lundi 29 décembre 2014
la dernière de l'année
Samedi 27 décembre 2014
BM 14h59, PM 20h25 coeff 77
Vents NO 4B
La dernière de l’année
Martine, Françoise
Hervé, Franck, Yannick, Philippe, Christian
On s’attendait à un fort vent mis la météo est plus clémente
que prévu !
Nous sommes 7 au départ pour cette dernière sortie de l’année.
C’est basse mer, nous décidons de partir une fois de plus de Bonne source.
Stationnement sans aucune difficulté pour cette période
de l’année. Nous posons les bateaux sur la plage avant d’enfiler nos tenues, c’est
basse mer, l’eau est loin, au bout de la passe.
Premier bord vers les Evens, Hervé et Franck en tête donnent
le rythme, bien soutenu comme vous pouvez l’imaginer. Nous dérivons sur un bon
vent latéral en effectuant une belle boucle vers l’est.
C’est basse mer aux Evens, la mer y est belle, il a y
toutefois quelques petites vagues à surfer côté ouest, au dessus des rochers.
Christian dessale sur une petite vague même pas méchante, et rate son
esquimutage ! Petite forme d’entre les fêtes, régression ? nous
opterons pour la première explication ! Hervé vient vite le récupérer.
Nous poursuivons jusqu’à la pointe de Penchateau, puis
cap vers la plage en laissant les petit et grands Impairs sur notre babord.
Nous ne trouvons que très peu de vagues à surfer, nous pouvons jouer un peu sur
les hauts fonds de sable de la plage benoit, la mer s’étant retirée loin.
Puis nous filons enfin vers Pornichet en navigant assez
près de la plage. C’est un bord au portant poussés par le vent et portés par
une petite houle.
Quelques surfs à Pornichet, puis le ciel s’obscurcit, Là
côte du Pouliguen disparait dans le gris de la pluie. C’est Basse mer, nous
devons contourner le Port de Pornichet pour retourner à Bonne Source, le vent
monte, nous nous attendons à prendre l’averse au dessus de nos têtes, mais le
gris s’éloigne vers le large. Nous débarquons sous quelques gouttes de pluie.
Le traditionnel échange de gâteaux secs et boissons chaudes se fera au sec.
Nous avons parcouru 9 nautiques
Christian
samedi 20 décembre 2014
surf à Pornichet
Samedi 20 décembre 2014
PM 15h31 coeff 78
vents NO 3 B
Françoise, Marie-Laure, Anny, Cathy, Martine,
Michel, Thierry, Marc, Philippe, Pierre-Dominique,
Hervé, Michel, Alain, Alain, Franck, Christian
Une petite discussion
naît au club, sur ce que sera notre destination pour cet après-midi.
Il y a une petite houle et comme il n’y a pas trop de vent,
on se dit que taquiner la vague de bord avec une marée haute autour de 15h35
serait pas mal. Pornichet fait rapidement l’unanimité, mais certains ne sont
pas favorables à un départ de Bonne Source. Avec les vacances de Noel qui
démarrent et des problèmes de stationnement sous-jacents, Bonne Source apparaît
au final comme la solution. Ce fut le cas, un stationnement facile pour tout le
monde y compris pour Alain R., Pierre Dominique et Annie qui nous rejoignent
sur place.
Nous sommes au final 16 sur l’eau, avec Christian en maître
du Fury, pour essayer de dompter la bête. L’embarquement et passage des vagues se
font sans problème (certains et certaines seront un peu mouillés),
Pierre-Dominique embarquant le dernier.
Hervé est rapidement en tête, et mentalement prêt, mais préfère
un échauffement progressif en allant contourner le port de Pornichet alors que
le passage vers le port d’échouage s’offrait à sa pagaie. Ou bien, est-ce la
vision d’une pirogue V6 et de kayaks autour qui l’amène sur cet
itinéraire ?
Nous les rejoignons à proximité de l’entrée du port, il
s’agit des membres du club de Pornichet, qui ont comme mission d’animer la
baie, en recherchant le Père Noel pour le ramener à bon port, afin qu’il
n’oublie pas Pornichet dans sa tournée. Avec à bord, le président du club de
Pornichet, Hervé MARCAULT, a qui on peut
faire entière confiance dans sa quête du Père Noel, surtout que pour l’attirer
ils ont chacun comme couvre-chef un bonnet rouge reconnu de tous.
De là, nous piquons en direction de la plage, pas loin de la
jetée du port d’échouage. Les vagues sont bien là, et amènent à des séries de
surfs très plaisants et surtout qu’à cet endroit la plage est quasi plate, ce
qui évite un échouement duquel il est difficile de se départir. Cette première
session s’effectue sans casse ni même trop de bains, mais avec la présence de rochers sur la droite en regardant
la plage et de SUP sur notre gauche, nous sommes obligés de faire attention aux
uns et autres dans ce petit périmètre.
Aussi nous décidons de partir en longeant le bord pour
essayer de trouver un coin plus tranquille.Nous naviguons jusqu’aux immeubles
en vague qui marquent le début des limites territoriales de La Baule mais là,
avec plus de fond, les vagues déferlent
près du bord, sont plus puissantes avec
à coup sûr atterrissage sur le sable. Seul Pierre-Dominique osera se
lancer dans cet affrontement…et dira en fin de séance ressentir une petite
déchirure, ce qui veut bien dire que ce n’est pas une sinécure (belle rime
n’est-ce pas !).
A partir de là,
scission du groupe. Il y a ceux qui continuent en direction du Pouliguen (7 au
total si je ne me trompe pas, qui feront en face du casino de La Baule des
essais de pagaies) et le reste qui tout compte fait considère que le premier
spot n’était pas si mal, surtout qu’avec la marée montante, il y a un peu plus
d’eau au-dessus des quelques roches dont il faut se méfier.
Avec un peu moins de SUP (marée en début de phase
descendante), le lieu présente de beaux atouts, surtout à celle et celui qui
sait attendre les vagues les plus significatives. Vraiment de belles sensations
et nous pouvons regretter de ne pas avoir pu immortaliser les cabrioles,
télescopages sans gravité, des uns et
des autres avec bien sûr son lot de
bains à répétition, sauf je crois pour Marc, qui pourtant n’a pas ménagé ses
efforts pour « rider ».
Il est 16h30, et il est temps de rentrer, surtout que nous
ne pourrons pas nous présenter tous ensemble, pour cette arrivée de Bonne
Source, qui hante encore les esprits de certains. Parti le dernier, arrivé le
premier, Pierre-Dominique sera là, pour réceptionner pagayeuses et pagayeurs.
La zone parait plutôt calme. Mais il ne faut pas trop vite
crier victoire. Thierry pris dans une déferlante se retrouve vite en surf
arrière, jusqu’à faire tomber Alain R. et manque de peu Phiphi, mais ne
s’oublie pas. Les voilà tous les deux à la baille. C’est peut-être le premier
sauvetage du Fury, mené par Christian au grand cœur, qui avec son courage s’en
va sauver Alain des eaux pas très chaudes, surtout que c’est le moins habillé
des 2 baigneurs. Thierry regagne par ses propres moyens la berge, et pas facilement
pour qui connaît les lieux, près de 10 mn à patauger, un peu frigorifié, mais
rien à voir avec les évènements de Février 2011.
Tout le monde savoure ce retour sans encombre majeur à notre
point de départ.
Après séchage et le plaisir de retrouver des vêtements
chauds et secs, tout le monde se retrouve Passage St Gabriel autour de denrées
et des boissons chaudes appréciées de
tous, notamment un breuvage concocté par Alain L. dont il nous a dévoilé que
partiellement sa composition (à la revoyure…). Après-midi ludique et vivifiant,
et on peut se dire… « on est content ».
Franck
dimanche 14 décembre 2014
Fitness à Villès
Samedi 13 décembre 2014
Sortie Fitness Villès Bonne Source
BM 15h31, PM 20h44 coeff 46
Vents NNE 4B
Françoise, Martine
Yannick, Marc, Joël, Philippe, Hervé, Alain, Franck,
Christian
Très froid et couvert dans la matinée avec un petit vent
très sensible. La météo nous annonce un 4 beaufort mollissant en fin d’après
midi, et un ciel qui se dégage.
C’est un petit coefficient, et la mer est basse. Nous
choisissons d’embarquer à Villès Martin.
Le vent de Nord est bien froid quand nous enfilons nos
tenues de kayakistes, c’est sans hésiter la tenue d’hiver totale accompagnée du
casque qui devient une habitude.
