lundi 24 juin 2013

Les Evens depuis le Pouliguen

Samedi 22 Juin

Françoise, Mélanie, Roger, Thierry, Alain L, Franck

BM10h25 PM 16H42 Coeff.90
Vagues  S/O    1m à 1.25m

Vent 16/21 N 5 Beaufort

Le temps ce matin a été très humide. Cela explique sans doute, conjugué  avec un vent fort soutenu, qu’il y ait peu de pratiquants à notre sortie hebdomadaire, surtout comparé au nombre habituel largement supérieur.
Ce mauvais temps aurait-il eu raison de la pugnacité des kméristes émérites qui ont bravé les éléments naturels  tout cet hiver ?
Nous étions quand même 6 au club, intéressés pour sortir, et avons eu la visite lors de ce RDV de Martine en quête d’informations pour le week-end prochain, dont les organisateurs Anny et Pierre Dominique, ont également fait un petit détour au club pour distiller les dernières infos.
Direction Le Pouliguen et sa petite plage bien connue maintenant à côté du club de voile, à partir de laquelle nous embarquerons.
Nous sommes surpris de voir un plan d’eau aussi calme. L’effet Pointe de Penchâteau  joue à fond.
Nous avons prévu d’aller jusqu’aux  EVENS, puis de rentrer jusqu’au fond de baie et de profiter de la marée haute pour (re)découvrir des trésors cachés dans l’architecture balnéaire  des villas bordant la baie du Pouliguen (et oui à l’origine, cette baie portait le nom de baie du Pouliguen).
Le démarrage se fait en douceur, mais rapidement on retrouve des vagues de plus en plus hautes en allant vers le large. Nous n’irons pas nous risquer vers la Pointe de Penchâteau.
Nous apercevons de temps en temps l’île au gré des montées et descentes (avec l’accent suisse).
Mélanie s’en sort bien, mais sera plus tendue au moment de virer pour partir en surf au-dessus des Guérandaises. Franck  craignait de s’engager dans cette direction, connaissant les déferlantes qui « s’essaiment » facile dans le coin ; mais le niveau d’eau était suffisant pour ne pas se faire trop peur, et Françoise en tête, prenant la précaution de ne pas trop raser le bord N/E de l’île.
Petite pause sur l’eau à l’abri de l’îlot, histoire de faire retomber un peu la pression. Avec ce coefficient et ce temps, on se dit que l’ensemble de la partie plage sera recouverte à marée haute.
On aimerait bien repartir avec les vagues aux fesses, mais cela nous ferait atterrir du côté du port de Pornichet, et avec ce vent, le retour aurait été  bien trop long.
Nous changeons d’allure avec cette fois des vagues bâbord. Il faut rester vigilant, mais cette vigilance s’atténue au fur et à mesure que l’on s’approche du fond de la baie. Nous arriverons au niveau du casino de la Baule. Les vagues au bord ne sont pas très hautes, aussi après quelques essais, nous repartons en direction de notre point de départ.
La fatigue se fait sentir pour Mélanie malgré ses escorts boys, Thierry et Roger. Pour finir ce dernier bord, Franck  sort un bout de remorquage qu’il  accroche au Nuka (et en l’absence de Martine, c’est Thierry qui s’essaye à l’Xcape S).
Ce tandem avance parallèlement au bord, tandis que les 4 autres filent directement en direction de la plage. Le duo arrive à proximité des villas pouliguennaises  surplombant le côté Ouest de la baie.
C’est assez rare que l’on puisse s’approcher des murs de protection contre la mer bordant les propriétés. La marée haute et le coefficient nous permettent de profiter de ces points de vue inhabituels à partir de l’eau. On récupère grâce aux abricots de Mélanie tandis que les autres viennent nous rejoindre. Puis on s’engage dans une petite remontée à l’abri du vent, sans vagues, et sous un petit soleil…un plaisir de finir comme cela.
A l’arrivée, Françoise nous trouve une eau pas trop ragoutante, et nous effectuons à trois quelques esquimautages, suivis pour Françoise de tentatives de remontée dans son kayak sans paddle float…rien d’évident alors même que l’eau est plate.
Francoise s’essayera une prochaine fois au Re-Entry & Roll. Roger était à deux doigts de tenter un eskimo….en le titillant un peu…
Portage ridicule, remorque à proximité,….mais voilà que Roger se prend les pieds… dans le regard d’eaux usées en traversant la route et s’affale avec le bateau de Françoise. Plus de peur que de mal, l’un comme« l’autre ».
Comme d’habitude, on finit avec un brin de soleil et des gâteaux délicieux. Retour au club sans Françoise et Alain et lavage rapide des kayaks, aidé par Michel-b (plates excuses), qui pensait  glaner des renseignements pour le week-end prochain auquel il s’est inscrit.
Au risque de se répéter, une de plus au compteur, et on est content.
Franck

jeudi 20 juin 2013

Rando à Groix.

