Samedi 22 Juin
Françoise,
Mélanie, Roger, Thierry, Alain L, Franck
BM10h25 PM 16H42
Coeff.90
Vagues S/O 1m à
1.25m
Vent 16/21 N 5 Beaufort
Le temps ce matin a été très humide. Cela explique sans
doute, conjugué avec un vent fort
soutenu, qu’il y ait peu de pratiquants à notre sortie hebdomadaire, surtout
comparé au nombre habituel largement supérieur.
Ce mauvais temps aurait-il eu raison de la pugnacité des
kméristes émérites qui ont bravé les éléments naturels tout cet hiver ?
Nous étions quand même 6 au club, intéressés pour sortir, et
avons eu la visite lors de ce RDV de Martine en quête d’informations pour le
week-end prochain, dont les organisateurs Anny et Pierre Dominique, ont
également fait un petit détour au club pour distiller les dernières infos.
Direction Le Pouliguen et sa petite plage bien connue
maintenant à côté du club de voile, à partir de laquelle nous embarquerons.
Nous sommes surpris de voir un plan d’eau aussi calme.
L’effet Pointe de Penchâteau joue à
fond.
Nous avons prévu d’aller jusqu’aux EVENS, puis de rentrer jusqu’au fond de baie
et de profiter de la marée haute pour (re)découvrir des trésors cachés dans
l’architecture balnéaire des villas bordant
la baie du Pouliguen (et oui à l’origine, cette baie portait le nom de baie du
Pouliguen).
Le démarrage se fait en douceur, mais rapidement on retrouve
des vagues de plus en plus hautes en allant vers le large. Nous n’irons pas
nous risquer vers la Pointe de Penchâteau.
Nous apercevons de temps en temps l’île au gré des montées
et descentes (avec l’accent suisse).
Mélanie s’en sort bien, mais sera plus tendue au moment de
virer pour partir en surf au-dessus des Guérandaises. Franck craignait de s’engager dans cette direction,
connaissant les déferlantes qui « s’essaiment » facile dans le
coin ; mais le niveau d’eau était suffisant pour ne pas se faire trop
peur, et Françoise en tête, prenant la précaution de ne pas trop raser le bord
N/E de l’île.
Petite pause sur l’eau à l’abri de l’îlot, histoire de faire
retomber un peu la pression. Avec ce coefficient et ce temps, on se dit que
l’ensemble de la partie plage sera recouverte à marée haute.
On aimerait bien repartir avec les vagues aux fesses, mais
cela nous ferait atterrir du côté du port de Pornichet, et avec ce vent, le retour
aurait été bien trop long.
Nous changeons d’allure avec cette fois des vagues bâbord.
Il faut rester vigilant, mais cette vigilance s’atténue au fur et à mesure que
l’on s’approche du fond de la baie. Nous arriverons au niveau du casino de la
Baule. Les vagues au bord ne sont pas très hautes, aussi après quelques essais,
nous repartons en direction de notre point de départ.
La fatigue se fait sentir pour Mélanie malgré ses escorts
boys, Thierry et Roger. Pour finir ce dernier bord, Franck sort un bout de remorquage qu’il
accroche au Nuka (et en l’absence de Martine, c’est Thierry qui s’essaye à
l’Xcape S).
Ce tandem avance parallèlement au bord, tandis que les 4
autres filent directement en direction de la plage. Le duo arrive à proximité
des villas pouliguennaises surplombant
le côté Ouest de la baie.
C’est assez rare que l’on puisse s’approcher des murs de
protection contre la mer bordant les propriétés. La marée haute et le
coefficient nous permettent de profiter de ces points de vue inhabituels à
partir de l’eau. On récupère grâce aux abricots de Mélanie tandis que les
autres viennent nous rejoindre. Puis on s’engage dans une petite remontée à
l’abri du vent, sans vagues, et sous un petit soleil…un plaisir de finir comme
cela.
A l’arrivée, Françoise nous trouve une eau pas trop
ragoutante, et nous effectuons à trois quelques esquimautages, suivis pour
Françoise de tentatives de remontée dans son kayak sans paddle float…rien
d’évident alors même que l’eau est plate.
Francoise s’essayera une prochaine fois au Re-Entry &
Roll. Roger était à deux doigts de tenter un eskimo….en le titillant un peu…
Portage ridicule, remorque à proximité,….mais voilà que
Roger se prend les pieds… dans le regard d’eaux usées en traversant la route et
s’affale avec le bateau de Françoise. Plus de peur que de mal, l’un
comme« l’autre ».
Comme d’habitude, on finit avec un brin de soleil et des
gâteaux délicieux. Retour au club sans Françoise et Alain et lavage rapide des
kayaks, aidé par Michel-b (plates excuses), qui pensait glaner des renseignements pour le week-end
prochain auquel il s’est inscrit.
Au risque de se répéter, une de plus au compteur, et on est
content.
Franck
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