Premier bord vers le sud ouest sans objectif précis, la
mer est belle, garder une trajectoire droite est cependant perturbé par une petite
vague ¾ arrière.
C’est un beau ciel d’hiver, la visibilité est maximum,
les côtes et objets apparaissant plus hauts que la réalité.
Le froid nous motivant à pagayer, c’est avec un bon
rythme, et un peu étalés sur l’eau que nous arrivons aux premiers rochers de
bonne source. Une petite pause et l’idée est donnée de monter à la Vieille,
nous y trouvons quelques vagues, mais pas de session surf, les vagues brisant
sur les roches à fleur d’eau. Nous montons ensuite vers le petit charpentier
pour y trouver les mêmes conditions.
Nous sommes dans la période des journées courtes, il est raisonnable
d’entamer le retour. Nous sommes en début de montante, mais les vents
contraires sont encore très sensible, la bonne option ne sera pas près du
chenal pour bénéficier du courant, mais plus à la côte pour moins subir le
vent.
C’est un premier bord direct très soutenu sans pause du
petit charpentier jusqu’au Fort de l’Eve, nous mettrons une demi-heure pour ces
2 nautiques. Puis toujours dans la même cadence nous atteignons l’arrivée à
Villès. Le soleil atteint l’horizon. Nous avons encore un peu d’énergie pour
quelques esquimautages avant le débarquement.
Ensuite moment de convivialité avec petits gâteaux, thé
et café, et cette fois un vin chaud préparé par Joël.
Nous avons parcouru 11 nautiques environ.
Christian
lundi 8 décembre 2014
une belle journée de décembre dans le Golfe
Samedi 6 décembre 2014
Basse mer 10h43, pleine mer 16h54 coeff 90
à Port Navalo
à Port Navalo
Vents de Nord à 4 B mollissant à 3 B
Anny, Martine, Françoise, Marie-Laure
Pierre-Dominique, Eric, Thierry, Alain, Hervé, Christian
Ce sont les premiers froids de l’hiver, les vents sont au
Nord, mais le soleil est là.
Nous partons pour l’anse de Kerners cale du Bilouri dans
le Golfe du Morbihan.
Pour ne pas s’exposer au vent, nous abandonnons l’idée de
pousser jusqu'à la Trinité, ce sera une sortie « jeux » dans les
courants du Golfe.
Sans doute les premiers froids, sans doute la fatigue accumulée de l’année,
quelques uns d’entre nous ne sont pas au meilleur de leur forme.
Nous sommes à 10h sur l’eau à la cale du Bilouri, premier
cap vers l’île de la Jument pour quelques bacs et reprises dans le courant de
la jument entre Berder et la Jument.
Première pause pour rassembler le groupe et premier bain
de Thierry entravé sur une perche de casier qu’il n’a pas vue. La récupération
se termine dans le courant.
Premier exercice de reprise courant et bain d’Anny suivi
d’un bain d’Eric, le démarrage de la sortie est « chaud » ou plutôt «
froid ». Heureusement, les équipements d’hiver ont été efficaces !
Nous constatons également l’opportunité du port du casque au moment des
récupérations.
Après quelques reprises, nous entamons la traversée vers
Berder en bac, puis une reprise pour prendre le tapis roulant de la Jument et
faire un stop au petit port de Gavrinis. Ce sera un deuxième bain pour Eric au
moment du stop, le courant l’emporte, c’est un groupe de kayakistes vannetais
qui le remettent dans son bateau avant que nous n’ayons le temps d’intervenir.
Après un rassemblement à l’île longue, nous nous
dirigeons vers Grand Mouton puis Petit Mouton pour quelques jeux de vagues
statiques et reprise courant.
Il est 11h30 nous décidons de nous rendre à Port Blanc
après la pointe de Port Navalo pour le pique-nique.
Bien à l’abri du vent et face au soleil, ce moment de
pique-nique est revivifiant, les équipements de kayak arrivent même à sécher.
Soupe chaudes, thé et café sont partagés, sans oublier
quelques gâteaux et chocolats.
La renverse est faite, nous réembarquons à 13h30 pour une
traversée de l’entrée du Golfe vers Kerpenhir pour trouver la vague statique de
la montante. Sur ce bord, nous ressentons bien le vent du Nord. Le niveau d’eau
est à peine suffisant, le plateau rocheux commence seulement à se recouvrir,
trouver un peu de vague statique demande de l’énergie.
Nous entrons ensuite dans le golfe pour la veine d’eau au
Sud de l’île longue, nous anticipons la dérive pour ne pas doubler l’île en
mettant un cap vers la balise de Grégan.
Puis c’est l’instant du jeu dans la veine d’eau.
Nous repartons ensuite vers Berder en contournant l’île
longue par le sud. C’est un grand bord contre le courant avant d’atteindre
Larmor Baden, ayant omis de rester au près de l’île longue.
15h15, a l’arrivée à Berder. Nous partageons d’une façon
conviviale le terrain de jeux avec un groupe de jeunes d’Auray venus en bateaux
d’eau vive. Nous sommes nombreux, quelques uns d’entre nous restent en attente craignant
les collisions. Le gris passe au dessus de nous créant un moment de frais.
Puis c’est le moment du retour vers Kerner, avec
remorquage pour Anny.
Après avoir retrouvé les vêtements de ville, et chargé la
remorque, c’est le moment de convivialité sous le soleil, nous partageons les gâteaux
faits maison.
Nous avons parcouru environ 9 nautiques sans compter les
bacs et aller et retour dans les veines d’eau pour ce parcours, un classique !
Christian
dimanche 30 novembre 2014
le Four en Novembre
Samedi 29 novembre 2014
Le Four depuis Port aux Rocs
PM 10h02coeff 61 BM 16h05 au Croisic
Vents 4 B à l’est
Martine, Françoise, Marie-Laure, Cathy, Anny
Hervé, Thierry, Alain, Joël, Franck, Michel, Michel
Philippe, Marc, Yannick, Pierre-Dominique, Christian
17 partants pour ce dernier samedi de Novembre, Le temps
est doux, le ciel dégagé, bien que les journées raccourcissent, après confrontation
des idées, nous optons pour la suggestion de Françoise : le phare du Four
au Croisic.
Nous accélérons la mise en place des bateaux sur la
remorque et route vers Port au Rocs à la pointe du Croisic. Stationnement aisé,
et il existe une petite passe entre les rochers pour une mise à l’eau facile.
La mer est ridée à belle, et le temps est très doux, nous
enfilons cependant nos vêtements d’hiver, sur l’eau, le vent d’Est annoncé peut
être froid.
Nous mettrons moins d’une heure pour parcourir les 3,5
nautiques qui nous séparent du phare.
Le coefficient de marée est faible, si la bosse de sable
est découverte, le plateau rocheux reste immergé. Nous profitons des belles
vagues qui se forment à cet endroit pour y jouer un moment.
Il y a de très beaux surfs et de très beaux appuis sur
ces vagues longues et puissantes mais de faible hauteur. Nos devons cependant,
hormis quelques esquimautages, citer quelques bains. Hervé et Thierry en K2 ;
Marie-Laure qui prends de plus en plus de plaisir dans les surfs et Michel qui
pourtant navigue dans le Fury, bateau taillé pour les vagues !
Les journées étant courtes, il est temps de sonner l’heure
du retour. Nous n’aurons pas le vent prévu pour ralentir notre progression,
mais ce bord sera physique sur une mer toujours aussi belle.
Puisque c’est un bord physique, c’est un retour de type
course où les bateaux rapides donnent le tempo. Le groupe se retrouve très
étiré. Franck et Christian resterons en arrière pour assurer la sécurité des
moins rapides. Le soleil est très bas sur l’horizon quand tout le monde à enfin
débarqué.
Christian
dimanche 23 novembre 2014
Le banc de Biho
Samedi 22 novembre 2014
Le banc de Biho
PM 16h21 coeff 89
Vent S 3B tournant SSE 2b
Anny, Cathy, Martine, Geneviève
Yannick, Thierry, Marc, Philippe, Sylvain, Pierre-Dominique,
Hervé, Benoit-Xavier, Michel, Alain, Alain, Franck, Christian
TOURISME INDUSTRIEL
BALLADE PÉPÈRE DANS
L'ESTUAIRE
En novembre le 22 nous v'là !
Nous partîmes 17 de Villès
Une mer calme nous berça
Pour une fois on ne serra pas les fesses !
