jeudi 31 mars 2016

Une fois de plus, Eole et Poséidon font la fête

Week end de Pâques

Pour ce Week-end, il était prévu un bivouac à Yeu en partant de Merlin Plage !
Au moment de la préparation, nous y croyons ! Nous n’aurons pas à annuler ce projet ! Le programme établi, nous commençons à surveiller la météo, c’est un bord engagé, il nous faut de bonnes conditions.

Pas de chance, le week-end s’annonce venteux, si le dimanche semble navigable, il nous faut renoncer rapidement à ce projet. Nous augmentons notre secteur de vigilance météo, de Grandville à La Rochelle. Au fur et à mesure que le temps passe, il faut nous rendre à l’évidence, la dépression va frapper tout l’ouest avec des vents violents le samedi et le lundi.


Vendredi 25 mars 2016.
BM 12h17, PM 17h39 coeff 87
2 à 3 Beaufort ouest-nord-ouest
Martine, Françoise, Hervé, Philippe, Christian.

C’est la dernière journée de calme avant la tempête, nous en profitons !
Nous embarquons à Bonne Source à Pornichet, c’est le début de la montante. Nous mettons cap Les Evens que nous contournons par le Sud. Après avoir croisé la houle habituelle autour de cet îlot, nous filons vers les Guérandaises, sur une mer peu agitée, et des vents faibles. Nous mettons ensuite cap à la côte vers les immeubles « les Vagues » limite entre La Baule et Pornichet. Nous naviguons sur une houle de plus en plus significative à mesure que nous nous approchons de la plage. Nous entamons une session surf dans des vagues supérieures au mètre en bord de plage. Nous sommes sur la montante, avant la période de shore break !
Il est enfin temps de penser au retour. La mer étant suffisamment haute, nous passons par le port d’échouage.
Derrière le port en eau profonde, nous sommes un peu secoués par une mer achée. L’expérience acquise, nous permet une arrivée de plage sans problème dans la passe de bonne source.

Samedi 26 mars 2016
BM 12h47, PM 17h39, coeff 83
6 à 7 Beaufort sud-sud-ouest
Franck, Christian.

Nous ne sommes que deux au départ. Comme annoncées, les conditions ne vont pas être faciles, et au vu de l’orientation du vent, nous ne trouverons pas d’endroit abrité !
Nous partons pour l’école de voile au Pouliguen pour une session surf plage Benoit à La Baule. Les vents soufflent comme prévus !
Nous ne tentons même pas la pointe de Penchateau, nous filons sur une vague latérale vers la tourelle « les petits impairs » que nous laissons sur le bâbord. Après avoir doublé cette zone de hauts fonds rendue blanche par les déferlantes, nous mettons cap plage Benoit.
C’est parti pour les surfs. Nous sommes poussés par le vent qui nous aide à prendre les vagues sans avoir à « mouliner », et chaque vague prise nous porte sur de très longues distances. Le seul problème est de pouvoir se remettre face au large avant d’atteindre la plage. Les vents forts rendent très difficiles la reprise de cap quand nous sommes allés trop loin.
Nous naviguons suffisamment près l’un de l’autre en nous surveillant en permanence pour pouvoir intervenir rapidement au cas où !
Nous effectuons ainsi plusieurs allers et retours entre la plage et la tourelle. C’est un quart d’heure de remontée face aux vagues et au vent pour 5 mn de surfs enchaînés !
Pour le dernier bord de retour, nous pagayons plus près de la côte en espérant un peu moins de vent.
La pluie revient au moment où nous chargeons les bateaux sur la voiture.

Dimanche 27 mars 2016
A Port Navalo PM 7h46 coeff 80, BM 14h21, PM 20h02, coeff 77
Vents 6 Beaufort Sud-Ouest rafales à 7
Françoise, Martine, Philippe, Philippe, Christian.

