lundi 29 juin 2015

Hoedic depuis Lérat

Samedi 27 et Dimanche 28 juin 2015
Lérat Hoedic

Martine, Françoise,
Hervé, Franck, Marc, Bruno, Roger, Christian.



Marées à Port Navalo
Samedi 27 BM 8h08, PM 14h36 coeff 42 BM 20h31
Dimanche 28 BM 9h04 PM 15h26 coeff 54 BM 21h25

C’est l’été, le beau temps semble bien installé. Pour compenser les annulations passées et pour bien finir la saison sportive, l’idée est lancée de faire un bord à Hoëdic au départ de Lérat. La distance est de 13,5 nautiques, c’est la présence de l’île Dumet qui nous permet d’être toujours à moins de 6 miles d’un abri, ce qui correspond a la catégorie de navigation de nos kayaks de mer. A Lerat il y a aussi des parkings pour les véhicules et remorques, et la mise à l’eau est facile.

Samedi 27 juin
Nous sommes sur site un peu après 8h, ce qui nous donne le temps d’armer et de préparer calmement nos bateaux étalés sur le sable. Les premiers coups de pagaies sont donnés vers 9h30 comme prévu. Les compas étant à poste, Nous allons suivre la navigation calculée par Françoise et Hervé. Le groupe est également équipé de 5 VHF et deux GPS, ce qui ne nous dispense pas d’une navigation au compas.
Les vents sont faibles et mollissent au fur et à mesure de notre progression. L’état de la mer passe également de belle à ridée voire calme quand nous atteignons notre objectif.
Comme prévu sur le plan de navigation, nous faisons une pause toute les heures, afin de faire le point et d’avaler quelques grignotes ou part de flapjack préparé par Hervé.
Nous rencontrons à mi parcours un groupe de fous de Bassans et quelques guillemots.
Létat de la mer nous permet de faire un détour pour passer au pied du phare des grands Cardinaux. Nous y avons bien ressenti un courant contraire pendant approche.
Puis c’est la cap final sur les plages de Beg er Lanneg. Nous avons mis 4 heures pour parcourir ces 13,3 nautiques.
Nous y débarquons. C’est d’abord un bain de mer puis le pique-nique sous le soleil. La plage nous convient, nous y reviendrons pour le bivouac.
L’après midi, nous réembarquons pour faire le tour de l’Île par le sud et l’ouest pour débarquer au Port de l’Argol. Arès une marche sur cette partie de l’île, nous profitons d’un moment de détente autour d’un café, puis nous réembarquons pour finir le tour et retrouver la plage pour le bivouac.
Nous ne sommes pas les seuls navigateurs a avoir choisi cette destination. Il y a beaucoup de voiliers au mouillage, et un groupe de catamarans a débarqué sur la plage et installé son bivouac. Nous refranchissons Beg er Lanneg pour trouver un joli plateau de sable en haut d’une plage toute aussi accueillante.
Après l’instant de convivialité autour de l’apéritif, nous dégustons le repas du soir, poulet au curry préparé par Franck.
Vient le moment de planter les tentes avant une promenade nocturne digestive ou nous nous égarons un peu dans le Paluden.

Dimanche 28 juin
Beau soleil au réveil, Franck et Hervé qui ont choisi de dormir dans leur sursac à la belle étoile on été un peu dérangés par les poux de mer qui courraient sur leur visage.
Le départ ne sera qu’à 12h30, nous prenons notre temps pour déjeuner et plier le camp. Une visite de l’île et du fort occupent notre matinée. Le pique-nique se fait tôt pour être prêts à embarquer au moment calculé par les navigateurs.
Comme annoncé à la météo, le vent monte et le dessus de la mer blanchit.
Nous sommes sur l’eau à 12h30, c’est un ¾ arrière que nous pouvons estimer à 4 B qui nous accompagne au départ. Marc choisit de monter sa voile pour un essai.
Roger, quand à lui, préfère démarrer calmement pour assurer le retour.
Les vents mollissent au fur et à mesure de notre progression et nous trouvons de beaux surfs dès le mi-parcours. Les derniers miles sont difficiles pour Bruno qui voit une sciatique se réveiller.
Avec deux pauses pour ce bord au portant, nous ne mettrons que 3h30 pour atteindre le port de Lerat.
Loïc est sur la plage pour nous accueillir et nous profitons de son aide active pour charger les bateaux sur la remorque. Puis, nous partageons des boissons fraîches et du gâteau au chocolat préparé par Raymonde.
Etant près de notre base, le retour au club se fera dans un délai beaucoup plus court que d’habitude.