Puis sur l'île de Bihot des oiseaux nous effrayâmes
Surprenant sur Bihot un ballon nous trouvâmes
Vite une partie de polo improvisée par quelques-uns
Groupés nous traversons
Direction les chantiers S.T.X
Pour la rime pas facile de faire rimer S.T.X
On n'a trouvé que B.X !
Nous stimula pour rejoindre le point de départ
L'heure du thé et du goûté a sonné ;
Et même pas froid pour se changer !
Ballade plus éphémère adaptée à la saison
Mais toujours une atmosphère dans cet estuaire
Mieux que d'être restés à la maison.
NOTA BENE : Les angevins disent un grand Merci pour
l'année de Kayak écoulée, les moments de partage, la gentillesse de chacun
constituent pour nous autant de sources de bonheur partagé.
Poème pensé et écrit dans la voiture, nous a même fait
perdre notre chemin.
Mais bon ça ira mieux demain avec le coq au vin !
les angevins : BX et Gene
nous avons parcouru environ 9 nautiques
dimanche 16 novembre 2014
jolies vagues au Pouliguen
Samedi 15 novembre 2014
PM 10h11 coeff 35, BM 17h20
vents 4 à 5 B SSO
Françoise, Marie-Laure, Anny, Martine, Agnès, Céline, Clotilde,
Yannick, Thierry, Philippe, Marc, Philippe,
Sylvain, Pierre-Dominique, Hervé, Christian
Je reprends la plume aujourd’hui. Très beau soleil ce matin, il est prévu une
bonne couverture nuageuse pour l’après-midi. Rendez-vous au club, il est 13h30.
Où allons-nous aujourd’hui ? Peut-être Le Pouliguen ?
On charge les bateaux sur les toits et la remorque. Le
« FURY », le nouveau kayak aux couleurs du drapeau breton est arrivé
au club dans la semaine et c’est sa première sortie en mer, Christian aura
l’honneur de l’essayer.
Nous sommes prêts à
partir, finalement, nous allons au Pouliguen, nous prendrons le départ de la
base nautique, il va y avoir des vagues. Cathy nous salue, elle fera une
session sur le Bois Joalland.
Le stationnement n’est plus un problème à cette période de
l’année. Nous nous préparons et arrivons sur la plage. Je vois au loin la
blancheur de la mousse à droite… Pas
d’anticipations sur le programme, c’est la surprise du chef, hein Agnès !
Mais non, on ne va pas aller là-bas, ça paraît vraiment très gros. On glisse
les kayaks sur l’eau, on met la petite jupette, les premier se dirigent vers…
non, la droite… vers le large.
Une fois sur l’eau, plus trop le choix que de suivre.
Thierry me dit « calme, respire », oui oui J. Je sais que ça ne vas
pas encore être, pour moi, une partie de
plaisir. Et non, ça c’était mardi. Allez, go, réfléchie pas et ça va aller, on
m’a donné des conseils (appuis, …) lors de la séance à la piscine la dernière
fois, maintenant il faut que je les applique. Pierre-Dominique reste tout le
temps à côté de moi, ainsi je me sens rassurée. Nous avançons, je suis les
conseils qu’on me donne et ça se passe bien, j’accélère quand je grimpe sur la
partie qui creuse. C’est incroyable ce qu’on peut-être petit dans l’immensité
des vagues, ça me surprend toujours autant. J’ose quand même demander «tu
penses que c’est comment derrière les
murs d’eau, jusqu’où allons-nous? » « la mer est un peu formée,
on va faire demi-tour après », c’est bien ce que je pensais, un demi-tour… il ne faut pas se rater. Tout compte-fait ça se passera bien.
Le Fury glisse tout seul, Christian est ravi ; Hervé
s’amuse, il tente un surfe à l’envers suivit d’un esquimautage. Les kayaks
filent tout seul, certains aiment, les moins aguerrit ont toujours peur, car la
trajectoire est assez incontrôlable et le moindre faux « coup de
pagaie » peut coûter cher, ou du moins, un bain. L’appréhension de rentrer
dans le kayak d’un autre est omniprésente. Je glisse dans le sens de la vague, un peu
vers la droite, puis un peu vers la gauche et ainsi de suite, à un moment donné,
je vois les rochers assez proches et mon kayak qui file dessus. Je sais Christian, notre direction suit notre
regard, trop tard pas le temps d’y penser et forcément plouf ! Dans l’eau.
J’ai presque pied, Pierre-Dominique m’aide à remonter dans mon kayak, avant
d’aller aider Phiphi, qui au même moment à subit le même sort un peu plus haut.
Je repars rejoindre les filles plus bas, les vagues nous poussent toujours au
surf et la proximité des kayaks me stresse. Christian, qui s’amuse comme un
fou, m’accompagne plus bas.
Je remarque qu’il n’y a pas d’endroit à l’abri, pourtant, j’aimerais
rester à l’écart de ces vagues pour attendre. Du coup, je décide d’écourter ma
ballade. Nous interceptons Thierry, Christian et Marc m’accompagneront jusqu’à
notre point d’embarcation. La pluie tombe à torrent, nous croisons la régate de
voiliers et catamarans. Une fois changée, je retourne sur la plage et j’observe
mes collègues kayakistes de loin. Je les vois se rapprocher de la plage, Agnès,
après un bain et Clotilde, après deux bains, décident elles aussi d’écourter la
sortie. L’avantage pour le groupe, c’est que nous avons le temps de nous
occuper du rangement des bateaux. Ensuite, viens le moment du goûter dans la
joie et la bonne humeur, où l’on profite de reprendre les calories laissées sur
l’eau, ou en prendre même un peu plus.
Céline
vendredi 14 novembre 2014
pluie sur la rivière d'Auray
Mardi 11 novembre 2014
La rivière d’Auray
Marie-Laure, Martine, Geneviève, Céline, Clotilde
Thierry, Eric, Philippe, Philippe, Marc,
Hervé, Benoit-Xavier, Alain, Franck, Christian
PM 7h04 BM 13h51 à Port Navalo
Du 6 B de prévu au Sud et Sud Sud Ouest
Pluvieux !!!
Nous voulions faire le tour de la presqu’île de Quiberon,
mais la météo est défavorable. Thierry, le référent pour cette sortie, réfléchit
au plan B.
La sortie va se faire sur la Rivière d’Auray. Le courant
va nous aider à descendre, et les vents seront favorables pour le retour.
Nous sommes 15 au départ pour cette journée pluvieuse.
Marc a un peu loupé le réveil ! Qu’à cela ne tienne, le temps de charger
les bateaux sur la remorque et les voitures puis de récupérer Clotilde et Hervé
à Herbignac, il nous rejoint au Bono.
La pluie nous accompagne avec de bonnes averses sur le
trajet qui nous mène à notre point de départ.
Nous arrivons sur le Quai Jean-Bart. Nous pouvons
approcher nos voitures au bout du quai où se situe une petite cale pour se
mettre à l’eau. La pluie est arrivée en même temps que nous et c’est dans les
voitures ou sous les hayons que nous enfilons nos tenues de kayak. Ensuite, une
fois les bateaux posés sur le quai et chargés du nécessaire pour la journée, nous
remontons nos voitures vers le centre ville. C’est en zone bleue, mais aujourd’hui
c’est jour férié. Si l’aire d’embarquement est sympa, il est sûrement difficile
d’y laisser le véhicule en saison touristique.
Quand tout le monde est à l’eau, nous filons vers St-Goustan,
le courant contraire est faible.
Nous jouons un instant sous le pont de pierre, là ou le
courant s’accélère par l’étroitesse des passages sous les arches. Le
franchissement du pont à contre courant est un jeu physique. Tout le monde s’y
essaye avec bonheur !
Sauf peut-être Philippe qui, gêné par Christian voulant
le prendre en photo en plein effort, dessale !
Eric dessale à son tour mais tout seul !
Après ces petits exercices ludiques, nous descendons la
rivière vers le Golfe du Morbihan. Nous sommes relativement à l’abri du vent
contraire, et le courant de la descendante compense.
Passée la Pointe Espagnole, nous arrivons baie de l’Ours
là ou la rivière s’élargit, nous commençons à subir le vent contraire, nous
sommes moins abrités. Nous naviguons rive gauche.
Nous continuons jusqu’à l’île du Grand Vezid, l’effort
est de plus en plus important à mesure que nous nous approchons de l’objectif,
et l’effet vent contre courant lève de belles vagues. Nous contournons l’île
par l’est pour débarquer sur une petite plage au sud est à l’abri du vent.