Sortie à Groix.

Le 15 et 16 juin 2013

 Martine, Françoise, Christian, Alain, Franck, Hervé.

Samedi 15

Avec une météo changeante tout au long de la semaine entrainant même un report du défi des Courreaux c'est à six que nous prenons la route de Gâvres ce samedi matin. Nous arrivons sur le parking du port et partons à pieds voir le plan d'eau, les rafales de vent sont ressenties, quelques drisses commencent à chanter, les voiliers accusent une bonne gîte et des moutons apparaissent sur les crêtes des vagues mais l'envie est intacte. Nous décidons d'embarquer, de naviguer, d'évaluer, le retour au portant toujours possible.
Nous mettons à l'eau sur la grève à l'est du port sur une eau calme et profitons du courant de jusant de la mer de Gâvres. Passés la dernière jetée nous prenons le vent et les premières vagues de face, l'échauffement est terminé on entre dans le vif du sujet. Le groupe navigue de concert derrière un éclaireur et nous faisons des rotations, la progression est correcte GPS à l'appui, et aux Errants à la sortie de la passe du Sud nous mettons le cap sur Port-Tudy. La traversée se poursuit et au bout d'environ deux heures nous mettons le pied sur la plage à l'est de Port Mélite. C'est sous un franc soleil que nous déjeunons tranquillement avant de reprendre la mer pour tenter de suivre le programme initial.
Nous longeons la plage des grands sables qui se trouvait auparavant plus au sud- est, sous le fort de Surville et du feu de la Croix et qui se déplace au gré des grosses tempêtes telles celles de 1987 et 1994. Nous passons les sables rouges pour arriver sur la Pointe des Chats où nous découvrons qu'ils sont aujourd'hui d'humeur joueuse.
La basse mer fait que les vagues se brisent sur les hauts-fonds nombreux dans le secteur, le passage s'effectue entre la pointe et la cardinale ouest puis nous prenons large pour éviter le fond de la baie de Locmaria, ce n'est pas un jour pour le rase cailloux la houle du large se fait bien sentir. Nous progressons en surveillant du coin de l'œil la tourelle tribord d'entrée à Locmaria , puis nous continuons en direction de la pointe de l'Enfer, la mer semble se creuser encore et comme sur un manège de chevaux de bois nous montons et descendons,apparaîssants et disparaîssants derrière les vagues. Une vague plus joueuse que les autres déferle et me fait réviser mes appuis, avant d'arriver pratiquement à l'alignement de la Pointe de l'Enfer et du château d'eau. L'heure tourne et au vu du trajet restant, et pas le plus facile, nous décidons de faire demi-tour et de modifier le programme afin de ne pas griller toutes nos cartouches pour le lendemain. Le retour se fait donc au surf dans ces belles vagues et tout le monde se fait plaisir preuve que les séances du samedi dans les surfs de plage donnent de l'aisance, de la confiance.
Nous repassons la Pointe des Chats pour retrouver le plan d'eau abrité et finalement débarquer à l'est de l'île, le temps de remonter les bateaux et de se changer toujours sous le soleil qu'il est l'heure de goûter au muscadet de Martine pour arroser sa double première : traversée et bivouac. Quelques rats en profitent pour s'inviter au festin et repartent avec le pain de Françoise. Nous enchaînons avec le punch de Franck, double ration pour ne pas partir bancal puis il est temps de préparer le diner qui se terminera par un gâteau à la banane reconstituant. Après avoir planté les toiles et rangé soigneusement les effets et les vivres, nous partons pour une ballade digestive sur le sentier côtier pour découvrir le feu de la Croix puis les lumières de la côte à la tombée de la nuit, instants magiques avant de redescendre sur la plage et de se mettre au lit. A noter que la température est nettement plus douce que lors de nos derniers bivouacs. Allez! On éteint la frontale et bonne nuit à tous.
La première journée nous avons parcouru 12 nm.
Les îliens, les Groisillons étaient aussi surnommés les Greks (grek = cafetière en breton) car à Groix il y avait toujours du café de prêt pour réchauffer le marin. Ceci explique sans doute pourquoi nous retrouverons le nom de Grec sur plusieurs boutiques lors de notre ballade dans l'île.
Hervé

