samedi 30 août 2014

de Sorloc à l'ïle Dumet

Samedi 30 août 2014
Au Croisic BM 14h22 PM 20h02
O 3B virant ONO

 Martine, Françoise, Agnès, Céline
Hervé, Franck, Philippe, Michel, Alain, Eric, Christian



Aujourd’hui, j’ai la lourde mission d’écrire le compte rendu ! une première ! mais la sortie d’aujourd’hui fut aussi pleine de « première » pour moi alors une de plus ou une moins, je suis ravie de pouvoir jouer des doigts sur le clavier pour narrer nos aventures maritimes !... d’autant que c’est quand même beaucoup plus facile que de pagayer pendant des heures !
Grâce à une organisation sans faille d’Hervé, nous avons fait ce samedi une balade à la journée. Rendez-vous à 8h30 au club, destination : l’île Dumet.
Au point d’embarquement, sur la plage au nord de la point de Sorloc, Hervé, Françoise et Alain nous attendaient. Nous avons mis à l’eau vers 9h45… c’est qu’il a fallu un peu plus de temps que prévu pour amener les bateaux car malgré un accès voiture, notre chauffeur de remorque s’est garé un peu loin … sans doute dans un esprit d’échauffement collectif des bras ... ce qui a bien fonctionné d’ailleurs.
Dès notre sortie, et alors que nous voyons l’ile droit devant, nous filons sur la droite … explication prise auprès d’Hervé à notre première pause : nous allons faire une boucle pour allonger le bord du matin … et puis aussi nous allons aller chercher plus haut le courant de la Vilaine qui devrait nous porter tout seul vers l’île … mais à présent, comme cette sortie, bien que la première à la journée, était ma 5e avec le groupe, je commence à comprendre … qu’il faut savoir lire entre les lignes !
Exemples sur quelques sorties passées :
-             -  au retour nous aurons le vent arrière et ça ira tout seul 
    ce qui s’est vraiment passé : au retour, avec la marée qui a changé de sens, nous avons eu à nouveau le vent de face
-             -  après la pointe, il y a moins de vague :
   ce qui s’est vraiment passé : on m’a annoncé cela bien avant la pointe … du coup, j’avais jamais l’impression de sortir des vagues qui allaient dans tous les sens
-             -  nous allons nous faire porter par le courant de la Vilaine
ce qui s’est passé vraiment : je n’ai pas trouvé le courant … il y en avait vraiment un ???