Le pique-nique se fait à l’abri. Nous y dégustons tout d’abord
un vin chaud préparé par Marc, pendant que Alain chauffe la soupe qu’il nous a
préparée. Nous la dégustons ensuite avec beaucoup de plaisir.
Nous aurons le vent et la pluie pendant cette pause
pourtant bienfaisante. Nous attendons la renverse pour réembarquer, mais l’envie
de pagayer à nouveau pour ne pas attraper froid est très forte. Une belle
averse accompagnée d’un coup de vent suit notre remise à l’eau.
Nous retrouvons le calme dès le début de la rivière, le
ciel nous montre même des zones de bleu !
La remontée se fera facilement, nous avons pour nous, le
courant de marée ainsi que le vent qui souffle du sud.
Nous doublons le petit port pour une excursion sur la
rivière du Bono.
Puis c’est le débarquement, rangement, suivi par le goûté
récupérateur. Aujourd’hui, Marie-Laure nous a confectionné son délicieux gâteau
fondant au chocolat.
Nous avons parcouru environ 15 nautiques.
Christian
dimanche 9 novembre 2014
A l’abri près du port
Samedi 8 novembre 2014
A l’abri près du port
BM 11h46 PM 17h11 coeff 98
Vents SSO 6B
Martine
Alain, Alain, Philippe, Yannick, Hervé, Michel, Christian
C’est force 6 au sud-sud-ouest, nos côtes sont très
exposées. Nous sommes en pleine mer en fin d’après midi, on aura de l’eau. Ce
soir nous avons une séance d’apprentissage à l’esquimautage en piscine, il ne
faut pas que nous soyons trop tard pour le rinçage des bateaux et préparer ceux
qui iront en piscine.
Nous décidons de partir au port d’échouage de Pornichet,
nous aurons l’embarquement sur une zone calme c’est toujours ça de gagné.
Nous trouvons une première difficulté relative aux
travaux dans le port d’échouage, des barrières compliquent l’accès à la mer.
Le temps de franchir toutes ces étapes, l’eau est arrivée
près de la cale et nous embarquons enfin à l’abri. Nous croisons Hervé du club
de Pornichet qui encadre quelques jeunes kayakistes sur cette zone abritée.
Nous passons sous la passerelle pour longer le côté Est
du port en eau profonde. Nous ne sommes pas surpris de voir de belles
déferlantes bien blanches en crête au dessus des zones rocheuses, mais cette
fois nous ne trouvons pas le petit passage au ras de l’enrochement, la houle s’établit
sur toute la largeur. Le vent fort pousse le crachin à l’horizontal, Nous avons
troqué les casquettes pour des casques, et ceux qui ne sont pas équipés de
visière manquent de visibilité avec cette pluie qui tombe dans les yeux. Michel un peu moins rapide en sera quitte pour
un bain sur un ressac mal négocié. Il sera récupéré par Christian qui reste
vigilant pendant toute la récupération pour ne pas chavirer à son tour. Le
sauvetage se fait sans stress, chaque vague nous ramenant vers le port d’échouage,
il faut être cependant vigilant pour ne pas dériver vers la zone rocheuse. De
retour dans le port d’échouage, Christian prévient à la VHF, le reste du groupe
qui entame un demi-tour.
Tout le monde se rassemble à nouveau sur cet endroit
calme
Nous sortons ensuite par l’ouest, la baie de La Baule est
bien blanche.
Nous longeons l’enrochement pour nous rassembler au pied
du phare marquant le Port.
Puis nous mettons la proue des kayaks face au large, la
houle s’enroule sur la jetée ouest.
Hervé négocie un appui en suspension qui se termine sur
la pagaie de Christian en appui lui aussi !
Martine choisi le dessalage pour ne pas heurter la bouée
latérale de sortie du port.
Nous pagayons enfin vers le large pour doubler l’entrée
du port. Nous y trouvons des creux proches de 2m. Nous continuons la séance par
une session de surfs depuis cette zone
vers la plage. Si les remontées face au vent sont physiques, les retours
dans des longs surfs sont très fun.
Philippe et Michel sont les premiers à retourner à l’abri
puis, Philippe retente une sortie côté
Est, il dessale rapidement et repassera sous la passerelle
accroché à son bateau poussé par la houle vers le port d’échouage.
Un grain arrive au moment du débarquement, nous nous
changeons rapidement, et une fois la remorque chargée, nous décidons de prendre
le goûté traditionnel à l’abri au club !
Christian
Peu de photos, pas facile de lâcher la pagaie !
dimanche 2 novembre 2014
de Bonne Source au Grand Charpentier
Samedi 1er Novembre 2014
Cathy, Martine, Marion, Agnès, Céline, Marie-Laure, Clotilde, Anny,
Pierre-Dominique, Joël, Philippe, Philippe, Franck, Hervé, Hervé,
Michel, Eric, Alain, Yannick, Thierry, Sylvain, Christian
PM 12h12 coeff 51 BM 17h42
OSO 3B à 4B
Aujourd’hui
1er novembre, c’est une belle journée ensoleillée, les nuages se dissipent, un
peu de vent 13 à 16 nœuds (selon Windguru, mince encore cette petite étoile
jaune que les surfeurs apprécient tant, comme à ma dernière sortie se rappelle
à ma mémoire…). Après 4 semaines d’absence depuis ma mésaventure, je
m’auto-motive à retourner sur la mer. L’accueil chaleureux et rassurant de
l’équipe me redonne aussitôt le sourire. Nous allons partir de Bonne Source,
nous embarquons les kayaks, Marion et Hervé sont de retour pour une sortie avec
le club, Philippe également. Christian et Cathy prennent le K2 Adonf, pour ma
part ce sera l’Eliza (un peu lourd certes, mais stable c’est ce qu’il me faut,
il est résistant un point qu’il ne faut pas négliger parfois, mais à ce moment
là je ne sais pas encore pourquoi ça sera important pour aujourd’hui).
Nous
partons direction Pornichet, on décharge les kayaks, Phiphi arrive, nous sommes
22.
Le
cadre est beau, la mer est calme, c’est parti ! Une fois sur l’eau nous
commençons par longer la côte vers Sainte Marguerite, Pierre-Dominique en
profite pour pêcher à la traîne, la majeure partie du groupe est déjà loin de
moi, j’envie leur aisance, ça doit être pas mal d’être infatigable, qu’est ce
qu’ils ont dans leurs barres de céréale que je n’ai pas ? Certains
commencent à jouer au niveau de la pointe de Chémoulin entre les rochers, le
reste du groupe patiente derrière ces rochers. Nous approchons l’aire de jeu,
Christian et Cathy passent facilement, Hervé également, Michel est derrière moi
toujours bienveillant, je me lance pourquoi ça ne passerait pas pour moi ?
La vague me pousse … cri … ouf c’est passé entre les deux rochers, elle se
retire et là, un rocher face à moi… cri … je ne vais pas pouvoir l’éviter, oh
non pas encore (en une demi seconde j’imagine un scénario d’horreur
ensanglanté, je vais m’échouer sur le rocher tranchant couvert de
moule :), pourquoi je n’ai pas pris de casque). Finalement par miracle je
me retrouve perchée en équilibre sur le haut du rocher. Hervé et Michel
arrivent à repousser mon kayak pour que je descende sans dessaler, ouf !