Nous avions dit : si ça n’est pas pluie permanente, si nous sommes au dessous des 6 Beaufort, nous effectuons une sortie dans le Golfe du Morbihan !
Au vu des heures de marée, ce sera un compromis vents/courants
Nous sommes 5 au départ pour un rendez-vous au club à 9h30, les bateaux sont vite chargés sur la remorque, puis nous prenons la route pour Port Anna à Séné.
Nous essuyons une bonne averse sur la route peu avant notre arrivée, nous gardons confiance !
Nous sommes sur les lieux un peu après 11h, nous préparons nos bateaux, puis nous déjeunons avant d’embarquer. Il est midi moins 10 quand nous donnons les premiers coups de pagaie. Avant même de sortir de Port-Anna, nous voyons l’effet du vent à la surface de l’eau. Nous naviguons face au vent aidés par le courant de la descendante. Premier objectif, îles Drenec, pour un premier test et la première pause ! Puis du saut d’abri en abri jusqu’à la pointe de Brouel sur l’île aux Moines.
Ensuite après avoir doublé les iles Brouel qui, elles aussi nous diminuaient un peu l’effet du vent, c’est un bord difficile pour atteindre la pointe de Brannec, toujours sur l’île aux Moines. Sur cette portion, il faut faire encore un compromis entre le fort vent contraire et le courant favorable. C’est pendant ce bord le plus exposé que nous avons douté de la possibilité d’atteindre le sud de l’île aux Moines. Philippe y mesurera sur son GPS une vitesse de 1,5 nœud !
Il est 14h10 quand, le groupe rassemblé, à l’abri derrière la pointe de Brannec, au regard de l’heure, en estimant que le bord le plus difficile vient d’être effectué, nous décidons de poursuivre.
Nous atteignons plus facilement la pointe sud de l’île aux Moines. Philippe qui a choisi de rester dans le courant est déstabilisé par les effets de vent qui s’accélère dans ce couloir. Quand à Philippe (il y en a deux !) il se fait aspirer par le courant avant d’avoir pu placer son kayak dans la bonne direction.
C’est à ce moment qu’un grain arrive, accompagné de fortes rafales, et d’une visibilité qui se réduit fortement !
Nous sommes maintenant côté Ouest de l’ile aux Moines, le soleil revient. Le vent y produit un fort clapot, mais nous savons que à partir de maintenant les vents toujours aussi forts nous seront favorables et compenserons les courants qui nous seront contraires jusqu’à notre arrivée. Nous remontons l’île aux moines en rasant la côte pour navigues dans une zone à faible courant. Nous passons Port Blanc sans encombre toujours en restant très près de la côte pour subir le moins possible le courant contraire.
La fin de la sortie se fera avec un vent de ¾ arrière. Christian aurait bien apprécié une dérive sur son skiros !
Il est 16h30 quand nous débarquons à Port-Anna. C’est marée basse, il faut choisir l’endroit ou nous mettons les pieds pour sortit du bateau pour ne pas s’enfoncer dans la vase jusqu’aux mollets !
Nous avons navigué pendant un peu plus de 4h30 dans des conditions difficiles pour parcourir 11,5 nautiques.


dimanche 20 mars 2016

Une veille de printemps ensoleillée mais froide

Samedi 19 mars 2016
Une veille de printemps ensoleillée mais froide

 PM 14h48 au Pouliguen, coeff 58
Vents ENE 4 à 5 B

Françoise, Hervé, Franck, Philippe,
Alain, Marc, Thierry, Sylvain, Christian.