Ce week-end, nous avons parcouru 33 nautiques à une vitesse moyenne de 3,6 nœuds
Christian

dimanche 21 juin 2015

St Nazaire fête la mer

Eric, Marie-Laure, Alain, Franck


Pour son retour, Eric fut réellement surpris de se retrouver seul au club par un bel après-midi de Juin. Du groupe constitué pour les sorties mer du samedi après-midi : personne. Il y avait bien de l’effervescence, mais celle-ci résulte de la préparation des embarcations pour les courses enfants et adultes dans le cadre du Record SNSM.
Eric prend des nouvelles au téléphone auprès de Christian, ce dernier le rassurant en lui disant qu’il serait surpris que quelques personnes ne viennent pas, même si Martine et Françoise avaient opté pour un départ plus matinal. De là ou ils sont, Christian et Hervé ne pourront être de la partie, s’étant engagés pour aider à l’organisation des courses à partir de la Grande Plage de St Nazaire.
Nous serons 4 au final, Eric donc, Marie-Laure, Alain et Franck.
Alain sollicite Ewenn, pour lui proposer une sortie cool avec son groupe d’adultes du samedi AM, celui-ci déclinant la proposition pour rester  au Bois Joalland.
L a remorque est vite chargée avec 3 kayaks seulement et tractée par la voiture d’Eric. Direction Trébézy, qui évite un gros portage même à basse mer.
En embarquant, tout le monde est d’accord pour la proposition d’aller  vers le port, pour la manifestation du Record SNSM et faire un petit coucou à Christian et Hervé.
Nous sommes presque à la basse mer et profitons de surfs pour se diriger vers l’amont. Ce bord est plaisant et très ludique. Plus nous  allons vers l’Est, plus nous ressentons le courant descendant de la Loire (la renverse n’est pas effective à cet endroit). Nous rentrons plus à l’intérieur de la baie, pour rejoindre la jetée Ouest. Le niveau est d’eau est bien bas, nous sommes très rarement passés dans le coin dans ces conditions (le passage sous la jetée du Vieux Môle ne se fera qu’au retour).
Nous nous rendons au sas de l’Ecluse Est en espérant pouvoir rentrer directement dans les bassins, mais nous ne sommes pas dans le bon timing. Tant pis, ce sera un débarquement juste à coté des monuments en hommage à la fin de l’esclavagisme (la plage à côté de la jetée du vieux Môle étant encore bordée de vase). Pour une fois, dans une tenue qui ne surprend pas, nous cherchons en premier le stand du SNOS CK, qui est placé devant les frigos. Nous y voyons notre président Gérard, Jean-Yves qui fait la promotion du kayak de mer avec le Fury comme point d’accroche. Les Pinks Ladies sont de la partie, en vue notamment de récolter des fonds, pour leur voyage espéré à Venise, sur le Dragon Boat.
De là, nous partons en direction de la jetée Ouest et de la plage de St Nazaire. Nous y retrouvons Christian et Hervé au stand d’inscription, avec Gérard. Nous discutons un petit moment, et prenons le chemin du retour en passant par le Petit Maroc et sa rue Hyppolyte DURAND.
Les kayaks sont toujours au sec, et le rembarquement n’est pas trop difficile (attention aux huitres qui sont très coupantes).
Le retour se fera contre le courant et le vent, aussi nous nous rapprochons de la côte. Nous ressentons vivement le courant au niveau du Phare de Villes. Puis nous continuons sans forcer  vers notre point de départ. Au moment ou nous étions prêts à débarquer, les SUP en downwind déboulent vers St Nazaire. Nous nous dirigeons vers eux, qui se trouvent à proximité immédiate du chenal pour profiter un max du courant. Nous sommes au cœur de la course. Et voilà, plus près du bord, qu’arrivent les kayaks et yoles de mer. Sur ce bord menant à l’éolienne, il semble qu’un K1 ait pris la tête de course. Pourtant dans le bord de retour, c’est un K2 qui mène tout le monde mais un peu plus près de la côte, que ceux qui une fois l’éolienne passée, reviennent tangenter le chenal pour s’assurer d’un flot optimal. Nous sommes contents de voir que Roland est en tête des K1, poursuivi à 130m de lui par une bande de plus jeunes, et le deuxième K2 qui s’accroche, avec comme équipage Olivier et Jean-Pierre (le SNOCS CK est à l’honneur et répond présent sur cette course).
Il est temps de rentrer. Nous avons dérivé et sommes quasiment à hauteur du rocher du Lion. Il faut s’employer contre le courant, comme le font les équipages d’une pirogue et d’une yole, qui se sont beaucoup trop éloignés du bord de côte.
La hauteur d’eau nous facilite les choses, avec  un portage sur 20m maxi. Sortie agréable et pittoresque, suivie d’une dégustation de gâteaux, sur un banc placé sur un promontoire, offrant un beau point de vue sur l’embouchure de la Loire. Eric est déçu, lui qui a  apporté des gâteaux sans gluten pour Cathy, malheureusement pas présente ce jour.  En dehors de cette petite déception, sans vouloir trahir personne, on peut en toute objectivité dire…on est content.
Franck

