mardi 8 mars 2016

Dumet depuis le Croisic

samedi 5 mars 2016
distance totale parcourue : 17,4 mn
Le Croisic : PM 14h20 coeff 53

vents NO 5 Beaufort mollissant à 4 en s'orientant NNO

Françoise, Hervé, Roger, Eric, Alain, Franck

Une fois de plus, nous n’avons pu aller découvrir les charmes du sud Loire, les traversées A/R continent/Noirmoutier s’avérant trop compliquées surtout le retour avec le vent dans le pif.
Le vent a été de la fête, mais nous nous sommes rabattus sur un itinéraire permettant des réchappes  en cas de coups durs.
Nous sommes 4 à avoir rendez-vous au club à 8h30, Hervé et Françoise nous rejoignant directement sur le parking central du port du Croisic, qui soit dit en passant n’admet plus le stationnement de remorques (à prendre en compte pour nous prochaines sorties).
Compte-tenu qu’il n’y a aucun abri à cet endroit et de la température frisquette accentuée par un vent du Nord, nous nous rabattons vers le canot de sauvetage SNSM, à proximité immédiate du bâtiment Pierre et Vacances St Goustan.
Nous sommes dubitatifs à la découverte de l’état de la mer et du vent très marqué, de plus accentué par un effet venturi entre le bâtiment de la SNCM et celui à proximité de ce dernier côté Ouest.
Nous ne savons pas vraiment jusqu’où nous pourrons aller, à lutter contre le vent, mais on verra bien.
Il est 10h15, quand nous mettons les premiers coups de pagaie. Nous mettons cap au jugé vers Dumet, et nous maintenons à notre grande surprise, une vitesse de près de 3N.
Nous espérons qu’une fois à proximité du Castelli, le courant  de la montante nous « aide » à rejoindre l’un de nos îlots préférés.  Que nenni. Une fois passés tout près de la bouée qui matérialise l’endroit d’où le pétrole ou autre carburant  était envoyé par pipeline sur un plus gros pipe-line qui part de Donges rejoint  Metz  jusqu’à  Karlsruhe, le vent se renforce et à partir de la bouée des Bayonnelles ,il faudra redoubler d’effort pour toucher au but.
Il est un peu plus de 13h quand nous arrivons tout près de Dumet…malheureusement nous découvrons sur ce côté Sud des trains de vagues qui rendent l’approche et débarquement périlleux surtout avec les roches tout autour. Nous passons par le Nord et là même punition, arrivée rendue difficile par les vagues. Nous poursuivons le tour pour aller sur la plage orientée N/O et bis repetita, nous sommes consternés de voir que quel que soit l’exposition choisie il y a des vagues de bord (effets houle  distincts des vagues de vent ?). Il nous faut nous poser, avec tout cela il n’est pas loin de 13h30. Alain s’y colle le premier et nous débarquons tous sans encombre. Pour s’abriter du vent, nous remontons toute la plage, enfin, ce qu’il en reste, quand on voit l’étendue de galets et déchets remontant en haut de grève… le réchauffement est bel et bien en action.
Nous trouvons notre havre au pied de l’ancienne maison des gardiens en plein Sud et à l’abri  d’Eole.
Durant le déjeuner, Eric se fera une frayeur et nous aussi, en tombant de la falaise (petite heureusement) après qu’une pierre se soit détachée. Recherches de satiété et de récupération qui font le plus grand bien aux organismes.
Nous reprendrons la mer vers 14h45, finissons le tour de l’île et reprenons la route en sens inverse mais qui sera globalement plus éloignée de la côte que celle du matin. En nous éloignant de l’île, les surfs se font plus présents et le vent a baissé (les prévisions météo avaient bien prévu une diminution de la vitesse du vent) mais on aurait bien aimé l’avoir plus tôt ce qui aurait facilité notre dernière heure de navigation du matin.
Le train est bien plus rapide que celui du matin (of course) et en 2h10 le tour est joué  alors que l’aller nous avait pris près de 3 heures.
Débarquement à la cale de la SNCM sauf pour Françoise qui choisira la plage (pas d’esquimos en fin de séance ???).
Nous sommes tous heureux d’avoir pu faire cette nav , ce qui n’était pas gagné au vu des conditions du matin. Nous nous réchauffons grâce au thé et profitons de cette collation, pour se dire on en est content... sachant que Roger  devra attendre un petit peu pour être de nouveau content…le voilà reparti vers la capitale.

Franck

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