Ce sont des vents de nord est et une pleine mer aux environs de 15h, une houle faible, les conditions sont réunies pour un bord le long de la côte sauvage au Pouliguen.
Comme il y a 3 semaines passées, nous choisissons de mettre à l’eau plage du Guec au Pouliguen avec son parking au soleil en haut de plage.
Nous sommes encore en tenues d’hiver, et, l’habitude étant maintenant prise, nous chaussons les casques, pour la sécurité sur les bords en rase cailloux, et également pour le confort, le casque participant à se préserver du froid.
C’est donc, en cherchant les passages entre les rochers que nous progressons le long de la côte vers batz sur mer.
Bien que la houle soit faible, il faut cependant toujours observer les formations de vagues déferlantes, soit pour les surfer, soit pour les esquiver en fonction des circonstances.
Philippe terminera un surf, lui dans l’eau, le kayak sur les rochers ; mauvais choix entre surfer ou esquiver.
Ce sera un deuxième bain pour Philippe à la pointe de casse cailloux.
Nous poursuivons au-delà de la plage Valentin pour faire demi-tour à la pointe du For.
Le retour se fera dans une cadence plus rapide, contre le vent. Sans chercher à faire du rase cailloux, nous naviguons au plus près de la cote pour trouver de l’abri.
Pour ne pas perdre les bonnes habitudes, après avoir enfiler la cagoules, Il y aura quelques esquimautages à l’arrivée.
 Christian

dimanche 13 mars 2016

Le Four dans la brume

Samedi 12 mars 2016
Le Four

Au Croisic : BM 13h20 PM 18h59 coeff 105
Vents NE 2 B

Cathy, Marie-Laure, Martine, Françoise,
Hervé, Franck, Joël, Sylvain, Alain, Marc, Christian,
Jean-Luc et un ami de Nantes

Les dépressions semblent derrière nous, aujourd’hui la météo est clémente, la prévision est d’un vent de 2 B rafales à 3. C’est un gros coefficient de marée, donc basse mer à l’embarquement. Le choix est rapidement fait pour un bord au large, au plateau du Four en partant de Port au Rocs.
L’eau arrive au bout de la passe, la mer est ridée à belle, les vents sont faibles, mais la visibilité est courte, nous ne voyons pas le phare du four depuis la côte. La brume nous fait hésiter un peu, nous faisons le compte des compas puis nous embarquons pour la destination prévue. Cap 270°, plein ouest
Il faut quelques coups de pagaie pour apercevoir la cardinale ouest Basse Castouillet, ce qui nous permet d’estimer la visibilité à 1 nautique. Nous doublons cette cardinale en la laissant sur le tribord. Puis sur une bonne cadence mais en restant groupés, nous poursuivons jusqu’au phare du Four. Belle navigation pour la reprise de Marie-Laure. Le camarade de Jean-Luc a quelques difficultés avec un ennui technique sur le safran de son squale, ils anticipent leur retour accompagnés de Marie-Laure.
Sur le plateau, la houle crée de belles vagues, nous démarrons une session surf. Il y a quelques vagues croisées lorsque la houle contourne le phare.
La session s’achève sur une bonne série ou nous terminons tous cap à l’est, au vu de l’heure cela déclenche le moment du retour.
La visibilité s’est améliorée nous apercevons très vite la côte. A l’arrivée, les conditions nous incitent à une séance d’esquimautage. Christian remarque qu’après quelques impasses de fin de séance sur les sorties passées, l’exercice présente quelques difficultés, mais avec la volonté de ne pas vouloir déjuper dans l’eau froide le bateau est enfin à l’endroit après plusieurs tentatives.
Au débarquement, c’est encore la saison où les boissons chaudes sont bienvenues.
Nous avons parcouru 7 nautiques
Christian

mardi 8 mars 2016

Dumet depuis le Croisic

samedi 5 mars 2016
distance totale parcourue : 17,4 mn
Le Croisic : PM 14h20 coeff 53