Bref, nous voilà donc partis en longeant la côte pour rejoindre les eaux territoriales du Morbihan … le groupe s’étale alors un peu mais pas tant que ça sur cette première partie.
Ensuite, nous prenons la courbe pour tenir enfin le cap sur l’île. Christian me rassure : ne t’inquiète pas, elle te parait très loin comme ça mais en fait, c’est un effet d’optique. A un moment, tu vas soudain la voir super grande et on sera tout près… D’accord, alors je m’accroche mais tout en sérénité …  je cherche à travailler mon mouvement de pagaie... mais bon, pas toujours évident de contrôler en même temps les bras, le mouvement de la pagaie, je pousse sur mes cales pieds en synchronisation, il faut tourner sur les épaules et ne pas tirer sur les bras, il faut planter sa pagaie au niveau de ses pieds… et bien sûr en même temps, il faut tenir le cap … gîter ou bien pagayer en grand cercle pour remettre le bateau dans le cap … c’est beaucoup d’informations et d’actions et au bout d’un moment, l’écart entre moi et le groupe s’agrandi. Mais je ne suis pas inquiète, je continue à m’appliquer au mieux et je profite de ces sensations que j’adore sitôt que je suis sur l’eau : le bateau qui monte et qui descend sous moi, le splash qu’il fait lorsqu’il retombe après une vague un peu plus grosse, le goût de la mer sur mes lèvres, l’odeur maritime dans l’air… et j’observe la côte qui défile à droite et à gauche … et je garde le cap …
Réjouissance : devant moi le groupe se rassemble pour une petite pause ! un petit coup et zou c’est reparti ! et oui, c’est ça d’arriver bonne dernière, la pause est toujours plus raccourcie ! mais c’est égal ! je redémarre à mon rythme. Eric vient pagayer à ma hauteur et, galant pagayeur, il me prête sa pagaie !! et là, soudain ! c’est magique … j’ai l’impression de ne plus avoir d’altères au bout des bras mais un instrument de musique, léger, doux et malléable ! je me sens à nouveau pleine d’une énergie nouvelle et je comprends beaucoup mieux pourquoi tous les autres ont des pagaies perso !!! ça sera sans doute mon prochain investissement à très très brève échéance.
Enfin, nous accostons sur la plage nord-est de l’île …. Plus à l’abri aujourd’hui que celle de l’anse de Port-Manès… les premiers sont déjà à l’eau … nous y allons aussi mais elle est quand même un peu fraîche et nous n’y restons que très peu de temps.
C’est l’heure du pique-nique ! un moment très attendu par certains d’entre nous ! j’en reviens pas de toutes les victuailles amenés par mes compagnons de kayak … je ne pensais pas que les kayaks pouvaient être autant chargés mais en fait si ! et encore, là on est parti qu’à la journée ! Le repas débute et continu avec les récits des autres sorties … un des sujets de conversation favoris du groupe d’ailleurs … les sorties passées et celles à venir !  en même temps, c’est bien ce qui soude et tient si fort le groupe.
Après nos agapes, alors que certains s’octroient un brin de sieste et de lézardage de fin d’été, Céline et moi débutons le tour de l’île. Nous sommes rejointes par Franck et Hervé qui commencent à nous raconter l’île et les autres îles que l’on distingue au loin : l’île d’Houat et l’île d’Hoëdic… toutes les deux bretonnes et hôtesses de sorties en bivouac passées. Céline et moi en sommes quittes pour des nouveaux récits et aussi des espoirs qu’elles seront un jour programmée avec nous aussi.
De manière tout à fait innocente, je demande si le tour de l’île est prévu dans la balade : bien sûr s’exclame Hervé ! en même temps, c’est sûr, on ne peut pas venir sur une île et ne pas en faire le tour ! d’autant qu’à pied, le tour, on ne peut plus le faire à présent que le Conservatoire du Littoral a mis en défend une bonne moitié de l’île pour éviter les piétinements trop importants et dégradants sur le couvert végétal.
De retour au campement, nous prenons encore un peu de temps pour profiter du soleil et certains en profitent pour faire un petit somme réparateur.
Enfin, à 14h nous reprenons la mer et nous commençons par le tour de l’île. Côté large, les vagues claquent contre les rochers mais nous faisons quand même un peu de rase cailloux… enfin, en prenant beaucoup plus de précaution que lors de notre dernière sortie sur cette thématique puisque à part moi, aucun n’a un kayak « tout rocher » ;-) !
Un nouveau point est fait sur notre parcours à la pointe sud-ouest de l’île. Finalement on opte pour un cap vers la pointe du Castelli histoire d’attraper du surf sur le retour, les conditions étant propices à cette pratique ludique bien que très physique.
