de portée. Nous filons par le Nord de L’Ile de Biniguet pour jouer dans les courants d’ilots en ilots jusqu’à atteindre le phare de La Croix.
Nous revenons enfin vers notre point de Retour en remontant vers La Chèvre pour anticiper la dérive. Le courant de marée étant toujours important quelque soit le moment. Un dernier bac nous ramène face au parking.
Ce soir, c’est couscous de la mer préparé par Christian.
Il sera dégusté dans le local mis à Dispo par le camping, le ciel étant toujours menaçant.


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Bréhat 4ème journée dimanche 20 mai 2012 dernière sortie et le départ 



Le levé est à 7h30 pour les uns, à 8h pour les autres. On déjeune en plein air, puis on plie les tentes sous la pluie. Quelques-uns ne prennent pas la mer ce matin, nous sommes 8 à l’embarquement pour un bord vers Paimpol.
Le début de la promenade se fait à Contre, la marée est descendante. Nous surveillons le trafic maritime et traversons groupés le chenal des bateaux qui vont chercher les derniers touristes sur Bréhat. Nous longeons la côte pour terminer à l’entrée du port de Paimpol. Comme attendu, la porte est fermée, c’est marée basse.
Le retour se fait avec cap sur l’ile St-Rion. Le rythme est soutenu, le groupe s’étire.
Un rassemblement est effectué avant de longer St-Rion par l’est, et découvrir le monastère superbement rénové.
La mer est basse, nous naviguons ensuite entre les rochers en cherchant un passage vers le retour.
Nous arrivons enfin face au parking un peu avant 13h. C’est marée basse, nous en sommes quittes pour un long portage, heureusement nous trouvons une coulée de sable entre les cailloux, ce qui rend la marche plus facile.
Nous troquons une dernière fois les vêtements de kayak pour la tenue de terrien, La pluie a cessé. Nous chargeons les bateaux sur la remorque, puis après un dernier pique-nique dans les rochers, nous reprenons la route vers St-Nazaire.
La pluie nous accompagnera une bonne partie du trajet.


Christian

Le film d'Anny et Pierre-Dominique





Un sujet qui a été abordé pendant le séjour, la cuisson du homard (Breton il va sans dire)
Court bouillon léger ou eau salée simplement, en ébullition. Compter 5mn pour les 500 premiers grammes et 3mn par 500 g supplémentaire, temps à compter à partir du moment où on les met dans l’eau.
On obtient ainsi un intérieur de tête tout juste cuit, ajouter 2mn si on veut l’intérieur cuit à point.
Sylvain


Le bâtiment dont nous cherchions l'origine c'est l'EAM du Trieux et de Nantes, l'Ecole d'Apprentissage Maritime ouverte en 1950 transformée en 1985 en EMA
École maritime et aquacole pour fermer en 2000 après avoir formé 4600 marins. En face juste avant le port dans l'anse du Caclais se trouvait la maison où Georges Brassens aimait venir (il avait même commencé à y apprendre le breton). Dans le Trieux, par des sondes de 20 à 30m se trouvent des épaves datant de la seconde guerre mondiale visitées régulièrement par les plongeurs.
L'île verte où nous avons fait une courte pause le samedi après midi, une île avec des fortifications en rénovation fait partie de l'école de voile des Glénans.
L'île Saint - Riom est la propriété  de Patrice Allain Dupré à travers sa société de conseils et lobbying, elle appartenait aux moines à l'origine avant qu'ils ne partent pour l'abbaye de Beauport sur le continent tout proche.
Le bâtiment en ruine sur les Heaux de Bréhat servait à abriter les ouvriers lors de la construction du phare. Le chantier fut mené par Leonce Reynaud commencé en 1836 et achevé en 1839 ,le camp de base était à Bréhat. Une 30ene d'hommes avec des pointes à 60 séjournait sur les Héaux Reynaud prit soin de ses ouvriers, nourriture contrôlée pour éviter le scorbut, aération quotidienne des hamacs et bain hebdomadaire.
Hervé

dimanche 13 mai 2012

Piriac Hoedic Houat

Houat Hoedic depuis Piriac
5 et 6 mai 2012
Alain, Franck, Joël



Samedi  5 mai

Initialement nous devions aller faire une virée vers Les Minquiers et Chaussey durant 4 jours mais la météo l’a voulue autrement.
Avec des vents annoncés pour ce pont du 8 mai contre nous et avec des coefficients de marées allant en s’amplifiant (au-dessus de100), nous prenons la sage décision de nous retourner vers un coin qui nous est plus familier et dont les courants ne sont pas aussi forts qu’en Manche, je veux parler des îles d’Hoëdic et de Houat.