Une dose d’adrénaline supplémentaire au passage (ce n’était pas forcément utile
pour me détendre). En attendant j’ai amusé la galerie, tant mieux, de loin
c’était drôle apparemment. On rejoint le groupe, tout le monde est bienveillant et
vient me voir ! Après une courte pause, on file vers le Grand Charpentier,
là les vagues sont plus fortes et mon angoisse augmente, je suis bien entourée
du début à la fin, on me rassure. Le vent est face à nous décalé vers la
droite, le courant nous pousse, on s’approche du Phare, je vois le blanc des
vagues au loin, elles ont l’air très grandes, qu’est ce qu’on va trouver me
demandé-je, je ne dis rien mais mon appréhension est de plus en plus grande et
mon mal de ventre s’accentue, je sais que je n’arriverais pas à être sereine
tant que je n’aurais pas retrouvé la terre ferme. Je retrouve les mêmes
sensations qu’au retour de Pierre Percée la dernière fois, à chaque grosse
vague qui me soulève je me demande comment sera la descente si une vague de
côté se greffe entre-temps. On se rassemble à droite du Phare, les plus à
l’aise jouent à l’Ouest dans les vagues, on se met à l’abri derrière la jetée avant de repartir vers Pierre Percée. Lorsqu’on y arrive, idem rassemblement
sur la droite pendant que les plus téméraires s’amusent et se défoulent sur le
terrain de jeu, la machine à vague fonctionne à merveille et fait des heureux
(je vous taquine !!!) Puis on repart cap sur Baguenaud, là on avance tout
seul le courant est avec nous, rassemblement sur ce rocher visible qu’a marée
basse, puis on continue vers Bonne Source. Certains esquimautent en arrivant à
la plage, rendez-vous samedi prochain on pourra apprendre cette technique des
Inuits en piscine. L’arrivée de plage c’est toute une aventure à chaque fois,
je me retrouve encore une fois parallèle à la vague, petite frayeur… Vive les
appuis, en l’occurrence là c’est vive la chance. Quand on remonte les kayaks le
soleil est déjà bas, on se change, on range, on peut apprécier le traditionnel
goûter et profiter de l’ensemble du groupe.
nous avons parcouru environ 7 nautiques
nous avons parcouru environ 7 nautiques
Céline
lundi 27 octobre 2014
du pays Bigouden au pays de Douarnenez
Samedi 25/10/2014 et dimanche 26/10/2014
Du Pays Bigouden au pays de Douarnenez
Martine, Cathy, Clotilde, Geneviève
Joël, Michel, Alain, Hervé, Franck, Philippe, Christian
Samedi 25
Concarneau : PM 6h03, BM 12h21, PM 18h19 Coeff 91
C’est un rendez-vous au club à 7h pour un départ à 7h30,
puis route vers Penmarch. Nous arrivons au pied du phare d’Eckmuhl dans le port
de St-Pierre, il est près de 11h, la mer est basse, il faut aller la chercher loin,
au bout de la petite jetée.
Il y a une belle houle très longue, annoncée à près de
2m. Sur cette zone de hauts fonds, se lèvent des déferlantes puissantes et
venant de loin. Nous restons très vigilants sur cette côte ou nous avons peu
navigué. Nous filons sud ouest vers le large pour contourner le plateau
rocheux. Nous laissons la tourelle Men Hir sur le tribord. Nous naviguons
toujours bien au large pour doubler le port de St-Guénolé avant de mettre le
cap vers la pointe de la Torche. Les Grosses déferlantes sont un spectacle
impressionnant avec des belles couleurs turquoise révélées par le soleil qui
nous accompagne.
Nous sommes face à la plage de Porz Carn, au sud de la
pointe de La Torche. L’arrivée de plage semble délicate vue du large, mais elle
se fera en douceur après avoir contournée la pointe sud de cette plage.
Nous débarquons pour le pique-nique, sous le soleil.
Cathy prolonge la pause par un bain de mer avant que nous réembarquions.
La plage est très plate et les vagues viennent s’écraser
très loin, ce qui nous facilite le réembarquement. Après une session surf, en
choisissant bien nos vagues dans cet endroit mythique, nous décidons d’aller
revoir les Etocs.
Pour ce bord, nous choisissons à nouveau une navigation
bien au large afin de ne pas se trouver dans les déferlantes très
impressionnantes, et spectacle toujours magnifique sous le soleil.
Après un bord un peu long, nous atteignons les Etocs.
Nous pénétrons dans l’archipel par le sud afin d’éviter au maximum de se faire
prendre par une vague plus forte que les autres.
Petite pause en espérant croiser les phoques. Notre
attente n’aura pas été vaine, car malgré une mer formée, quelques uns de ces
animaux curieux sont venus nous observer !
C’est maintenant l’instant d’entamer le bord de retour.
Nous observons la côte, la houle de 2m lève toujours de belles vagues sur la
zone. Par prudence, nous choisissons à nouveau de faire une grande boucle au
large pour rejoindre le Phare d’Eckmuhl.
Nous avons navigué 5h et parcouru environ 15 nautiques
Nous repartons vers Landudec pour l’ébergement et le
repas du soir.
Dimanche 26
Brest : PM 6h02 BM 12h25 PM 18h20 coeff 89 UTC +1
Déception pour Michel, son dos fragile vient de le
rappeler à l’ordre sur un mauvais geste au moment de l’habillement. Après
quelques exercices d’assouplissement et étirements, il déclare forfait pour
cette journée.
La météo nous annonce une houle de 1,7m et un vent sud
est à 4 B
Nous nous dirigeons vers Pors-Péron, ou plus précisément
vers Porz-Lanvers juste à côté. Porz-Lanvers étant un petit port mieux abrité
que la plage de Porz-Péron connue pour ses rouleaux en bord de plage.
Nous sommes près de la mi-marée, nous pouvons embarquer
depuis la plage, la vague de bord est facile à franchir. Rassemblement derrière
Karreg-Toull, gros rocher qui permet au port d’être un peu protégé de la houle,
ensuite cap au 335 vers le cap de la Chèvre. La navigation est sereine, sans difficulté
particulière. Franck et Hervé repèrent un aileron à plusieurs reprises,
sûrement un dauphin.
Nous atteignons Le cap de la chèvre après une heure et demie
de navigation. Nous observons les déferlantes habituelles sur les hauts fonds
qui prolongent le relief. Nous profitons du calme relatif pour nous approcher
au plus près de la falaise, puis en restant très vigilant nous progressons vers
la côte est du cap en laissant Basse Plate et Men Coz sur notre tribord. Nous
sommes bien à l’abri des éléments, et nous progressons en rase cailloux en
cherchant des passages derrière les roches. Geneviève y prend goût.
Nous arrivons dans l’anse de St-Norgard. Le débarquement
sur la plage en milieu de l’anse s’avère délicat au regard de la barre de
rochers découverts et la houle qui crée une vague de plage. Nous débarquons sur
la plage au sud de la Pointe St-Hernot ou île Vierge. Il y a là encore un shore
Break, nous débarquons un à un les premiers débarqués aidant les suivants.
Cathy, pourtant bien engagée en sera quitte pour un bain.
C’est le moment du pique-nique très attendu, il est plus
de 13h, la faim titille nos estomacs !
Après ce moment de récupération, c’est le moment du
départ, dans un shore break.
Nous prenons cap direct sur Pors-Péron, l’éolienne bien
visible dès notre mise à l’eau nous sert d’Amer
Les premiers coups de pagaie sont faciles, nous ne
subissons pas encore l’effet du vent. Puis, le 4 Beaufort annoncé ralenti notre
progression, ce bord devient Physique. Nous mettrons 3h pour parcourir les 6,8
nautiques du retour.
La houle fait lever de grosses vagues qui viennent
frapper Karreg-Toull qui protège l’entrée de Porz-Lanvers. Le débarquement s’annonce
technique. Un coup d’œil sur la plage Porz-Péron pour voir si la situation est
meilleure confirme que nous débarqueront comme prévu à Pors-Lanvers. Alain
débarque le premier, suivi par Hervé. Nous nous suivrons un à un, nous laissant
guider par les premiers débarqués.
Tout le monde est enfin au sec après avoir été plus ou
moins secoués.
Puis après avoir désarmé nos bateaux, s’être changés et
tout chargé dans les voitures et sur la remorque, nous partageons les derniers
gâteaux en se remémorant les moments forts de ce week-end breton sur l’eau.
Nous avons parcouru 17 nautiques et passé 5h45 sur l’eau.
Christian
dimanche 19 octobre 2014
sécu à Penbron
Samedi 18 Octobre 2014
Sécu
à Penbron
Au
Croisic : PM 14h28, coeff 40
Annoncé
4B sud
Françoise,
Martine, Marie-Laure
Franck,
Alain, Joël, Sylvain, Michel, Michel,
Thierry,
Hervé, Eric, Roger, Christian
Sur
une idée de Franck, aujourd’hui c’est une session sécurité.
Nous
choisissons Le Croisic et Pen-Bron pour cet exercice en espérant mixer une
session de surf avec une session de sécurité.
Nous
embarquons près de la Cale SNSM du Croisic, la mer est belle,
la
météo est très bonne, les vents plus faibles qu’annoncés et le soleil est au
rendez-vous, nous nous équipons avec casques et tenues adéquates, car, si la
température est clémente, nous allons passer quelque temps dans l’eau. Nous nous équipons également des bouts de remorquages, pompes, écopes et éponges.
Nous
quittons Le Croisic pour nous rendre face aux plages de Penbron
Nous
ne trouvons pas la houle annoncée dans la semaine.
