dimanche 22 février 2015

L’esquimau dans la marmite

Samedi 21 février 2014
L’esquimau dans la marmite

Port Navalo BM 12h42, PM 18h56 coeff 115

Pierre-Dominique, Franck, Hervé, Christian

C’est la première sortie longue de l’année, elle n’était pas prévue au programme, sans doute pour compenser les annulations passées pour des raisons météo !
C’est un gros coefficient, les vents sont annoncés à 5 Beaufort NO.
Nous embarquons à la cale de Bilouri à Kerner. Il reste très peu de plage, juste la longueur d’un kayak. Le Ciel est dégagé, les vents semblent moins forts qu’annoncés.
Nous nous dirigeons au Sud de Hent Tenn, pour, histoire de s’échauffer, faire un premier bac entre Hent Tenn et la Jument. Nous contournons ensuite l’île de la Jument par l’est. Une pause au Nord pour les premiers exercices de reprise courant. Hervé, puis Pierre Dominique esquimautent dès la première tentative ! ça fait partie de l’exercice ? Et bien non ! Le dessalage arrive aussi aux meilleurs !
Après ces quelques reprises, nous entamons le grand bac à travers le courant de la jument pour atteindre Berder, puis nous naviguons vers le gué qui relie l’île au continent. Nous y croisons un groupe de Kayakistes Landernéens venus profiter d’un week-end de gros coefficient dans le golfe. Nous croiserons également un groupe de RKM.
Nous sommes un peu tard, la vague statique a presque disparue, et les roches commencent à effleurer la surface de l’eau. Nous faisons demi-tour pour retrouver le courant de la Jument, et pour le fun nous y refaisons un bac. Le courant est puissant, nous dérivons près de la latérale tribord Jument avant de pouvoir atteindre le contre courant qui nous ramène au nord de l’île. Nous y retrouvons le groupe de landerneau pour quelques reprises. Nous allons nous rencontrer tout au long de la journée, nous sommes sur le même circuit classique d’une sortie technique à la journée sur les courants du Golfe !
Une reprise courant nous amène à Gavrinis. Nous avons peu l’habitude de venir sur des gros coefficients, et nous découvrons une veine d’eau propice au jeu des reprises au sud de cette île.
Les courants sont puissants, nous décidons de tenter un bac vers Erlannic avec rendez-vous au sud de l’île longue en cas d’échec !
Bien qu’ayant tout donné, nous ratons de peu l’objectif, nous nous retrouvons dans la zone plus calme entre Erlannic et la cardinale nord des tisserands, un peu de repos récupérateur est nécessaire.
Puis, une fois n’est pas coutume, nous y trouvons une marque très franche et très nette entre courant et contre courant. Nous en profitons pour y effectuer quelques exercices très pédagogiques de gites contres gites. Puis reprise et descente au Grands Mouton. C’est très agité, avec marmites et larges zones de cisaillement. Christian à pris un peu large, le stop au Grands Moutons lui devient compliqué, après observation, il décide d’un repli derrière le Faucheur pour attendre ses camarades.
L’heure de la collation arrive, nous sortons du Golfe pour un pique-nique à l’abri du vent à Port Blanc. Franck contourne Port Navalo très au large, tandis qu’Hervé, Pierre-Dominique et Christian naviguent plus près de la côte. A peine sortis du Golfe, nous trouvons un contre courant important, Hervé et Pierre-Dominique regagnent rapidement le ras de la côte, Christian a quelques difficultés pris dans des grosses marmites, après un 180° puis un 360° c’est le dessalage, calme et concentration et c’est un esquimautage réussi qui le sort de cette mauvaise passe. Le travail régulier porte ses fruits !
Nous nous installons sur la cale à l’ouest de la plage, face au soleil, et bien à l’abri du vent. Le vent est frais, la matinée a été bien ensoleillée, le pique-nique s’annonce sous de bonnes augures.
Le ciel s’obscurcit doucement à la fin du repas, les premières gouttes de pluie apparaissent nous avons le temps d’enfiler nos tenues de kayak avant une courte averse de grêle.
Nous embarquons après avoir ôté les grêlons de nos bateaux, route vers Kerpenhir pour y trouver les vagues statiques. Le ciel s’obscurcit à nouveau et un joli vent frais accompagné d’une averse de pluie nous accompagnent sur ce bord.
Le ciel se dégage à nouveau et restera clément jusqu’à la fin de la journée.
La renverse étant faite, après avoir dépensé un peu d’énergie à Kerpenhir, c’est le parcours classique du retour avec un arrêt au Faucheur, un stop au Grand Mouton, un cap au 330° pour anticiper un stop au sud de l’île longue. La fatigue commence à se faire sentir, seulement quelques reprises courant seront effectuées avant de poursuivre vers Berder en longeant la côte est de l’île longue. Nous gardons ce cap vers la pointe de Berchis pour devancer la dérive vers Larmor Baden.
Nous arrivons à Berder pour dépenser nos dernières ressources d’énergie.
C’est enfin l’heure du retour, nous contournons Berder par le nord pour un cap direct vers la pointe de Kerner. Malgré la fatigue, due à quelques 5h sur l’eau, quelques esquimautages sont effectués avant le débarquement. La sortie d’aujourd’hui nous ayant bien récompensé du travail accompli dans ce domaine, nous motive à maintenir ce dynamisme
Christian