dimanche 14 juin 2015

La Grande Boucle

Samedi 13 juin 2015
La grande boucle

PM 15h29 coeff 74   OSO 2B

Martine, Françoise, Clotilde, Marie-Laure, Geneviève,

Hervé, Bruno, Alain, Alain, Franck, Benoit-Xavier, Michel, Roger, Christian.


Les beaux jours sont arrivés, et ça n’est pas encore la saison estivale, nous en profitons pour nos derniers bords vers la baie de La Baule où le stationnement sera bientôt difficile.
Nous partons donc encore une fois à Bonne Source.
Nous sommes 14 au départ, bien que le rendez-vous soit à 13h30 au club, beaucoup d’entre nous étant avant l’heure, la remorque est pratiquement chargée à l’heure du rendez-vous. Nous quittons le club avant 14h.
Nous sommes sur l’eau avant 15h pour les premiers coups de pagaie, l’eau à recouvert les rochers de bord de côte.
Premier cap vers les Evens, la mer est belle, les vents sont faibles, La cadence est donc soutenue.
Première pause pour le regroupement à l’arrivée aux Evens. Il n’y a pas de vagues à surfer. Nous faisons le tour par l’Ouest et le Sud pour un nouveau Cap vers pierre Percée. Nous pouvons passer au dessus des roches recouvertes par la marée haute, la houle étant faible.
Deuxième regroupement à Pierre Percée. Le niveau d’eau est bon pour tenter les passages sous les arches. Les kayakistes  navigant dans les bateaux club y renoncent pour ne pas dégrader  les kayaks.
D’autres gèrent les risques pour les passages sous la petite Arche. Franck, Alain, Alain, Christian plus téméraires franchissent également la grande Arche ou la mer est plus agitée.
Après cette pause pour le fun, c’est cap le grand Charpentier.
La mer à recouvert la jetée, et la rambarde est au niveau de l’eau, ce qui peut représenter un piège pour le kayakiste non averti.
Bruno commence à domestiquer le Fury, mais une mauvaise gîte sur une déferlante au dessus du plateau du Grand Charpentier et c’est le dessalage. Il est rapidement récupéré par Martine, Françoise et Clotilde venues à son secours.
Cette récupération est suivie d’une pause avant un nouveau départ vers Chémoulin. Nous sommes sur la pleine mer et dans de bonnes conditions pour franchir la passe menant aux Genets à travers une série de rochers au pied du Sémaphore.
Il nous reste le bord du retour, toujours sur le niveau de marée haute. Nous pouvons franchir l’arche cachée de la pointe de Congrigoux. Les vagues nous rendent ce passage un peu technique.
Le dernier bord se fait en ras de plage, et pour finir au dessus du plateau rocheux de Bonne Source. Alain en sera quitte pour un bain sur une vague mal négociée.
Avant le débarquement, Geneviève effectue un exercice de dessalage afin d’assurer sa sortie de kayak  avec sa nouvelle jupe néoprène.
Nous avons parcouru environ 11,5 nautiques en un peu plus de 3h.