Dimanche 16

La nuit fut calme. Aucune visite inopportune, peut-être celle de Ratatouille et de son compagnon (il s’agit de 2 rats des champs très curieux), aperçus la veille au moment de l’apéritif.
Ah  si, à noter, l’atterrissage d’un goéland sur la tente d’Alain, vite mis en fuite de peur qu’une fiente vienne souiller sa belle et robuste tente Vango.
Le lever fut plus matinal pour les Pieds Nickelés  (enfin seulement 2 sont nickelés) et la palme revient comme d’hab à Hervé sur les coups de 7h00. Le reste de ce petit groupe n’a pas été beaucoup en reste, car aux environs de 8h, toutes les tentes se pliaient et c’est tant mieux en mode bivouac, question de discrétion.
Une fois le petit déjeuner avalé, et avec le soleil SVP, nous prenons la direction de port Tudy par le sentier côtier. Cette marche nous permet d’apprécier, à partir de beaux points de vue, l’ensemble de la côte continentale et constatons que la mer s’est apaisée depuis hier.
Nous passons à Port Melite et découvrons peu après le camping municipal, ma foi très agréable, mais qui pour nous kayakistes nous obligerait à un portage délicat et dont la porte d’accès à partir de la mer nous est apparue très confidentielle lors de notre rase cailloux de l’après midi.
Hervé et Franck en surplomb de la Pointe du Spernec observent deux apnéistes qui en l’espace de 5 minutes viennent de collecter 4 araignées (nous sommes qu’à 500 m du port).
Nous descendons au port dont l’atmosphère est très agréable avec cette légère douceur de l’air et dont les terrasses des cafés accueillent quelques clients, qui comme nous apprécient la quiétude du lieu et ce d’autant plus que le premier bateau venu du continent n’a pas encore accosté. Celui-ci arrivera pendant cette pause café et ne transporte d’ailleurs que peu de « troiadien ». Si le Défi des Coureaux  n’avait pas été annulé la veille, il y aurait peut-être eu une effervescence bien autre.
Nous remontons la rue du Gal de Gaulle en direction du bourg et passons devant TyBeudeff , haut lieu de l’île grâce à son gérant Alain STEPHANT qui a repris ce bistrot de sa grand-mère  en 1972, et connu des marins du monde entier, en devenant l’un des pubs les plus fameux entre les Scilly et les Açores.
Les filles elles, caracolent en tête dans cette rue qui est plus facile à descendre qu’à monter. Nous faisons le tour de l’église et des nombreux commerces qui la cernent alors que les cloches annoncent le début de la messe. L’été, l’ensemble de ce petit secteur est fermé à la circulation automobile.
Nous quittons les lieux en repartant  plein Ouest en direction de Locmaria. A 2 carrefours, dont le premier dénommé « L’Apéritif » nous tournons à gauche, pour nous retrouver à port Melite en étant passés préalablement par l’Auberge de Jeunesse  constitué d’un alignement de bunkers, très peu visibles, sauf à renter dans l’enceinte, ce que nous fîmes pour aller retrouver le sentier côtier.
 Nous retrouvons nos kayaks vers 11h20 après cette petite balade de près de 7.5 kms.
Nous décidons de manger à suivre, alors même, que l’envie n’est pas là pour tous ; mais sachant ce qui risque de nous attendre l’après-midi…l’appétit vient en mangeant.
Nous embarquons sur les coups de 12h30 avec l’idée première de pousser jusqu’au Port Melin, endroit  qui devait être notre coin de bivouac si nous avions fait le tour de l’ile la veille.
Nous passons devant Port Tudy, découvert à pieds le matin, et continuons de longer la côte Nord  pour entrer dans Port Lay qui serait selon les dires le plus petit port d’Europe (sans bien sûr vouloir blesser les Normands qui eux penchent plutôt pour Port Racine).