Qu’à
cela ne tienne, en se retournant volontairement, Franck démarre les festivités.
Il
est suivi de Françoise, Marie-Laure et Thierry.
Ensuite
tout le monde s’y met, certains en profitent pour travailler les esquimautages,
les ratés se poursuivront par une récupération.
Nous
enchainons par un bord le long de la côte pour trouver quelques vagues et
effectuer une arrivée de plage dans du shore break.
Puis
histoire de faire un peu de distance nous repartons dans un rythme soutenu pour
faire le tour de Basse Hergo au bout de la jetée du Croisic.
Puis
c’est le retour au point de débarquement. Nous décidons de dessaler tous en
même temps pour ensuite s’aider les uns les autres à remonter dans nos bateaux.
Avant
le débarquement, c’est encore esquimautages et re-entry-and-roll et autres
exercices ludiques.
Puis
vient le moment du goûté, Michel nous a préparé gâteaux au chocolat, et flans
accompagné de cidre et bières pour fêter la St-Michel et son arrivée dans le
monde des retraités.
Christian
dimanche 12 octobre 2014
Pétole en baie de La Baule
Samedi 11 Octobre 2014
BM 13h49, PM 19h05 Coeff 96
Vents SO 3B
Martine, Anny, Marie-Laure, Françoise, Cathy, Clotilde
Pierre-Dominique, Philippe, Philippe, Franck, Joël,
Yannick,
Marc, Sylvain, Thierry, Alain, Michel, Roger, Eric,
Hervé, Christian
C’est une très belle journée qui s’annonce, avec l’envie
d’un long bord avant que nous ne passions à l’horaire d’hiver. Nous ne nous éloignons
pas de st-Nazaire, un grand nombre d’entre nous ne souhaitent pas rentrer trop
tard. Nous partons pour Bonne source.
Le stationnement n’est pas aussi facile qu’à l’accoutumée,
c’est marée basse sur un gros coefficient et les pécheurs à pied n’ont pas
encore quitté l’estran.
Tant pis, le portage sera plus long !
Nous embarquons au fond de la passe, la mer est au bout
des rochers. L’embarquement est facile, pas de vague de plage !
Nous filons ensuite pour laisser le port de Pornichet sur
tribord puis nous bifurquons vers la plage.
Nous longeons la plage sur toute la longueur de la baie
en naviguant dans la vague de bord. C’est un long exercice de navigation en
vague latérale. Chacun s’enhardit petit à petit dans cet exercice sans risque
permettant de travailler les appuis. Quelques bateaux échoueront sur la plage
sur des vagues plus grosses ou plus puissantes, mais pas de déssalages.
Après quelques vagues un peu plus conséquentes au passage
de l’entrée du port du Pouliguenn, nous atteignons la pointe de Penchateau.
Nous y trouvons une faible houle longue.
Nous mettons cap sur les Evens en passant par les Guérandaises
pour trouver un peu de portant.
La houle nous permet quelques surfs en arrivante autour
de l’îlot.
Plusieurs d’entre nous débarquent pour goûter au petit
bain de mer de fin de saison.
Puis nous regagnons Bonne Source en restant au large pour
profiter du courant de la montante et faire un bord au portant.
La mer a recouvert les rochers, cependant l’arrivée de
plage se fait tout en douceur dans cette faible houle.
Le portage sur la plage est raccourci du fait de la marée
haute, mais les voitures et la remorque restent stationnées loin du lieu d’embarquement.
Après nous être changés sous le soleil, nous investissons
les lieux pour le traditionnel échange de convivialité autour de boissons
chaudes et petits gâteaux.
Christian
dimanche 5 octobre 2014
coup de vent à Pierre Percée
Samedi 4 novembre 2014
Rafales à Pierre Percée
PM 14h35 Coeff 57
4 B SO puis 5 B NO puis 3 B N
Martine, Anny, Agnès, Céline, Marie-Laure, Cathy
Pierre-Dominique, Alain, Michel, Michel, Hervé, Franck,
Philippe, Eric, Roger, Thierry, Yannick, Christian.
La météo nous annonce un passage à 5 Beaufort vers 14h, mollissant
ensuite à 3 Beaufort et s’orientant au Nord. Petit coefficient de marée.
Après une belle matinée, le ciel est encore clément à l’heure
du rendez-vous au club. La remorque chargée, plus quelques bateaux sur les
toits des voitures nous nous rendons à Bonne source.
Une pluie nourrie nous accueille, et nous enfilons nos
habits de kayakistes dans les voitures ou sous les hayons arrière. Toujours
motivés, c’est encore sous la pluie que nous alignons nos bateaux sur la plage
en attendant que le grain passe.
La pluie a cessé, les vents ont baissé d’intensité, et la
visibilité s’est nettement améliorée. Nous embarquons dans des vagues de plage conséquentes.
Il faut aider les moins aguerris, et ceux qui ont choisi un bateau plus fragile
ou plus difficile, comme Christian et Cathy en K2 avec le gouvernail sous la
coque.
Une fois passées les vagues de bord, un regroupement se
fait autour de Martine, soit pour ajuster les jupes, soit pour ranger ce qui a
été brassé sur le pont, ou encore pour vider quelques cockpits.
Ensuite, c’est route vers Pierre Percée, sur une mer peu agitée, nous
progressons en groupe un peu étiré.
Nous contournons Pierre Percée par l’est pour un
rassemblement. Le vent est monté à nouveau sous un nuage, le dessus des vagues
blanchit, les bateaux avec un gros volume à l’avant ont quelques difficultés. Nous
avons du 6 B, nous sommes sur une navigation hors zone de confort mais pas dangereuse
compte tenu du site, de la température air-eau, de la zone de dérive, nous sommes également à proximité du sémaphore et nous constatons la présence du canot SNSM en exercice. Il serait sage de renter à la côte et d’abandonner l’idée de continuer sur les
Evens. C’est à ce moment que Céline dessale, et pour ne pas lâcher sa pagaie,
se retrouve éloignée de son kayak.
Pierre-Dominique prend le bateau en remorque tandis que
Céline se met en sécurité en cochon pendu à l’avant du bateau d’Hervé. La
récupération s’annonce moins facile qu’à l’accoutumée dans ces conditions de
vent et de mer hachée. Hervé, Franck et Yannick s’y emploient. Les autres
tentent de se regrouper et font quelques radeaux.
Les positions d’attente sont difficiles à tenir, les
vents de Nord nous poussent vers le large.
Avec difficulté un regroupement se fait près de Pierre
Percée pour tenter de trouver un peu d’abri en attendant que la récupération
soit terminée. Nous ne sommes pas encore inquiets. La zone d’abri est petite,
plusieurs fois quelques bateaux y sont chassés par le vent. Nous ne parlons
plus de jouer !
L’inquiétude s’installe quand nous avons perdu de vue le
groupe en récupération. Alain et Pierre-Dominique ont gardé le contact par
quelques allés et retours. La position d’attente étant difficile à Tenir, il
est décidé de nous séparer et de rentrer au plus court à la côte encadrés par
Pierre-Dominique et Michel en ouvreurs et Alain en serre-fil.
Yannick, Franck et Hervé prennent en charge Céline en
perte de confiance, et en difficulté face à une mer hachée et un vent difficile
à étaler. Yannick a un bout de remorquage, Céline sera remorquée une partie du
retour.
Au départ de Pierre Percée, la navigation est physique,
si nous gardons le cap à la côte nous avons un vent et une vague de travers,
nous choisissons une option plus physique mais moins technique en mettant le
cap plus au Nord face au vent et vers notre point de départ.
Pierre-Dominique surveille la progression en faisant le
chien de berger, il prendra en remorque quelques retardataires pour ne pas ralentir
l’avance.
Les conditions s’améliorent après avoir doublé Bagueneau,
et nous apercevons enfin Céline et ses accompagnateurs. L’inquiétude retombe !
Le niveau et la cohésion du groupe on permi de faire
face à cette difficulté de navigation.
L’arrivée sur la plage se fait sur une mer ridée à belle et le soleil est revenu. Quelques jolies vagues à surfer se forment cependant sur le plateau rocheux, certains en profitent pour s’amuser un peu. Cathy et Christian en seront quittes pour un bain sur un surf mal négocié.
L’arrivée sur la plage se fait sur une mer ridée à belle et le soleil est revenu. Quelques jolies vagues à surfer se forment cependant sur le plateau rocheux, certains en profitent pour s’amuser un peu. Cathy et Christian en seront quittes pour un bain sur un surf mal négocié.