dimanche 7 juin 2015

Lérat Dumet

Dumet depuis Lérat le 06/06/2015.

Marie-Laure, Martine, Clotilde, Anny,
Pierre-Dominique, Alain, Michel, Bruno, Marc,
Franck, Sylvain, Yannick, Christian, Hervé. 

BM:14h23  PM:19h56,coef 82  vent prévu2-3Bf de N

Le temps est au beau et nous décidons de faire un bord de Lérat vers l'île Dumet un peu plus long que la classique au départ de Piriac. Nous retrouvons Bruno venu se défouler entre une séance de jardinage et de rénovation dans son domaine et Clotilde pour sa deuxième sortie de reprise. Le stationnement à Lérat commence à devenir plus difficile avec les beaux jours, nous mettons à l'eau à basse mer en prenant soin de ne pas trop embarquer d'algues. Il y a deux K2, Sylvain pour une première en équipage avec Christian et un autre plus courant, Martine et moi. Franck en profite pour essayer le Cétus, Pierre-Dominique a sorti l'épic et Alain le Taran. Le premier bord vers la pointe du Castelli s'effectue tranquillement (pour un K2) sur une mer moins plate que prévu. Après un regroupement, nous attaquons le bord vers Dumet, le vent semble monter un peu au fur et à mesure que nous approchons de Dumet, il est de face et génère un clapot court qui freine bien la progression du K2 dont le fond tape régulièrement et la pointe avant plante. Franck avec une bonne option, une bonne condition entretenue en Croatie et un bateau véloce touche Dumet en premier. Le reste du groupe arrivera échelonné,les derniers combinant les effets vent contraire et dérive courant max.
Je ne prononcerait donc pas la traditionnelle phrase"Tout le monde est là,on peut y aller!"alors que le dernier vient à peine de débarquer, voire ne pas débarquer du tout (n'est ce pas Sylvain) sous peine de déclencher un mouvement d'humeur, et nous prenons ainsi une longue pause.
L'heure tourne et il est 17h00 quand nous rembarquons,après un rapide calcul entre les envies et le raisonnable nous mettons le cap direct sur le Castelli. Nous sommes pratiquement au portant, l'idéal serait de tirer un bord vers la pointe du Croisic avant de reprendre vers Lérat afin de profiter au maximum de la vague, option que nous prendrons avec Martine et que nous ne regretterons pas. Le K2 est dans son élément, les surfs s’enchaînent jusqu'à Lérat où nous faisons demi-tour pour récupérer et retrouver le groupe. Nous croisons les premiers et parmi eux certains des derniers de l'aller puis l'autre K2 qui a fait le chien de berger pour remettre sur le bon rail ceux qui tentés par le portant sans le bord au large seraient rentrés sur Piriac.
La mer est bien remontée et nous débarquons dans le port, Alain arrivera le dernier en nous apprenant qu'il a fait la traversée en ayant cassé un cale pied dès le début et donc sans gouvernail !
Il se fait tard et certains ne s'éternisent pas, nous chargeons les bateaux, nous mangeons et après avoir informé du retard du retour à la maison,nous prenons la route du club.


Hervé