Ce n’est pas la première fois que nous partons de Piriac vers ces îles. Cela présente un gros avantage de n’avoir pas beaucoup de route à faire et la place du canot de sauvetage est un endroit très bien pour y laisser les véhicules et un lieu d’embarquement aisé.

Pour une fois, Joël et moi arrivons sur les lieux de nos préparatifs avant Alain. La journée commence bien avec une petite brume sur l’eau et une mer très calme.Après de rapides chargements, chacun muni d’une VHF nous embarquons vers 8h. Nous ne tarderons pas à nous désaper en l’absence de vent et d’un soleil qui pointe doucement son nez.
La mer est d’huile. Nous pagayons efficacement avec cette mer plate. Dans ces conditions, cela nous apparaît facile de pagayer et avons le sentiment que cela pourrait durer des heures sans effort.

Avant de débarquer au Nord de la Pointe Beg er Sennerion , Joël fait une petite moisson de moules sur les roches de er Hoelannec qui sont émergées à peine à 1km du bord. Pendant ce temps, j’ai commencé à traîner (pas parce ce que j’avais de la peine) mais pour le poisson et c’est 2 moyens maquereaux qui viendront ce soir étoffer notre repas.

Cette pause nous fait du bien et après que chacun se soit ragaillardi, nous réembarquons pour Houat en passant par le sud d’Hoëdic (distance plus longue que par le Nord de d’île).
En arrivant au passage des Sœurs, nous anticipons le courant de flot en visant directement l’île aux Chevaux. A l’issue de cette traversée de près de 6 Kms, nous arrivons à la pointe sud de l’île mais nous avons déjà touché depuis quelque temps un vent de face qui freine notre progression et cette fois ci nous amène à puiser dans nos réserves.

Nous longeons la côte sud à la recherche d’un coin de bivouac. Nous passons devant des coins qui semblent convenir mais que nous trouvons trop proches du bourg.
Alain se souvient lors de notre virée de l’année dernière avoir aperçu des endroits qui lui paraissaient bivouacables. Il faut savoir qu’un breton a la réputation d’être têtu mais doublé d’un Alréen c’est quelque chose.
Joël et moi, la fatigue aidant, serions prêts à toucher terre le plus tôt possible mais confiant Alain remonte la côte en ne lâchant rien. Bien lui a pris reconnaissons le.
Nous posons vers 18h l’étrave de nos kayak sur une petite plage en retrait et donc assez bien protégée sauf si on a une houle orientée au S/O mais à relativiser compte tenu de la « protection de Belle Ile » (coordonnées de ce bivouac 47° 23’ 22 N et 2° 58’ 44 O).
Nous avons parcouru dans la journée plus de 20 Mn (37.4 Kms).

Nous nous changeons et préparons notre menu diététique (comme à l’accoutumée, toujours sans entrée) fait de gâteaux apéritifs, bières, whisky, ty punch ; moules ; filets de maquereaux pêchés ce matin (un délice en les faisant revenir avec le fond de cuisson des moules, peau vers le fond), haricots et saucisses préparés par la maison Cavy, et pour finir un gâteau d’Alain qui tient bien au corps. Un repas ce qu’il y a de plus simple, normal quoi.

Le repas terminé nous allons faire une petite balade digestive jusqu’à la pointe Nord de l’Ile et à cette heure nous ne rencontrerons personne.
Il commence à faire nuit quand nous rejoignons notre lieu de quiétude à partir duquel Alain a une vue sur la Pointe de Kerdonis qui le fait phantasmer (il rêve d’une traversée directe Piriac/ Belle-Ile).

C’est sur cette image que nous nous endormons, chacun dans son sursac (la flemme de monter la tente).


Dimanche 6 mai

Le ciel nocturne a été parsemé de nuages mais aucune goutte de pluie n’est tombée.