Nous voila donc partis et, à mi-chemin entre l’île et la pointe, nous remettons le cap vers Mesquer. Alors là, bien sûr, les distances entre les kayaks s’allongent très vite … pour ne pas dire trop vite ! j’ai beau donner et encore donner mon bateau semble ne pas vouloir prendre la vague tandis que les autres filent à vive allure … mais c’est égal, j’en profite quand même sur quelques belles vagues et entre deux, je me repose en pagayant tranquillement et en admirant avec un peu de frisson dans le dos les énormes méduses qui habitent entre deux eaux entre l’île Dumet et la côte … je me dis que je n’aimerais pas du tout me trouver nez à nez avec l’une d’elle si j’étais dans l’eau … mais Michel m’avait dit que celles-ci ne piquaient pas. Je fais donc quelques recherches ce pour confirmer cela.
En effet, il s’agit de la Méduse rhizostoma que l’on appelle aussi le poumon des mers. De forme assez massive, cette méduse possède une ombrelle qui peut aller jusqu’à 1 mètre bordée d’un feston sombre. Ses bras ont un aspect de « chou-fleur ». Elle se nourrit principalement de plancton qu’elle aspire par des petites bouches situées sur ses bras mais elle peut aussi ingérer des proies plus importantes qu’elle digère au niveau des bras et dont elle aspire le jus ! Mais pas de panique, elle est bien inoffensive pour l’humain malgré ses tendances vampiriques ! 
Mais revenons donc à notre balade. Nous faisons une nouvelle pause. Franck affirme qu’à la plage de Pont-Mahé, l’eau peut être très chaude du fait d’un fond sableux et d’une eau moins agitée qu’ailleurs. Le groupe décide alors de mettre le cap sur la plage en question de s’y baigner et de revenir au point de départ. Mais au fond de moi, je sens bien que je n’y arriverai pas à faire toute cette navigation en plus. Je ne suis pas encore tout à fait épuisée mais je me dis que si pour y aller ça sera faisable, c’est le retour qui risque d’être plus que difficile. Je me souviens très bien de ma première sortie  depuis Mesquer … de retour entre Aloès et le port, j’ai eu du mal avec une vague par le ¾ arrière et un vent qui faisait tout pour tirer le bateau vers le large plutôt que vers le port. Bon, à présent que je sais comment fonctionne ma dérive et que je maîtrise mieux ma gîte, ça aurait pu le faire …. Mais pas après autant d’heure de pagayage dans les bras. A un moment, j’arrive à être à portée de voix de Christian et je lui dis, alors que les autres filant dans le surf sont déjà loin et pour certains visibles qu’en haut de la vague, que je ne vais pas pouvoir aller jusqu’à la plage de Pont-Mahé … bien sûr, je regrette une telle décision qui m’empêchera de découvrir cette fameuse plage aux eaux si douces et chaudes mais tant pis. Je propose donc tranquillement d’aller vers le point de départ et laisser les autres filer.
C’est décidé, Christian, Céline, Philippe qui naviguaient à proximité, vont se dérouter avec moi. Un signal à la VHS et nous mettons le cap vers la pointe de Sorloc. Et puis finalement, on voit que le reste du groupe opte pour revenir aussi au point de départ sans passer par la case Pont-Mahé.
Profitant un peu du surf dans un dernier sursaut d’énergie, j’avance à la même hauteur que Philippe. Céline est un peu derrière avec Christian devant elle. Soudain, plaf ! Céline dessale ! dans la bataille et l’émotion vive, elle égare sa pagaie et sa casquette mais reste bien arrimée à son bateau. Pendant quelques secondes elle se sent bien seule à l’eau … mais Christian qui a un œil sur elle s’en rend compte très vite et fonce sur elle. Il récupère Céline, la pagaie, la casquette et remet tout ça dans le bon ordre pour pouvoir revenir à bon port. Céline nous doit un gâteau pour la prochaine sortie ! c’est ainsi qu’on faisait quand je faisais de l’équitation : celui qui tombait devait amener un gâteau la fois d’après. Et s’il y avait plusieurs chutes, c’était bombance à la prochaine séance !
Nous nous retrouvons tous sur la plage où certains ont encore le courage de faire quelques esquimautages. Il est environ 16h30. Le temps de ranger les bateaux, de se remettre au sec et bien sur de partager un biscuit et une boisson, nous repartons vers 17h30. C’est tôt pour un samedi de kayak ;-) !
Malgré les difficultés des balades en mer, leur pouvoir d’attraction est bien plus grand encore et Céline et moi repartons du club avec le formulaire d’inscription pour prendre notre licence sans faute dès cette semaine ! 
Agnès