C’est ensuite le moment de détente ou nous pouvons
échanger nos ressentis pour cette sortie courte mais intense !
Nous rappelons quelques règles de sécurité :
Rester le plus groupés possible, se surveiller les uns
les autres.
Les bouts de remorquages doivent être à poste.
A portée de main : écopes, pompes à main, éponges.
Nous n’oublions pas de fêter l’anniversaire de Martine.
Christian
dimanche 28 septembre 2014
Ciel bleu sur le golfe du Morbihan
Samedi 27 septembre 2014
une journée dans le golfe du Morbihan
Port Navalo PM 7h17 coeff 87 BM 13h40 PM 19h29 coeff 85
Vents ENE 3 B
Anny, Françoise, Martine, Marie-Laure, Geneviève, Céline, Agnès, Clothilde
Pierre-Dominique, Hervé, Thierry, Marc, Franck,
Christian, Benoit-Xavier, Michel, Michel, Sylvain
Je reprends la plume ce jour pour mon deuxième compte-rendu
et pour ma deuxième sortie à la journée avec le Club.
Aujourd’hui Hervé nous avait concocté une petite sortie
« jeu et sportive » mais aussi très technique dans le Golfe du
Morbihan et sur l’Ile de Méaban… oui, une petite sortie !! En même temps,
heureusement que je n’ai pas regardé la carte du parcours avant de
partir ;-) !
Tout le monde (enfin, presque car moi je n’avais pas bien
compris les instructions et je me suis pointée à 7h20 pour 7h30 ce que je
considérais comme très en avance… mais en fait j’étais très en retard…. De 20
minutes !! Heureusement, mes co-kayakistes qui sont très prévenants et
très gentils, ils m’avaient prévu un bateau, et quel bateau !! ;-) !
), étaient sur le pont à 7h. On se compte, on est 18 !! ça attire les
foules le Golfe du Morbihan !!! même une ‘très ancienne’ du club,
Clothilde, qui refait pour l’occasion un retour très apprécié au club alors
qu’elle en était une des pionnières à 11 ans !
A 7h30, comme prévu, tout le monde décolle pour 1h30 de
route qui nous sépare de notre point de départ, la pointe de Berchis. Nous
commençons notre navigation à 9h30. Hervé donne quelques consignes de sécurité
et des instructions : chaque expert aura la charge de deux moins
confirmées pour leur expliquer les grandes lignes essentielles de la navigation
sur le Golfe où courants, contre-courants, marmites, vagues statiques et autres
amusettes maritimes sont réunies !
Premier lieu d’amusement : la vague statique entre
l’île de Berder et le continent. C’est un magnifique terrain de jeu en effet.
Les initiés se jettent tout de suite dans la vague et s’amusent tandis que les
moins experts apprennent à traverser un courant en gitant et en donnant de
l’angle, juste ce qu’il faut pour aller de l’autre côté mais pas assez pour se
faire emporter … c’est technique ! On s’en amuse ! Mais ensuite, sur
les autres courants, on s’amusera moins et on sera bien content d’avoir soit
appris, soit révisé ses classiques ;-) ! Je parviens à un moment à
« poser » mon bateau au creux de la vague statique ! Quand on
est là, on surfe sans avancer ! J’en lève ma pagaie ! Trop contente !
C’est une sensation géniale !
Après 1 heure à taquiner la vague, on repart pour d’autres
aventures et pour d’autres moutons ! Ben si, vous avez bien lu ! Pour
d’autres moutons ! Car il y en a dans le golfe ! et parfois ces
moutons, ils sont sacrément moutonnant, c’est moi qui vous le
dit ;-) !
D’abord, on contourne tout doux l’île de Berder :
objectif : faire un bac sur le courant de la jument. Alors pour les non
initiés, faire un bac, c’est traverser un fort courant dans l’idée de se
retrouver sur l’autre rive avec le bateau qui va vers le nord alors que le
courant nous emporte assez vite il faut le reconnaitre sur ce courant là, plutôt
très au sud est. Nous partons les uns après les autres entre les flots de
voiliers qui, comme nous, profitent de cette belle journée très ensoleillée avec
une mer belle pour filer prendre le large. Nous partons de la pointe sud-est de
l’île de Berder dans l’idée de rallier la pointe nord ouest de l’île de la
Jument. Entre les deux : le fameux courant de la jument ! Vous savez
bien, celle qui galope à vive allure et jamais ne s’arrête !! oui,
oui , celle-là même ! Par marrée descendante comme nous le sommes
alors, elle file plein pot en direction nord-est -> sud ouest et elle est
plutôt capricieuse ! Mais bon, nous avons encore plein d’énergie à
revendre et nous arrivons tous à bon port avec le sourire !! Belle
aventure !!! Cool ! finger in the nose ! … oui, mais voila,
l’idée c’est à présent de remettre ça dans l’autre sens ????... ah
bon ? Mais pourquoi donc, ô grand organisateur Hervé ? « Pour
s’amuser, pardine » ! Ben oui, pardine !! En même temps, c’est
un excellent exercice. Nous voilà donc partis, cette fois-ci en reprise de
courant … c’est plus simple, une fois qu’on est dans le courant, il faut
pagayer plus vite que le courant pour rester à flot. Simple
non ? ;-) ! Le cap cette fois-ci c’est le petit port de l’île de
Garvinis. Mais attention quand même à ne pas trop se faire emporter par le
courant ... un autre groupe de kayakistes croisé à ce niveau perturbe un peu
certains d’entre nous mais tout va bien, on récupère tout le groupe.
Et maintenant chef Hervé ? « Ben, on va en
face » …. No me diga !!! En face mais où ? ben c’est simple, on
repart sur un bac cette fois-ci en direction du petit ilôt d’Er Lannic. Là, j’avoue,
j’en ai un peu bavé ! et pourtant, pour une fois, je n’ai pas l’aquanaute,
j’ai un superbe bateau (le plus beau du club me dit-on) qui glisse sur l’eau à
merveille, dans lequel je me sens super en confiance … oui mais voilà, un bon
bateau, ça fait pas tout et sur la fin, j’ai l’impression que jamais je
n’arriverai à descendre de cette jument en furie !
Dis, dis chef Hervé, maintenant on est du bon côté ????
non, on sortira du Golfe côté ouest de la passe vers la mer … à présent, on met
cap vers le Grand mouton, vous savez, celui qui est juste à côté du Petit
Mouton (logique non ;-) ) et on s’amuse dans le courant et dans les
vagues moutonneuses donc qui se forment à cet endroit … je n’y comprends
rien !! tout le monde va dans l’autre sens par rapport à l’île où on doit
soit disant pique-niquer ! moi, je me pose des questions mais je me dis
que peut être les plans ont changé et que finalement on va aller pique-niquer
côté Port-Navalo ou à proximité et c’est tout... mais pas du tout, en fait,
c’est une nouvelle aire de jeu ! du jeu !!! moi je ne sais plus où
donner de la pagaie, je ne sais plus comment on fait pour sortir de là, j’ai
beau pagayer, pagayer, pagayer, j’ai l’impression de ne pas avancer d’un pouce
…. Mais en fait, ce n’est pas qu’une impression, c’est vrai ! …
heureusement Hervé et Christian viennent à ma rescousse et je rejoins les
quelques autres, plus malins que moi, qui s’étaient déjà mis à l’abri derrière
le Faucheur. On attend que ceux qui ont encore beaucoup de jus à donner
s’éclatent encore un peu sur les moutons … après la cavalcade sur la jument,
moi, les moutons je leur laisse … même si j’avoue que c’est fun tous ces
courants, ces vagues et ces contre-courants … mais un peu de repos n’est pas de
refus. Il est alors 11h30 et je vois au large, après la sortie du Golfe, notre
aire de pique-nique : l’île de Méaban .. et laissez-moi vous dire qu’elle
ne m’apparait pas du tout comme étant la porte à côté cette île !
Malgré tout, c’est reparti pour l’aventure ! Seulement
à la sortie du Golfe il y a 2 courants sortants à marrée descendante. Un à
l’est, qui passe côté Port Navalo et qui nous entrainerait vers l’est, et un de
l’autre côté Pointe de Kerpenhir qui lui, va nous amener tranquillement mais
surement jusqu’à l’Ile. Il suffit de se laisser porter ! great !!! Ça
c’est une chouette idée !!!
