samedi 5 mars 2016
distance totale parcourue : 17,4 mn
Le Croisic : PM 14h20 coeff 53
vents NO 5 Beaufort mollissant à 4 en s'orientant NNO
Françoise, Hervé, Roger, Eric, Alain, Franck
Une fois de plus, nous n’avons pu aller découvrir les
charmes du sud Loire, les traversées A/R continent/Noirmoutier s’avérant trop
compliquées surtout le retour avec le vent dans le pif.
Le vent a été de la fête, mais nous nous sommes rabattus sur
un itinéraire permettant des réchappes
en cas de coups durs.
Nous sommes 4 à avoir rendez-vous au club à 8h30, Hervé et
Françoise nous rejoignant directement sur le parking central du port du
Croisic, qui soit dit en passant n’admet plus le stationnement de remorques (à
prendre en compte pour nous prochaines sorties).
Compte-tenu qu’il n’y a aucun abri à cet endroit et de la
température frisquette accentuée par un vent du Nord, nous nous rabattons vers
le canot de sauvetage SNSM, à proximité immédiate du bâtiment Pierre et
Vacances St Goustan.
Nous sommes dubitatifs à la découverte de l’état de la mer
et du vent très marqué, de plus accentué par un effet venturi entre le bâtiment
de la SNCM et celui à proximité de ce dernier côté Ouest.
Nous ne savons pas vraiment jusqu’où nous pourrons aller, à
lutter contre le vent, mais on verra bien.
Il est 10h15, quand nous mettons les premiers coups de
pagaie. Nous mettons cap au jugé vers Dumet, et nous maintenons à notre grande
surprise, une vitesse de près de 3N.
Nous espérons qu’une fois à proximité du Castelli, le
courant de la montante nous
« aide » à rejoindre l’un de nos îlots préférés. Que nenni. Une fois passés tout près de la
bouée qui matérialise l’endroit d’où le pétrole ou autre carburant était envoyé par pipeline sur un plus gros
pipe-line qui part de Donges rejoint
Metz jusqu’à Karlsruhe, le vent se renforce et à partir de
la bouée des Bayonnelles ,il faudra redoubler d’effort pour toucher au but.
Il est un peu plus de 13h quand nous arrivons tout près de
Dumet…malheureusement nous découvrons sur ce côté Sud des trains de vagues qui
rendent l’approche et débarquement périlleux surtout avec les roches tout
autour. Nous passons par le Nord et là même punition, arrivée rendue difficile
par les vagues. Nous poursuivons le tour pour aller sur la plage orientée N/O
et bis repetita, nous sommes consternés de voir que quel que soit l’exposition
choisie il y a des vagues de bord (effets houle
distincts des vagues de vent ?). Il nous faut nous poser, avec tout
cela il n’est pas loin de 13h30. Alain s’y colle le premier et nous débarquons
tous sans encombre. Pour s’abriter du vent, nous remontons toute la plage, enfin,
ce qu’il en reste, quand on voit l’étendue de galets et déchets remontant en
haut de grève… le réchauffement est bel et bien en action.
Nous trouvons notre havre au pied de l’ancienne maison des
gardiens en plein Sud et à l’abri
d’Eole.
Durant le déjeuner, Eric se fera une frayeur et nous aussi,
en tombant de la falaise (petite heureusement) après qu’une pierre se soit
détachée. Recherches de satiété et de récupération qui font le plus grand bien
aux organismes.
Nous reprendrons la mer vers 14h45, finissons le tour de
l’île et reprenons la route en sens inverse mais qui sera globalement plus
éloignée de la côte que celle du matin. En nous éloignant de l’île, les surfs
se font plus présents et le vent a baissé (les prévisions météo avaient bien
prévu une diminution de la vitesse du vent) mais on aurait bien aimé l’avoir
plus tôt ce qui aurait facilité notre dernière heure de navigation du matin.
Le train est bien plus rapide que celui du matin (of course)
et en 2h10 le tour est joué alors que l’aller
nous avait pris près de 3 heures.
Débarquement à la cale de la SNCM sauf pour Françoise qui
choisira la plage (pas d’esquimos en fin de séance ???).
Nous sommes tous heureux d’avoir pu faire cette nav , ce qui
n’était pas gagné au vu des conditions du matin. Nous nous réchauffons grâce au
thé et profitons de cette collation, pour se dire on en est content... sachant
que Roger devra attendre un petit peu
pour être de nouveau content…le voilà reparti vers la capitale.
Franck
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