Besoin de ne pousser personne, pour découvrir en flânant le reste de cette côte qui nous fera arriver jusqu’à  la pointe N/O de l’île Pen Men , en passant sous la Pointe du Grognon puis le sémaphore de BegMelen .
 Nous sommes allés découvrir Port Melin et on peut dire que l’endroit n’est pas très accueillant, avec de la place potentielle (uniquement sur le chemin côtier) que  pour 3 tentes au maximum. Mais  surtout ,un endroit très encaissé et dominé par une masse de béton  avec le barrage du vallon de Kerlivio qui sert pour l’alimentation en eau de l’île, construit en 1965 par une quinzaine de maçons venus du Portugal dont5 sont restés habiter sur l’ile à l’issue des travaux, pour représenter en 2005, eux et leurs enfants 5% de la population Groisillonne.
Nous avions prévu initialement pour le retour  sur le continent  de revenir sur nos « pas » avant de s’engager pour une traversée en pointant directement Gâvres ; en espérant  avec  ce  vent  E/S/E  ne pas trop dépaler.
Après réflexion, nous nous sommes dit pourquoi ne pas profiter de cette houle résiduelle (la veille ce devait être quelque chose) pour rejoindre au plus court la côte continentale.
 Quel plaisir que cette traversée… Avec la conjugaison de la houle et des vagues de vent de plus en plus fortes en s’éloignant de l’île, nous nous sommes vraiment amusés, avec une navigation vivante, dès lors que nous arrivions avec notre kayak à épouser les reliefs de l’élément liquide.
Cette directissime de 3.6 mn fut bouclée en un rien de temps, pour aller effleurer la Pointe du Talud.
 La remontée fut plus laborieuse avec un vent quasi de face et se renforçant. Il a fallu déployer beaucoup d’énergie (la contrepartie de cette traversée  impromptue) pour remonter le bord de côte, jusqu’à ce que Alain ait la bonne idée, après ce rush, de faire une courte pause à la plage du Perello, lieu d’arrivée des nageurs et kayakistes du défi des Coureaux.
Et c’est reparti, toujours en lutte contre Eole, jusqu’à s’abriter des roches découvertes du Plateau de Kerpape, nom donné au Centre de Rééducation Fonctionnelle bien connu dans la région situé à terre, juste en face.
Nous visualisons bien notre objectif, l’entrée de la Petite Mer de Gâvres. Il nous faudra avant, franchir l’entrée de la rade de Port Louis  en se méfiant non pas du courant (nous sommes quasiment à l’étale), mais des nombreux bateaux notamment des voiliers rejoignant leur port d’attache.
Nous sommes heureux d’arriver aux pontons du port de Gâvres et nous dirigeons vers notre plage de départ (il est aux environs de 17h). Malheureusement, notre arrivée s’avère « vasouillarde ». Franck propose alors d’emprunter une cale longeant le côté Est de la jetée Est du port (vous suivez) ne pouvant servir qu’à des annexes du fait de sa faible largeur. L’idée est adoptée et c’est comme cela, en remontant les kayaks en haut de cette cale, soit à proximité immédiate de la capitainerie, que l’on évite un portage fastidieux, surtout en pouvant ramener la remorque de Philippe (merci Philippe pour ce prêt) et  la voiture, à proximité immédiate de nos kayaks.
Cette navigation de 4h30 en tout, nous aura fait faire une distance de 12.5 mn.
On décharge les bateaux sous le soleil, suivit d’une collation, qui  on peut le dire,  fait jalouser l’ensemble des clubs du département, surtout avec un cake aux fruits confits réalisé par l'épouse d'Hervé, et qui a permis à cette sortie d’être tout prêt de la note maximale (qui n’est pas connue d’ailleurs et donc en conséquence ne sera jamais atteinte, ce qui ouvre de grandes perspectives à tous les organisateurs en sommeil).
Le retour fut sans embouteillage, et encore, grâce à Alain, fut facilité, car son retour en Loire Atlantique (non prévu à l’origine) nous a permis de ne pas se retrouver avec personnes et bagages dans une seule voiture.