samedi 23 août 2014

Rase cailloux au Pouliguen

Samedi 23 aout 2014
Rase cailloux au Pouliguen

PM 16h31 coeff 68
Vents O à 3B puis 4B
Pas de houle

Martine, Geneviève, Agnès, Cathy
Michel, Alain, Hervé, Eric, Roger,
Sylvain, Malo, Benoit-Xavier, Franck, Bruno, Christian

Pas de Céline sur l’eau, elle est venue saluer notre départ consciente de ne pas savoir à quelle heure on rentre !
Les vents sont faibles, pas de houle et une pleine mer en milieu d’après-midi, les conditions sont idéales pour aller faire du rase cailloux sur la côte sauvage du Pouliguen !
Nous sortons tous les poliets, si ils sont lourds et peu rapides, c’est l’idéal pour le rase cailloux, nous ne voudrions pas abimer nos beaux bateaux fibre conçus pour les grands bords.
Certains bateaux sont couverts de poussière et de feuilles mortes, bonne opportunité pour un peu de toilettage !
Le point de départ se fait sur la petite plage près de la base nautique du Pouliguen, la saison estivale bat son plein, mais nous n’avons pas de difficulté pour le stationnement.
Nous nous habillons légèrement, l’eau est bonne, mais nous n’oublions pas les casques, accessoires utiles pour ce genre d’exercice. Si les RTM sont un peu lourds et lents, ils sont très stables et très faciles à manœuvrer ; ce qui nous incite à nous engager sans retenue dans cette navigation très ludique. Nous avons ‘la banane’ !
Nous cherchons les passes impossibles entre ce dédale de rochers, sans oublier de visiter quelques grottes.
A mis parcours, nous débarquons pour un bain de mer et profitons d’être à l’eau pour travailler le réembarquement, toujours ludique et non moins technique !
Nous naviguons jusqu’à la plage de la Govelle, il est 16h30 et raisonnable de faire demi-tour.
Nous sommes sur la pleine mer, le retour se fera également en rase cailloux, les passages improbables se font en sens inverse !
On doit noter un bain d’Eric, sur quelques vagues latérales un peu plus conséquentes.
A l’arrivée, comme d’hab ! esquimautages et exercice de récupération réussie pour Agnès !
Belle dernière sortie de l’été pour Roger qui doit remonter à la capitale !
Nous avons parcouru environ 6 nautiques à vol d’oiseau, c’est donc beaucoup plus avec toutes les boucles et aller et retour entre les cailloux.
Christian

quelques photos malgré un peu d'eau sur l'objectif


dimanche 17 août 2014

SECOUSSE A SAINT GILDAS

Samedi 16 août 2014

rock'n'roll autour de la pointe St-Gildas
du port de la Gravette à la plage de l'étang

PM 08h43 coeff 79 BM 16h12
vents ONO 2B puis O 3B

Martine, Anny, Cathy, Celine, Agnès
Hervé, Pierre-Dominique, Franck, Philippe, Michel, Roger, Christian


SECOUSSE A SAINT GILDAS


Ca sonne comme le titre d'un polar inédit de Nestor Burma non ? Hé bien, cette sortie en avait tous les ingrédients : suspens, rebondissements, émotions, chausse-trappes etc...
Sauf que cela ne se passait pas dans notre belle, magnifique, splendide et unique capitale (salut amical aux provinciaux !!!) et qu'il n'y a pas eu de cadavres : on est parti à 12, on est revenu à 12 !

Ce coup-ci, on passe la Loire et on change de décors : on a beau toujours être en Loire-Atlantique, c'est ici une ambiance vendéenne avec les pins et les maisons à tuiles rondes.

Nous nous garons au port de la Gravette.