dimanche 15 février 2015

Le retour du p’tit baigneur!

Samedi 14 février 2015
PM 13h14 coeff 42 ; 5 B ONO

Philippe, Franck, Hervé, Yannick, Roger, Christian



Pour plein de raisons, une sortie entre garçons, pas de filles, Philippe en profite pour se faire remarquer !
Nous devions faire un grand bord pour aller à Noirmoutier, mais la météo nous annonce à nouveau des vents forts, et une grosse houle ! L’idée d’aller à Noirmoutier est reportée à des moments plus cléments
Nous sommes 6 au départ, les vacances scolaires, la météo, la période de grippe, … ont agi sur les effectifs !
Si le soleil est présent, les vents au moins à 5 B ONO sont bien réels, la mer est descendante avec un petit coefficient. Nous choisissons de partir pour Quimiac avec un embarquement à la plage de Sorloc. C’est une plage relativement abritée, le stationnement y est facile, et comme notre retour sera à basse mer, ce sera mieux qu’à la pointe de Merquel.
Le premier bord se fait vers Piriac face au vent, dans une mer formée avec des creux d’un mètre cinquante. Pour le fun, on effectuera quelques surfs devant la plage de Lancéria. Au passage de la pointe de La Croix, Yannick se sort d’un surf arrière par un esquimautage.
Nous doublons la pointe de La Croix pour naviguer jusqu’à la table du Diable.
Nous mettons ensuite cap au large, sur ce cap nous prenons les belles vagues et jolis creux en latéral.
Puis vient le moment de regagner notre plage de départ. Nous serons au portant dans une mer bien formée. Le retour sera rapide. Roger part en premier, et le groupe enchaine.
Philippe semble le moins à l’aise, ça se confirme rapidement par un retournement. Le ralliement est rapidement effectué, et Philippe est remis dans son bateau par Yannick et Hervé. Yannick aura à effectuer un esquimautage surpris pendant la récupération des bottillons de Philippe.
On repart, deuxième dessalage de philippe dès les premiers coups de pagaie, fausse pelle sous le bateau de Yannick.
Cette deuxième récupération est un peu plus rock and roll, une succession de maladresses s’additionnent, mauvaise présentation du bateau pour le vider, séparation du groupe de récupération, bout de remorquage rapproché qui casse. Il y aura un esquimautage d’Hervé bloqué contre le bateau de Yannick. Philippe, resté un petit moment dans l’eau froide est toujours confiant pour la suite.
C’est reparti pour ce bord au portant avec un troisième bain de Philippe, cette fois rapidement sauvé !
L’eau restée dans le bateau le rend instable, nous franchissons la cardinale de la Basse de Beaulieu pour trouver des vagues moins hautes avant de procéder à un vidage à la pompe de cale !
Et ben non ! Ca n’a pas résolu la difficulté de navigation, et ce sera un 4 ème bain pour Philippe.
Le vent et la houle nous sont toujours favorables, et nous arrivons enfin, mais un peu moins rapidement qu’imaginé à la plage de Sorloc. Nous aurons encore un peu d’énergie pour quelques esquimautages. Philippe mettra un peu de temps à se réchauffer après avoir retrouvé ses vêtements secs. Le thé au rhum préparé par ses soins, encore bien chaud dans le thermos, est le bien venu pour retrouver la forme initiale !
Christian





dimanche 8 février 2015

Along the wild coast.

Samedi 07/02/2015

Along the wild coast.

Françoise, Martine, Marie-Laure,
Phiphi, Franck, Yannick, Roger, Christian, Marc, Hervé.

Le pouliguen : BM 12h59, PM 18h29 coefficient 81.
météo annoncée : 5bf de NE rafales à 6.