Nous nous levons à 7h et il nous faudra 1h1/2 avant de s’asseoir dans nos kayaks. Du temps est gagné en n’ayant pas besoin de plier de tente.

Nous avons décidé de passer à l’ile aux Chevaux (anciennement dénommée Melvan) d’une part parce que nous n’y avons jamais débarqué et d’autre part nous espérons pouvoir y faire une pêche de coquillages ou crabes.

Cette île est la propriété du conservatoire du littoral.
Nous resterons sur l’estran pour ne pas déranger les oiseaux en pleine période de nidification.

Joël, compte tenu d’un vent favorable a mis sa voile tape cul, nous rattrape puis nous devance rapidement. Plus nous nous rapprochons de l’île et plus la mer est formée, plutôt déformée d’ailleurs.
Cette mer agitée avec un vent contre courant nous impose d’être vigilants, aussi Alain et moi restons ensemble pour pouvoir se porter assistance le cas échéant. Pour Joël, nous l’avons en point de mire jusqu’au moment ou il disparaît derrière une roche pour le choix de son lieu de débarquement.

Nous espérions voir des crabes et bien c’est raté. Mêmes sous les roches, pas moyen d’y faire un panier.

Nous prenons notre déjeuner à l’abri du vent qui est assez froid mais le soleil est là pour nous réchauffer. La mer continue à descendre  et il nous faudra porter nos kayaks pour les mettre à l’eau. Nous sommes quasiment à l’étale et c’est le moment choisi (midi pile) pour repartir en direct sur Piriac avec les courants « favorables » pour 17 Mn de navigation.

La trace directe nous fait passer un peu au Nord d’Hoëdic.
Il nous faudra une heure pour arriver au niveau de la pointe de Beg Lagad. On trotte bien avec des gentils surfs.
Alain et Joël passent près de la pointe et je me sens obligé de les rejoindre d’une part pour ne pas rester trop éloigné d’eux et d’autre part pour qu’ils m’aident à quitter mon coupe vent d’hiver Yak. Ces manœuvres nous font « perdre » 20 minutes.

Puis c’est parti pour un long bord durant lequel nous penserons bien à nous réhydrater  et à prendre quelques grignotes.
Joël gardera sa voile durant toute la traversée avec ce vent qui le pousse dans la bonne direction.
Il n’est pas facile de distinguer de si loin notre lieu d’atterrissage, aussi si vous voyez le château d’eau de Trescalan c’est un bon point de repère pour s’orienter.

Sur l’eau, et ce n’est pas la première fois que nous nous faisons la réflexion, il est toujours difficile de distinguer Dumet. On ne l’a voit qu’en s’approchant de son Sud. Auparavant, elle se confond avec le trait de cote d’arrière plan.
Plus nous nous rapprochons de Dumet et plus la mer grossit. Comme dit souvent Marie Laure à juste titre, Dumet ce n’est jamais facile, Nous sommes bien ballottés et mouillés durant des surfs qui nous rendent très attentifs d’autant plus en passant près des Bayonnelles en direction de la pointe du Castelli.

Nous touchons la plage à 16h20 et si on enlève les 20’ passées au Nord d’Hoëdic, cette traversée avec vent et courants favorables se serait faîte en 4h environ. Il y a beaucoup de personnes à se promener, jour du 2ième tour des élections présidentielles, un peu moins sur la plage compte tenu de ce vent fort et frisquet.

Pour fêter ces 2 jours de navigation ensoleillés, nous buvons solidairement une petite bière et nous ne pouvons dire qu’une chose «  on est content ».

Franck


Le Pouliguen

Samedi 12 mai 2012
BM 17h PM 22h20 Coeff 54
Vents annoncés NE 4b

Yannick, Françoise, Viviane, Sylvain, Pierre-Dominique, Anny, Cathy, 
Martine, Hervé, Michel, Alain, Franck, Christian, Mélanie.

