jeudi 23 juin 2016

Bruno le retour !

Samedi 18 juin 2016
PM 16h19 coeff 68
ONO 3 à 4 B

Bruno le retour !

Clotilde, Dominique, Cathy,
Franck, Alain, Philippe, Bruno, Roger, Christian.

Nous allons naviguer sur la pleine mer, avec un vent d’ouest à 4 Beaufort. Les conditions sont plus confortables que samedi dernier, ce qui rassure Dominique qui en garde un souvenir intense. Nous choisissons d’embarquer au port d’échouage de Pornichet, nous serons sûrs d’un embarquement et d’un retour facile.
L’eau arrive à peine à la cale en bord de route qui mène au port en eau profonde. Franck propose, une fois sortis du port, de revenir sur la plage pour jouer dans les vagues. Dominique s’entraine au surf sans toutefois venir jusque dans la mousse de la dernière vague du bord de plage. Cathy, ravie par les bonnes sensations de samedi dernier, s’amuse sur les vagues. C’est en travaillant les appuis au ras du sable qu’elle en sera quitte pour un bain. Je dois également noter un bain de Philippe pour éviter le photographe !
Après cette période de jeux, nous mettons cap vers la Baule. Nous croisons un Catamaran en difficulté qui vient de démâter. Alain et Cathy aident le naufragé à réembarquer, leurs bateaux en guise de marche rendant moins haut l’accès au pont du catamaran, nous signalons ensuite l’évènement par VHF au sémaphore de Chémoulin pour qu’un bateau de sécurité du club de voile vienne le prendre en remorque.
Passé cet évènement, nous poursuivons notre course jusqu’au Evens.
Christian dessale dans la vague croisée du bout de plage, pas assez d’eau sous le bateau, ce sera un déjupage, et donc un exercice de réembarquement.
Le retour se fait au portant. Le groupe se scinde en deux. Ceux qui poussés par le vent et grisés par les surfs doublent le port de Pornichet, pour y revenir par l’est, et ceux ayant suffisamment anticipé y rentrent par l’ouest après une navigation dans une belle vague en latéral.
Tout ce petit monde se retrouve pour quelques exercices de retournement et esquimautage avant le débarquement.
Christian


dimanche 12 juin 2016

Dominique s’aguerrit au Croisic

Samedi 11 juin 2016
 Dominique s’aguerrit au Croisic

Cathy, Dominique,
Alain, Marc, Franck, Hervé, Philippe, Sylvain, Christian

PM 9h23 coeff 59, BM 16h43
 ONO à 4 B rafales à 5 B

L’après midi sera un peu ventée, les vents venant de l’ouest. Ce sera basse mer au retour, Après quelques questionnements, nous choisissons de partir de Port aux Rocs à la pointe du Croisic. Il y a une passe entre les rochers qui permet un embarquement et un débarquement au calme aussi bien à marée haute qu’à marée basse.
Quand nous arrivons au début de la presqu’île du Croisic, nous contemplons un plan d’eau bien venté avec de nombreux moutons blancs qui courent sur la mer.
Après observation, nous décidons d’embarquer comme prévu, et de naviguer vers le Croisic, bien que cette zone semble plus ventée, nous espérons le retour avec un vent plus favorable.
Une fois tout le monde embarqué, nous mettons cap vers le Four, mais bien sûr, nous n’irons pas, c’est juste un Cap ! Franck et Hervé ouvrent la route, et Christian et Sylvain assurent l’arrière.
Nous naviguons dans des creux qui atteignent parfois les 2 m, nous prenons les vagues par le bâbord, quelques rassemblements permettent de vérifier que tout le monde assure cette navigation. Apres avoir doublé la zone de Basse Castouillet, Nous changeons de Cap, pour naviguer au portant vers Basse Hergo et l’entré du port du Croisic.
Les plus à l’aise enchaînent les surfs avec beaucoup de bonheur, les vagues dépassant souvent le mètre voire le mètre cinquante avec de l’écume au sommet. Dominique moins aguerrie ressent les montées d’adrénaline, surtout quand les surfs s’enchainent accélérant le bateau et ne laissant aucun répit. Nous arrivons ainsi jusqu’à Pen-Bron. Les bancs de sable de la sortie du port du Croisic commencent juste à se découvrir. Cathy après avoir bien enchaîné les surfs sur ce bord, dessale sur une petite vague dans un mètre d’eau. Et c’est après avoir conseillé à Dominique que c’est en dessalant que l’on se sent plus à l’aise dans le bateau, un mauvais appui retourne son kayak, la démonstration se trouve sitôt faite !
Une fois tout le monde rassemblé à Pen-Bron, nous entamons le Retour. Nous rejoignons en premier lieu la jetée du Tréhic en évitant les bancs de sable émergeant. Juste avant de contourner le bout de la jetée, le vent nous plaque contre celle-ci, puis un effet venturi nous incite à bien arrondir pour doubler le phare.
Le retour sera moins fun et plus physique, les vents ayant tourné un peu. Nous naviguons en ras de côte, ou plutôt en ras de rochers qui se découvrent de plus en plus.
Il faut donc rester très vigilant et bien observer la formation des vagues.
Sylain prendra Dominique en remorque pour assurer les dernières centaines de mètres ou nous sommes bien brassés.
Hervé, arrivé dans les premiers, balise par sa présence l’entrée du goulet à peine visible entre deux rochers avancés frappées par la houle.
Ce fut une belle sortie « Rock’Roll », dans une mer devenue chaude à la différence des sorties d’hiver !
Et comme à l’accoutumée, quelques esquimautages avant le débarquement pour ne pas perdre la technique.
Christian