C'est marée basse... y a du portage... et m..... !!!
Au loin, nous voyons deux pauvres petites silhouettes (qui voulaient sans doute nous griller dès le départ , je tairais les noms !!) dans la vase jusqu'au genoux, alors nous changeons illoco de zone d'embarquement (merci les gars !!!).
C'est mieux mais c'est loin !
Mais on va dire que c'est un bon échauffement.

Ce sera "rock & roll " on nous dit ?? Même pas peur, y a juste un petit vent de face que l'on aura donc AVEC nous au retour, logique non ?? Chouette !

Bon, on avance tranquille et puis effectivement ça secoue à St Gildas ! Mais tout le monde ne la passe pas de la même façon la Pointe !

Martine : heu attention derrière toi, y a un truc qui monte de plus en plus haut et qui moutonne !!! Petit coup d'oeil en arrière, appui à babord le petit doigt en l'air, légère gite, cool avec sourire effet Keescool ! Tant d'aisance, écoeurant !

Cathy : heu y a un mur qui arrive, traîtreusement, sinon je ne me serais pas fait avoir vous pensez bien, sur mon côté !! M.... (les p'tits points c'est pour donner moins de boulot à la censure !). Je pagaie comme une dingue pour prendre la vague de face mais... RIEN A FAIRE !!! Il tourne pas ce foutu bateau !!! Et y en a une autre qui arrive et je me rapproche de plus en plus de la côte qui, de ce côté-là, est pavée de rochers dont plusieurs affleurent à peine de l'eau ! Je recommence la même manoeuvre sous les hurlements de mes supporters ! en pensant que ce coup-ci je suis bonne pour le bain ! Et ben non, me demandez pas comment, je passe le 2ème obstacle ouaais... sans que le kayak est tourné d'un pouce hoooo !!! Moralité de l'histoire : heu, si tu veux tourner Cathy... retire ta dérive ... (ça, je ne suis pas prête d'oublier la leçon !!).

Les autres : bon avec tout ça, je n'ai pas pu voir ce qu'il se passait pour les autres, mais bon y a dû avoir quelques coups de chauffe aussi !

Et après la Pointe, regardez un peu sur la carte le trajet qu'on a fait pour trouver un coin pour débarquer et se baigner sans se retrouver empalés sur un étoc (et là on dit "étoque" m'sieur le bigoudin ?) ou nez à nez avec un cul-nul ! (si vous êtes adeptes, c'est là !).

Bon, on débarque, et quelques uns, pas beaucoup, mais dont je suis, se mettent à l'eau et on se retrouve à genous ou à 4 pattes dans l'eau en se scratchant sur ces foutus rochers qui sont décidément partout et nous empêchent de tenir debout. Bon on arrive quand même à patauger et je regarde avec émotion et nostalgie la tête d'Hervé qui dépasse de l'eau et me rappelle le petit phoque croisé aux Etocs (et là on dit "Etos" oui je sais m'sieur le bigoudins !) ! Si si, même moustache et même yeux doux et si attachant avec ça ! (si si, regardez la photo dans le compte-rendu du week-end en Bigoudie, c'est frappant !).

Bon, là on a fait une bonne petite trotte, faudrait penser à rentrer non ?, doit être 17h-17h30 et en plus ... non mais vous ne le croiriez pas... c'est quoi ce coup à la noix ... j'y crois pas !!! Non seulement le vent a forci mais... IL A CHANGE DE DIRECTION ET ON L'A EN PLEIN DANS LE NEZ !!!!
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHH !!!
Mais c'est quoi cette météo qui change à tout bout de champs !!!!
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHH !!!
Cri du coeur que j'ai gueulé intérieurement et ... très extérieurement, quand j'étais loin des autres, tout le long du retour !!!

Et là, ballotée non stop par la houle, les vagues, que sais-je encore et tout ça, je le répète, avec un vent pleine face !