de la baie du Scall au Pouliguen à Porlin au Croisic


Nous chargeons les bateaux et prenons la route du Pouliguen pour un départ depuis la Baie de Scall pour une ballade le long de la côte sauvage en raison du vent d’est  et ce malgré un coefficient de 60 et une basse mer à 17h00. Nous embarquons sous le soleil
Et virons à tribord en sortant du mouillage direction la baie de la Govelle où le vent nous rattrape sur ce spot de surf peu abrité. Puis nous longeons la côte empruntant les passages libres avec quelques crochets au large pour éviter les pêcheurs. Nous sommes accompagnés par Mélanie qui a déjà navigué et souhaite reprendre, elle écoute les conseils de Franck lui montrant la mer si calme pour découvrir au détour du rocher suivant un kayak à l’envers . Le groupe s ‘étire et se reforme au gré des baies, nous passons le port de Batz avant de traverser la baie de la Barrière  pour faire un arrêt au niveau de Port Lin. Quelques personnes en profitent aussitôt pour se lancer dans une série d’esquimautages, certes le style est toujours perfectible mais le virus tenace. Nous avons également le loisir de voir le navire câblier René Descartes en train de poser et d’ensouiller un câble entre le Croisic et la zone d’essais de l’Ecole Centrale de Nantes. Pour ceux qui souhaitent plus de précisions, se référer à l’AVURNAV zone Yeu n° 1740/2012. Site Prémar Atlantique
Nous reprenons le chemin du retour avec cette fois ci le vent de face sensible à l’ouvert des baies mais sans commune mesure pour les vétérans du Croisic.Une fois à la baie de Scall les joyeux esquimauteurs qui avaient eu le temps de remonter en température sont repartis pour une séance mode rinçage, tandis que Mélanie sur les conseils de Pierre-Dominique testait le dessalage et la remontée dans le bateau avec assistance une manœuvre de base à maitriser pour profiter plus sereinement des ballades.
La remontée de la plage au parking permet d ‘étirer les bras avant de passer des affaires sèches de charger les bateaux. Ensuite seulement nous pouvons goûter tout en organisant une réunion logistique en vue de la prochaine rando.Mais il est temps de rentrer au club car avec le rangement certains auront déjà un apéro de retard en arrivant à la maison.
A signaler pendant la séance; Un fervent défenseur de la pagaie européenne est passé à l’ennemi et a été vu maniant une Trad. de grâce ne lui présentez pas de harpon , le connaissant bien on peut craindre le pire.

Hervé

lundi 7 mai 2012

La Banche

La Banche 06 mai 2012 Coeff 108 
BM 11h49 PM 17h35 
Marie-Laure, Philippe, Bruno, Sylvain, Christian 


C’est un bon coefficient de marée pour aller taquiner le crabe et le dormeur sur le plateau de la Banche.
Nous partons de Bonne Source à 9h, le ciel est dégagé, Il y a un vent d’ouest 3b, la mer est calme.
Nous gardons un rythme raisonnable mais bien soutenu, nous parcourons les 7 miles nautiques en 1h30, avec une petite pause à 10h. 11h30 Nous arrivons sur le plateau non encore découvert. Nous mettons cap sur le bout de la jetée, en longeant les roches pour ne pas risquer d’être échoués. Le plateau se découvre rapidement, Nous enfilons nos tenues de pêcheurs a pied pour arpenter la zone. Sous chaque caillou retourné, nous trouvons bien étrilles et dormeurs mais hélas beaucoup trop petits pour être ramassés. Nous abandonnons la pêche, pour prendre notre pique-nique, le dos à la jetée bien à l’abri du vent, puis nous pensons au départ. L’eau est sur le plateau et les bateaux commencent à flotter quand nous sommes fins prêts pour le départ.
Il est 13h30. Le vent est toujours en latéral, mais nous sommes légèrement au portant. La visibilité est très bonne Nous mettons cap un peu plus à l’ouest pour anticiper la dérive due aux vent et à la marée montante. Nous visons d’abord les immeubles de La Baule, puis les Evens dès que nous pouvons les distinguer. Le bon cap est contrôlé par le GPS.
Nous arrivons sur la plage de bonne source un peu après 15h accueillis par Viviane, bredouilles mais heureux de cette traversée.
Christian

Traversée de L'estuaire

Traversée de l’estuaire 5 mai 2011
PM 16h55 Coeff 102 
Yannick, Jean-Claude, Anny, Pierre-Dominique, Philippe, Viviane, Martine, Hervé, Jean-Luc, Eric, Françoise, Christian, Michel, Alain