mardi 7 juin 2016

Le Mascaret du Mont St-Michel

Samedi 4 juin 2016
Le Mascaret du Mont St-Michel

A St-Malo
BM 14h07, PM 19h31 Coeff 100
NNO à 3B

Martine, Sylvain, Franck, Philippe, Christian.

Nous sommes à 7h au club. La remorque a été préparée mercredi dernier avec les kayaks dépontés KTO, aimablement prêtés par le service des sports de la Ville de St-Nazaire.
Ces bateaux sont bien adaptés pour découvrir cette activité. Une fois le bateau sécurisé par un leach entre la bosse arrière du bateau et la pagaie ou le kayakiste, nous sommes prêts aux dessalages probables voire certains. Le bateau ne sera pas emmené par la vague, et le kayakiste pourra réembarquer rapidement après avoir parfois couru derrière le mascaret accroché à son bateau.
Après les 2h30 de route, nous arrivons à Pontaubault.
Les vêtements secs et le pique-nique du midi sont dans des sacs étanches ficelés sur le bateau. Peu après 10h30, c’est le premier coup de pagaie pour descendre la Sélune et rejoindre l’île de Tomblaine. Pendant cette descente, nous observons les méandres de cette rivière dont le lit peut varier entre deux marées. Il faut être attentif pour ne pas s’échouer sur les bancs de sable.
Après 2 heures de navigation, nous stoppons sur un banc de sable entre Tomblaine et le Mont-St-Michel, nous remarquons que le lit de la Sélune s’est beaucoup déplacé vers le sud. Nous ne pouvons aller plus près de notre objectif. C’est une petite marche de 10 mn qui nous amène au pied de l’île pour le pique-nique.
Le mascaret arrive à Tomblaine 3h après basse mer à St-Malo soit 17h ce samedi
Nous occupons ensuite notre temps en faisant le tour de Tomblaine à pied sur les rochers au ras de l’estran. Nous sommes en période de nidification, il faut être vigilant face aux nids, aux œufs et aux oisillons fraîchement éclos qui se trouvent en haut de l’estran.
Philippe et Sylvain on amené leur journal à feuilleter, endroit de rêve pour prendre connaissance des actualités de ce monde !
A 16h45, nous regagnons nos bateaux que nous distinguons à peine sur la grève.
Le nombre de groupes de touristes qui traversent la grève diminue. Nous pagayons vers le large tant que nous pouvons trouver suffisamment d’eau sous nos kayaks.
Puis c’est le moment de l’attente, tous les groupes de touristes ont disparus ! Nous sommes seuls sur cette espace. Le sable, le ciel, la mer finissent par se confondent dans ces nuances de gris. Nous nous demandons comment sera la vague cette fois !
Nous entendons enfin un petit grondement venant du large, puis nous apercevons une barre blanche qui avance.
Nos sommes dans nos bateaux pour voir apparaître une petite vague qui avance entre 5 et 10 km/h mais dont la hauteur tutoie difficilement les 50 cm. Nous avons à peine assez d’eau pour pagayer.
C’est après avoir doublé Tomblaine que nous commençons à nous amuser sur le Mascaret !
Pendant ce retour, nous observons et tentons de nous rappeler la trajectoire idéale pour rester au dessus du lit de la Sélune, sinon, c’est grattage dans la sable en appui en suspension avec de l’eau qui pousse d’un côté et du sable sec de l’autre. Et quand le bateau Touche le sable, la vague continuant irrémédiablement sa course, c’est le retournement assuré.
Nous arrivons à la pointe du Grouin ou nous rencontrons divers équipages locaux, qui prennent à leur tour la vague à son passage. Canoës, padle board, kayak slalom ….
C’est à ce moment qu’il faut anticiper la traversée du fond de baie pour entrer dans la Sélune Côté Roche Torin.
Encore de belles vagues jusqu’à l’anse de la Maraicherie, puis, le mascaret s’évanouit doucement. Nous arrivons sur une eau plate à Pontaubault.
Pour les performances :
Nous citons en premier Sylvain qui ne prendra aucun bain bien qu’il soit passé plusieurs fois devant la vague.
Ensuite un bain pour Philippe et Christian.
Un seul bain également pour Martine qui se laissant emmenée par son bateau allongée dans l’eau rattrapera ainsi très vite le mascaret.
Enfin nous devons noter 3 bains de Franck, l’organisateur de cette journée exceptionnelle !
Il est près de 20h quand après le débarquement nous sommes prêts à prendre la Route. C’est dans un petit restaurant de Pontaubault que nous échangeons nos sensations autour d’un repas avant le voyage de retour pour St-Nazaire.
Christian