C'est par un beau soleil mais sous un vent de nordet bien présent que nous retrouvons au club, il ne fait vraiment pas chaud, le choix de la navigation va donc être crucial. Nous optons pour la côte sauvage dont les falaises nous couperons du vent, même si la basse mer en début de séance nous imposera de naviguer un peu plus large.
C'est aussi l'occasion de retrouver Roger qui après une longue période d'hivernage en profite pour faire sa reprise. Nous stationnons les véhicules et la remorque sur le parking au dessus de la plage du Guec, après la pointe de la pierre plate, entre la baie des Maures et la baie des Marsouins. La mise à l'eau s'effectue sans trop de portage, dans de petites coulées et sur une mer plate. Nous partons à tribord en direction de Batz sur mer.
Nous longeons la côte en rase cailloux soft, les grottes ne sont pas accessibles mais la navigation est très agréable, nous passons la baie du Scall avant d'arriver à la plage de la Govelle où les falaises disparaissent laissant le champ libre au vent frais, nous retrouverons l'abri du côté de l'Enfer (bien chauffé parait-il) puis le pont du diable avant d'arriver à la plage Saint Michel en Batz sur mer. Après avoir resserré le groupe nous continuons vers la baie des Bonnes-Sœurs et la pointe de casse-caillou pour aborder la plage Valentin où nous faisons une pause avant de faire demi-tour. Une fois n'est pas coutume et le thermos de boisson chaude ainsi que des gobelets sont sortis des caissons afin de réhydrater les pagayeurs.
Le retour se fait avec le vent plus de ¾ avant mais moins froid que prévu, les manchons embarqués ne servirons pas. La première partie de ce retour se fera plus directe, mais le rase cailloux reprendra après la pointe de la Barre, passée la plage de la Govelle où nous avons croisé un stand-up paddler.
L'arrivée à la plage du Guec se fait avec un bon niveau d'eau, toujours aucune vague, du sable pour nous accueillir, le soleil, juste ce qu'il faut pour déclencher l'envie pour certains de réaliser quelques esquimautages pour le fun !
Le débarquement,l es vêtements chauds et le chargement de la remorque effectués nous avons le temps de goûter tout en admirant au large La Banche, lieu de pique-nique agréable pour 4 d'entre nous il y à un an.
En conclusion, malgré un bulletin météo peu engageant, la diversité de notre côte et de ses expositions nous a permis de trouver une sortie très agréable sous des lumières d'hiver toujours aussi magiques.
Hervé


lundi 2 février 2015

Redémarrage musclé pour Bruno

Samedi 31 janvier 2015

Martine
Hervé, Franck, Alain, Marc, Yannick, Christian
Et Bruno

PM 15h05 coeff 58
Un 6 B NO établi

Nous sommes 8 au départ pour cette dernière sortie de janvier. La météo nous annonce un 6 Beaufort au Nord Ouest et une température à 8°, avec un ressenti beaucoup plus bas dû aux vents de Nord ouest. C’est cette journée que Bruno choisit pour sa reprise!
Après avoir chargé la remorque, nous partons à Bonne Source pour dans un premier temps observer l’état de la mer.
Pas de grosses vagues, pas de houle importante, mais le dessus de la mer est couvert de moutons blancs, nous pouvons apprécier un vent à 5 à 6 B. Si nous embarquons à cet endroit, la navigation sera difficile. Nous décidons de filer au Pouliguen pour embarquer près de la base nautique.
Ici, c’est sans surprises, nous sommes à l’abri du vent, le plan d’eau est calme, l’embarquement est facile.
C’est avec les équipements d’hiver sans oublier casques et cagoules que nous prenons la mer dans nos kayaks, les manchons sont dans les caissons en cas de besoin.
Nous mettons cap vers la pointe de Penchateau, nous sommes pratiquement sur la pleine mer, le passage de la pointe se fait facilement, les vagues habituelles sont écrasées par le vent.
Nous filons pour environ un mile nautique vers l’ouest face au vent et sur une mer qui se creuse.
Ce passage nécessite attention et énergie. Puis nous faisons demi-tour pour un bord vagues arrière, cap plein Est.
Nous sommes au surf, sur des creux parfois supérieurs au mètre, pas toujours facile à négocier avec le vent qui nous pousse autant que nous surfons. Belle mise en train pour Bruno ! Nous naviguons groupés prêts à intervenir en cas de dessalage. Nous doublons ainsi basse Martineau pour arriver sur la latérale tribord au nord des Evens.
Nous nous regroupons pour décider de la suite, un grain menace au-delà de la pointe de Penchâteau.
Nous mettons cap vers le Pouliguen. Nous sommes face à un vent difficile à étaler, il faut pagayer avec toute notre énergie, et nous dérivons ainsi vers les grands impairs où nous sommes enfin à l’abri du vent.
Nous terminons cette sortie très tonique et très physique sur une eau très calme dans le port du Pouliguen, puis nous retrouvons le vent en rejoignant notre plage de départ.
Quelques esquimautages avant le débarquement nous permettent de constater que la température de l’eau est bien descendue.
Christian