Christian vient se mettre à côté de moi pour m'encourager. Et là, me prend l'idée chafouine et folle de faire une petite acrobatie (parce que c'était prémédité bien sûr les gars, vous croyiez quoi ??) avec un nouveau mur qui arrive sur moi (ben même si ça ne fais qu'un mètre, 1 métre 50, quand on est en kayak, 80 cm de hauteur, ça fait "mur" !!), pourquoi ne ferais-je pas un saut périlleux mais néanmoins élégant en passant au-dessus le kayak de Christian (qui, je le répète, est quand même venu DE LUI-MEME s'intercaler entre moi et la côte, hein, n'oublions pas !). Et hop !
Et PAF ! Je me scratche dans son kayak le poussant vers quelques petits rochers !
Je ne sais pas pourquoi ça a raté ! Bon, Christian pagaie comme un fou pour rectifier la trajectoire et on continue !

Oui oui Franck, je pagaie, je relâche pas, faut y aller, faut y aller !
Oui oui Christian, faut pas regarder les vagues qui arrivent dernière, sur le côté, tantôt basses, tantôt hautes, tantôt inoffensives, tantôt écumeuses (non mais c'est quoi ce coin à la noix ??!!, veux repasser la Loire moi, veux rentrer chez moi !!!), faut se donner un point à fixer devant !!

Bon bref on arrive enfin à ... 19h !!!
Goûter à 19 h !!! dans les odeurs de sardines grillées (y a une fête sur le port).
C'est plus l'heure de manger des sardines non ??!!
Mais non, on gagne au change en goutant une cuisine nouvelle, façon végane !
Agnès, nouvelle venue nous fait goûter des sablés à la farine de riz et noix de coco et tartelette aux mûres sauvages. C'est bien ! On l'accepte ! Elle pourra donc revenir !!

Bon, comme j'ai été longue (dans ce compte-rendu, pas dans la sortie parce que c'coup-ci j'ai pas vraiment été larguée, hé hé, j'avais bouffé 2 lions ce matin !), et que je ne peux battre le record de longueur des compte-rendus de Mélanie... je vous ferai une autre fois l'apologie de la pagaie trad' (merci à Christian et Anny de m'avoir prêté la leur) qui, même dans des conditions pas évidentes, assure à max (n'en déplaise à certains qui n'aiment pas les "cotons tige" ! Pffffft !!).


Bon, malgré tout ça, les sensations fortes, les accrochages et autres coups de stress, je peux vous dire que le kayak en mer c'est : GEANT, FABULEUX, FANTASTIQUE, ENOOOOORME, L'ECLATE !!! ENCORE ENCORE !!! 

Cathy



nous avons parcouru 12 nautiques en 4h



dimanche 10 août 2014

Baguenaude dans la baie

Samedi 9 août 2014

Baguenaude dans la baie

Anny, Marie-Laure, Cathy, Céline
Michel, Bruno, Thierry, Alain, Franck, Philippe,
Pierre-Dominique, Hervé, Eric, Roger, Christian