C’est un gros coefficient de marée, il y a aussi un peu de vent.
Nous décidons de traverser l’estuaire de la Loire.
Après l’embarquement, nous nous regroupons à la cardinale Sud face au phare de Villès, puis nous entamons un bac face au large, pour traverser rapidement le chenal. Nous terminons ce bac en aval des Morées. Nous continuons vers St-Brevin, sans aller trop près de la plage, puis nous remontons la côte face au large pour traverser au-delà des Bouchots. A ce niveau de marée, nous risquons de ne pas voir les piquets recouverts par la marée, et prendre ainsi le risque d’abîmer nos bateaux. Puis nous entamons le bac du retour face au fort courant dû au fort coefficient de marée et au vents qui ne nous sont pas non plus favorables. Nous observons en permanence le trafic dans le chenal, Un navire vu au large ou à la sortie du port arrive beaucoup plus vite qu’on puisse l’imaginer. Il ne faut entamer la traversée du chenal qu’à coup sûr, et attendre le passage des navires aperçus, même de loin.
Ce bac est très physique, il ne faut pas mollir, après cet effort long et soutenu, nous terminons la traversée face à l’éolienne. Nous avons bien dérivé. Le dernier bord se fait au portant.
Christian


vendredi 4 mai 2012

La rivière d'Auray

Mardi 1er mai 2012 - Rivière d'Auray


Anny, Francoise, Marie-Laure, Martine, Viviane
Christian, Gérard, Hervé, Pierre-Dominique, Philbi, Phiphi, Roger.


Rendez-vous était donné à 8H au club et nous partons comme prévu à 8H30 avec l'arrêt habituel à Herbignac pour prendre Hervé.
10H30 nous sommes sur l'eau sous un soleil encore bien caché par les nuages mais de jolis coins de ciel bleu nous attendent au loin.
Le vent annoncé à 20 km/h de Sud-Sud-est est bien là et nous l'avons de travers pour le premier bord avec un peu de courant contre pour atteindre l'entrée de la rivière d'Auray.
Nous mettons le cap sur la pointe Locmiquel en serrant à la cote pour limiter l'effet du courant.
Les derniers mètres sont physiques et nous entrons enfin dans la rivière d'Auray ou le vent et le courant nous poussent avec de petits surfs bien agréables.
Mais la vigilance reste de mise même si le trafic est réduit, il faut se regrouper au moment de croiser les autres bateaux.
En arrivant à hauteur de la rivière d'Auray, certains souhaitent aller voir cet agréable petit hameau et nous faisons un crochet par le port du Bono, petite pause boisson, grignortes et photos de groupes.
Nous repartons en rasant la berge afin de minimiser l'impact de la marée montante qui nous permet de reprendre notre rythme une fois de retour sur la rivière d'Auray et nous arrivons sans soucis à Port St Goustan à 13H pour le pique-nique sous le soleil malheureusement parfois voilé par les nuages.
En dessert Hervé (merci à Mme) nous offre un délicieux pain d'épice maison.
Comme la renverse tarde à se faire sentir, nous prenons notre temps et repartons vers 14H30 en optant pour raser la rive droite afin d'être abrités au mieux du vent que nous aurons de face.
Le retour est donc un peu plus physique mais le courant de la descendante nous aidera un peu.
A la pointe de Fort Espagnol nous décidons de traverser en faisant un bac et rejoignons la rive gauche.
Malheureusement j'ai du mal à digérer mon pique-nique, Gérard me prend donc en remorque avant le passage de la pointe du Bair,
Nous quittons la rivière et le courant ne nous est pas trop défavorable et nous atteignons facilement la pointe de Locmiquel.
Gérard n'est même pas ralenti par "la remorque" nous sommes devant ce qui permettra au reste du groupe d'admirer notre passage de cette pointe où nous sommes bien déportés
Mais en ramant ferme, nous regagnons notre point de départ, Pointe de Berchis à où nous attendent Danielle et Raymonde sous un soleil printanier.
Il est 17H30 nous avons navigués 3h et 2h30 le matin et parcourus 14 miles environ!
Christian débarque rapidement pour aller chercher la remorque et après le chargement de celle-ci c'est la traditionnelle collation avec un délicieux far aux pruneaux confectionné par Anny.
Viviane