vents NO 5 Beaufort mollissant à 4 en s'orientant NNO

Françoise, Hervé, Roger, Eric, Alain, Franck

Une fois de plus, nous n’avons pu aller découvrir les charmes du sud Loire, les traversées A/R continent/Noirmoutier s’avérant trop compliquées surtout le retour avec le vent dans le pif.
Le vent a été de la fête, mais nous nous sommes rabattus sur un itinéraire permettant des réchappes  en cas de coups durs.
Nous sommes 4 à avoir rendez-vous au club à 8h30, Hervé et Françoise nous rejoignant directement sur le parking central du port du Croisic, qui soit dit en passant n’admet plus le stationnement de remorques (à prendre en compte pour nous prochaines sorties).
Compte-tenu qu’il n’y a aucun abri à cet endroit et de la température frisquette accentuée par un vent du Nord, nous nous rabattons vers le canot de sauvetage SNSM, à proximité immédiate du bâtiment Pierre et Vacances St Goustan.
Nous sommes dubitatifs à la découverte de l’état de la mer et du vent très marqué, de plus accentué par un effet venturi entre le bâtiment de la SNCM et celui à proximité de ce dernier côté Ouest.
Nous ne savons pas vraiment jusqu’où nous pourrons aller, à lutter contre le vent, mais on verra bien.
Il est 10h15, quand nous mettons les premiers coups de pagaie. Nous mettons cap au jugé vers Dumet, et nous maintenons à notre grande surprise, une vitesse de près de 3N.
Nous espérons qu’une fois à proximité du Castelli, le courant  de la montante nous « aide » à rejoindre l’un de nos îlots préférés.  Que nenni. Une fois passés tout près de la bouée qui matérialise l’endroit d’où le pétrole ou autre carburant  était envoyé par pipeline sur un plus gros pipe-line qui part de Donges rejoint  Metz  jusqu’à  Karlsruhe, le vent se renforce et à partir de la bouée des Bayonnelles ,il faudra redoubler d’effort pour toucher au but.
Il est un peu plus de 13h quand nous arrivons tout près de Dumet…malheureusement nous découvrons sur ce côté Sud des trains de vagues qui rendent l’approche et débarquement périlleux surtout avec les roches tout autour. Nous passons par le Nord et là même punition, arrivée rendue difficile par les vagues. Nous poursuivons le tour pour aller sur la plage orientée N/O et bis repetita, nous sommes consternés de voir que quel que soit l’exposition choisie il y a des vagues de bord (effets houle  distincts des vagues de vent ?). Il nous faut nous poser, avec tout cela il n’est pas loin de 13h30. Alain s’y colle le premier et nous débarquons tous sans encombre. Pour s’abriter du vent, nous remontons toute la plage, enfin, ce qu’il en reste, quand on voit l’étendue de galets et déchets remontant en haut de grève… le réchauffement est bel et bien en action.
Nous trouvons notre havre au pied de l’ancienne maison des gardiens en plein Sud et à l’abri  d’Eole.
Durant le déjeuner, Eric se fera une frayeur et nous aussi, en tombant de la falaise (petite heureusement) après qu’une pierre se soit détachée. Recherches de satiété et de récupération qui font le plus grand bien aux organismes.
Nous reprendrons la mer vers 14h45, finissons le tour de l’île et reprenons la route en sens inverse mais qui sera globalement plus éloignée de la côte que celle du matin. En nous éloignant de l’île, les surfs se font plus présents et le vent a baissé (les prévisions météo avaient bien prévu une diminution de la vitesse du vent) mais on aurait bien aimé l’avoir plus tôt ce qui aurait facilité notre dernière heure de navigation du matin.
Le train est bien plus rapide que celui du matin (of course) et en 2h10 le tour est joué  alors que l’aller nous avait pris près de 3 heures.
Débarquement à la cale de la SNCM sauf pour Françoise qui choisira la plage (pas d’esquimos en fin de séance ???).
Nous sommes tous heureux d’avoir pu faire cette nav , ce qui n’était pas gagné au vu des conditions du matin. Nous nous réchauffons grâce au thé et profitons de cette collation, pour se dire on en est content... sachant que Roger  devra attendre un petit peu pour être de nouveau content…le voilà reparti vers la capitale.

Franck