PM 16h37 coeff 88

Vents SSO 3 B

Malgré les conditions venteuses et pluvieuses du moment, nous avons une jolie fenêtre météo pour notre sortie hebdomadaire.
Nous choisissons d’embarquer à Bonne-Source. Nous devrions y trouver le stationnement si nous y sommes de bonne heure.
Pas de houle, mer calme, les rochers sont recouverts quand nous embarquons, nous nous mettons à l’eau dans la passe pour encore moins de vague de bord. Puis c’est cap les Evens, nous constatons une dérive et un peu de courant contraire. C’est pratiquement la pleine mer quand nous arrivons. La partie immergée de l’île est toute petite et peuplée de plaisanciers venus pour un bain de soleil. Il y a très peu de houle, mais la jolie vague qui se forme à la pointe nord-est est bien présente. Nous y entamons une petite séance de surf avec un esquimautage en situation pour Franck.
Puis nous contournons par l’ouest pour ensuite nous diriger vers Pierre Percée.
Bord encore tranquille sur une mer toujours calme. Cathy semble avoir mangé du lion, ça se confirme pendant toute la sortie.
Sans surprise, ça brasse un peu plus autour de Pierre Percée. Le niveau de mer est élevé, quelques vagues remplissent les chas. Après observation pour attendre le moment opportun, Alain franchit la passe.
Puis c’est cap sur la côte. Nous visons la pointe à l’ouest de la plage des Jaunais, notée pointe du Jonay sur la carte marine ou pointe de la Lande sur la carte IGN.
Nous ferons un peu de rase cailloux en cherchant quelques passes entre les rochers de la pointe de Congrigoux.
C’est le dernier bord vers notre point de départ, nous ne naviguerons pas en ras de plage pour chercher quelques vagues, nous contournons les zones de bain implantées pour la saison estivale.
Puis ce sont quelques esquimautages avant le débarquement. Céline se fait surprendre à l’arrivée de plage et en sera quitte pour un bain de mer.
Si la saison estivale nous prive parfois de quelques  endroits de navigation, nous pouvons profiter de la douche implantée sur la plage.
Puis c’est le moment de convivialité après avoir chargé les bateaux sur la remorque. Et cette fois le moment se prolonge, la séparation semble difficile !

Nous avons parcouru environ 8 nautiques.
Christian


dimanche 3 août 2014

une traversée de l'estuaire

Samedi 02 août 2014

Geneviève, Agnes, Celine
Alain, Yannick, Philippe, Franck, Hervé, Benoit-Xavier, Christian

BM 15h40, PM 20h57, coeff 59
Vents OSO 3 B

C'est basse mer dans l'après midi, nous sommes dans la saison estivale, le stationnement pour accès à la mer n'est pas aisé. Après la pluie de la matinée, les conditions pour la navigation redeviennent correctes. Nous partons pour Villès avec pour objectif la traversée de l'estuaire.
A l'arrivée, il y a quelques moutons dans le chenal, et les vents sont très sensibles, la mer est belle.
Nous embarquons, quand tout les petits réglages et ou désagréments sont résolus, nous nous regroupons autour de Franck pour la traversée du chenal. Cap la latérale verte à l'ouest des Morées. Bien que nous sommes près de l'étale de marée basse et sur un petit coefficient, le courant de marée est très sensible et nous fait dériver.
Deuxième rassemblement au sortir du chenal puis cap sur le pointeau sur une mer plus facile.
Nous sommes basse mer à l'arrivée à Mindin, nous progressons sur le banc du pointeau en contournant les bancs de sable. Puis c'est une petite session de surf sur des petites vagues, ce qui permet de s'initier, et de chercher les bonnes sensations.
C'est le moment du retour, nous mettons cap au large vers la zone des bouchots pour les laisser à tribord.
Ce bord est plus sportif, nous sommes face au vent et la mer est maintenant montante.
Nous suivons la ligne des perches qui balisent la zone pour entamer la traversée de l'estuaire.
Une fois doublés les bouchots, nous gardons en point de mire St-Marc pour anticiper la dérive due au vent et au courant de la marée montante. Notre progression est lente  notre dérive importante et, c'est en amont de l'éolienne que nous atteignons le chenal.
Quelques cargos remontent le chenal, ils seront passés bien avant nous.
L'un d'entre eux pousse une belle vague impressionnante qui lève au-delà du mètre au dessus du banc des Morées, les plus joueurs en profitent pour surfer tandis que les moins aguerris sont un peu inquiets.
Nous visons en permanence le bord de côte pour ce dernier bord, le courant et le vent se conjuguent pour une grosse dérive, il faut rester vigilant sur le cap pour ne pas dépasser le point de chute.
Après quelques esquimautages dans une eau enfin à bonne température, c'est l'instant des échanges autour d'une petite collation. Puis retour au club pour le rinçage des bateaux.
Nous avons parcouru environ 8 nautiques et passé 3h20 sur l'eau.
Christian