Mon bateau file agréablement sur l’eau et c’est un régal de
pagayer !! Et en effet, en 30 minutes environ, nous rallions l’Ile de
Méaban. Yes ! yes ! Sortir du bateau, se dégourdir un peu les jambes
et prendre un bain !!! C’est magique, le temps est chaud, sans vent ou
presque, l’eau est bonne et pleine d’algues qui lui donnent une belle couleur!
Ensuite, on passe aux choses sérieuses : le pique-nique ! Tout le
monde en rêvait ! Franck fait circuler un punch maison à sa façon … Michel
un petit rouge de derrière les fagots et en plus des couleurs du soleil qui
tape bien puisque nous nous sommes installés sur la plage sud de l’île, les
couleurs des degrés bus montent aussi aux joues de certains. Enfin, pas tous …
je décline mon tour sur les boissons alcoolisées … pourrait pas revenir
sinon !
Ensuite grand moment de farniente car pour re-rentrer dans
le Golfe, il faut attendre la renverse, c'est-à-dire la marée montante car
sinon, impossible ou presque de re-rentrer dans le golfe à moins d’avoir aux
fesses un super moteur puissant … mais nous n’avons que nos petits bras ! C’est
alors l’heure de la sieste ou de la découverte du caillou sur lequel nous avons
échoué … et surtout, la découverte des îles alentours – île d’Houat, île
d’Hoedic, Belle île – et la presqu’île de Quiberon. Nous avons aussi droit à
quelques récits mémorables de sorties qui comptent dans la vie d’un kayakiste
de mer !
Mais ce n’est pas tout, c’est le moment de retourner dans le
Golfe. Il est 15h30. Ce matin nous avons pagayé 3h… nous en ferons quasiment
autant dans l’après-midi.
Bien sûr, vous vous en doutez, nous ne sommes pas rentrés
direct au bercail … trop facile !! Nous avons remis le cap sur la Pointe
de Kerpenhir car à ce niveau de la passe se forme là encore des vagues
statiques entre les courants entrants et les rochers. Et là, c’est l’effet
machine à laver !!! le hic, c’est qu’on est pas les seuls à être venu
« jouer » dans ces vagues, il y a aussi les Club de kayak de Vannes
et ils sont un bon paquet sur l’eau ! Mais bon, tout le monde fini pas
trouver sa place dans la machine à laver. A mon premier passage, genre
programme lavage pour linge délicat, j’ai bien senti que ça bougeait sévère
mais bon, je m’en suis sortie … c’est mon deuxième passage, genre programme
coton avec essorage à 1400 tours qui fut plus … folklorique ! il faut bien
le dire ! alors que j’attendais toute sage un peu sur le côté que les
experts aient fini de s’amuser, Christian est venu me chercher pour aller
m’amuser aussi … moi, naïve, innocente et surtout en confiance avec Christian,
je dis oui et je lui emboite le pagayage … et alors là !!! whaouh !
whaouh !!! ça se bouscule dans tous les sens et je n’arrive que
difficilement à diriger mon bateau ! J’ai l’impression de ne rien
contrôler à part mon pagayage ! Encore qu’à un moment j’ai bien cru que
j’allais la perdre ma pagaie ! en vrai comme dirait une amie à moi !!
Mais bon, je n’ai rien perdu et j’ai redressé … oui mais ensuite, fallait
revenir ... revenir ?? mais pourquoi grand dieu alors qu’on pouvait aussi
juste traverser et aller attendre sur une petite plage juste après la pointe
qui était à proximité vers le nord de la Pointe … mais non, fallait rejoindre
le groupe … sans évidemment finir sur les rochers de la pointe vers laquelle de
manière assez pernicieuse, il faut bien le dire, les vagues tentaient de
m’amener !! Mais bon, j’avais pas dit mon dernier mot et surtout pas
poussé mon dernier cri ! Car je ne vous ai pas dit, mais j’ai beaucoup
crié durant cet épisode … le cri permet de lâcher sa peur et aussi de libérer
toutes les tensions de la semaine !!! Un vrai bonheur !! Enfin, pas
pour les tympans de mes co-pagayistes mais pour moi, si ;-) ! Enfin,
mes cris n’ont pas été si forts que cela puisqu’aucun secours maritime n’a volé
à notre rescousse ;-) !
Après ces émotions, nous sommes repartis … cap à nouveau
vers le Faucheur…. Mais avant petite reprise sur le courant entrant dans la
passe … mais pas aussi facile à dire car il fallait quand même bien tenir le cap
avant vers Port-Navalo pour pas rentrer trop vite dans le Golfe et se faire
emporter par le courant de la Jument .. et oui, toujours elle ;-) ! Tout
le monde est bien arrivé.
Ensuite, cap sur le Petit Veïzit pour aller à la pointe
sud-ouest de l’île Longue… en gros, si on met direct le cap vers où on veut
aller, du fait du courant de la jument, on y arrive jamais. Alors on ruse, on
prend un cap perpendiculaire par rapport à là où on veut aller, on traverse le
courant et on se retrouve bien où on voulait aller. Mais dès qu’on sort son nez
côté sud-est de l’île Longue, zou, on est à nouveau emporté dans ce fameux
courant … mais pas pour longtemps, on se met à l’abris juste à une petite plage
un peu plus loin … où les non-experts qui n’ont plus de jus restent histoire de
se reposer un peu et reprendre des forces pour le dernier morceau du parcours
tandis que les autres font mumuse dans le courant et ses vagues.
Enfin, nous longeons l’île Longue côté est. Arrivés au bout,
là, encore, il faut être stratège ! car là aussi, il y a un courant assez
important qui passe entre la Pointe de Locmiquet et l’île de Radenec.
Stratégie : la même que tout à l’heure, on maintient le cap vers l’est de
la Pointe de Locmiquet pour aller à la pointe du Berchis d’où nous sommes partis
ce matin. Les premiers partent et sont rapidement emportés par le courant.. je
me lance aussi en compagnie de Marie-Laure et deux experts rassurants, Franck
et Marc … on les suit à la lettre mais soudain, alors qu’on est dans le
courant, je vois les autres, Martine en tête, filer devant moi en sens inverse
… il y a un contre courant juste à côté du courant où nous sommes ! Attention
à la manœuvre ! je me souviens de ce que m’a dit Marc, il faut toujours
présenter ses fesses au courant en faisant un appui contre !! Quand je
vous le disais que le kayak c’est très
technique !!! ça l’est vraiment ! Enfin, bref, je négocie la chose
plutôt bien ! Ouf … mais on est pas encore rendu … il faut encore donner
donner et encore donner tout ce qu’on a car le courant pousse à nouveau nos
bateaux vers la Pointe du Berchis mais si on se laisse porter, on risque de la
passer sans pouvoir s’y arrêter !!! On ne tournera vers notre cap final
qu’une fois arrivé tout prêt de la plage de débarquement où le courant ne se
fait plus sentir !
Quelle journée !!! Mais ce n’est pas fini ! Figurez-vous
qu’arrivées sur la plage, on retrouve le groupe de kayakistes de Vannes ! Eux
ils étaient 40 !!! Ça fait un embouteillage de kayak monstre sur la plage
puis sur la route qui conduit à la plage ! Les nageurs et bronzeurs sur la
plage n’en reviennent pas de cette invasion soudaine de leur espace sans doute
tout tranquille quelques minutes avant ;-) ! Mais bon, on a tôt fait
de monter tous nos bateaux, de prendre un dernier petit bain, de se changer, de
gouter et de remettre les bateaux sur la remorque !
A propos du goûter, nous étions plus que gâtés ce
jour ! 2 gâteaux au chocolat, 1 cake salé, des petits biscuits en tout
genre et nos éternelles boissons chaudes de sortie de l’eau ! Les kayakistes
de Vannes n’en revenaient pas !! Ben oui, eux c’est sans goûter !! Triste !!
Nous on ripaille toujours après nos sorties ! Ça fait parti du
folklore ! ;-) !
Ensuite retour à la base à 20h10, déchargement, lavage et
rangement … on quitte la base vers 21h. On a tous les yeux qui brillent de
cette belle journée et tous, c’est sûr, on dormira sans berceuse ce soir !
Mais quelle belle fatigue !!!
A noter : Zéro bain ce jour pour une sortie pourtant
technique et pleine de petites zones un peu difficiles à négocier !
Et puisqu’on était en Bretagne, je ne peux m’empêcher de
terminer cette petite chronique maritime par :
KENAVO ! ;-) !
Agnès
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