Sans vouloir trahir mes compagnons d’excursion, je pense que nous pouvons nous laisser aller, en disant  «  on est content, on a fait ce qu’il fallait faire » (dicton Ouessantin).
Franck




dimanche 9 juin 2013

Base de Villès-Pointe de la Lande

Sortie mer du 08/06/2013

Villes-Martin, Pointe de la Lande.

Viviane, Marie-Laure, Martine, Anny, 
Pierre-Dominique, Franck, Phiphi, Michel L, 
Michel B, Alain, Marc, Éric, Yannick, Hervé.

BM; 11h45, PM; 17h19. Coef 76.

C'est par un temps lourd que nous prenons la direction de la base nautique de Villès, Marc tracte la remorque et le parking se trouve vite plein entre les véhicules des kayakistes, la remorque de planches de la base, celle des yoles de mer de l'aviron et pour finir la remorque avec la pirogue du club. Nous embarquons tranquillement et remontons vers la zone de courant au droit du phare de Villès juste pour voir avant de repartir en longeant le bord marée montante oblige.Yannick ressent des douleurs au niveau des côtes et préfère débarquer. Nous naviguons entre le rocher de la Rougeole et le rocher du Lion puis sous les pêcheries et au plus près des plages grâce à une mer vraiment calme.
Nous passons sous le phare de l'Aiguillon où Narcisse Pelletier fut gardien en 1880/1890 après une jeunesse fort mouvementée (voir livre ;17 ans chez les sauvages), nous doublons la pointe de l'Eve la jetée de Saint-Marc pour ensuite jouer dans les rochers de la pointe de Chémoulin. Nous nous arrêtons après la pointe de la Lande au début de la plage de Sainte-Marguerite où certains font des changements de montures; Phiphi qui testait le Xcape change pour l'alaw bach tcc de Marie-Laure tandis que Martine après avoir bien dragué...du sable lors de son arrivée avec l'Okley embarque dans le Kitiwek de Marc.
Le groupe prend le chemin du retour après être passé pour certains sous l'arche de la pointe, le courant est portant mais le vent de face est encore bien présent,nous prenons plus au large, les yoles de mer sont également sur le retour. Nous nous étalons un peu avant de nous regrouper derrière la pointe de l'Eve où le courant semblait déjà contre. Le dernier bord s'effectue selon plusieurs options; à terre , au large voir entre les deux pour, au final, voir celui qui était le plus au large gagner d'une courte tête.
La partie détente esquimautages appuis divers et variés a été agrémentée cette fois ci par quelques exercices préconisés par Gordon Brown pour acquérir de l'équilibre dans son embarcation; à savoir faire un 360 assis derrière l'hiloire (pas en un seul mouvement je vous rassure).

Nous débarquons en même temps que les yoles dont les équipages semblent fatigués avant de finir par le goûter, moment de convivialité fort apprécié avant le retour au club. Le temps est noir le ciel gronde, l'orage menace et il pleut sur la route du retour, mais la chance est avec nous car nous pouvons rincer éponger et ranger les bateaux juste sous quelques gouttes.

Hervé

dimanche 2 juin 2013

La Pointe du Castelli

Sortie mer du 01,06,2013.

La pointe du Castelli.

Anny, Françoise, Viviane, Marie-Laure, Martine,
Pierre-Dominique, Michel L, Michel B, Alain, Phiphi, Joël,
Yannick, Christian, Franck, Xtian, Alex, Sylvain, Hervé.

PM 12h43 coef 58, BM 18h06.

Le départ se fait depuis le petit port de Lérat où le stationnement est encore facile à ce moment de la saison. En parlant de saison il faut signaler que le temps est calme et ensoleillé avec une température en hausse par rapport aux dernières sorties. L'embarquement se fait progressivement et le groupe s'étire au gré des envies: les uns au ras des rochers découverts, les autres plus au large certains mettent en pêche. Nous croisons nos premiers pêcheurs à la sous marine vers les Basses du Bichet puis au niveau de la Pointe du Castelli après un regroupement nous naviguons au plus près de la côte au gré des coulées entre les rochers. Nous pénétrons dans le port de Piriac sur un petit train de vagues et après une courte attente nous assistons au déclenchement du seuil maintenant le port en eau lors de la basse mer. Nous repartons du port cap au NNE vers l'eau libre en montant un peu en régime le nez au vent et face à la vague puis la pendule tournant nous virons au SO et rentrons en vagues de ¾ AR en laissant Le Grand Norven(cardinale N) et la tourelle Le Rohtrès à bâbord. Moyennant quelques surfs nous retrouvons nos pêcheurs et après un dernier regroupement sous le Castelli nous repartons vers Lérat. L'arrivée dans le port malgré la basse mer donne lieu aux traditionnels exercices; esquimautages divers et variés et embarquements idem.
La suite est également classique, le franc soleil en plus, c'est à dire un bon goûter avec une mention TB pour le gâteau de Perrine apporté par Alex.
Puis c'est le retour au club pour un rinçage du matériel et un rangement qui nous poussent à une heure avancée. A signaler une sortie découverte pour Christian, qui a pu faire une sortie « courte »
et moyennement intense sur une mer belle qui l'incitera peut-être à signer la saison prochaine.

Hervé