Samedi 17 mars 2018
BM 10h55 PM 16h39 coeff 92
SE 2B puis E 1B
Cathy, Hervé, Franck, Sylvain,
Thierry, Christian.
Nous
ne sommes que 6 aujourd’hui ! Bon, Météo France avait « prédit »
des pluies orageuses mais pour une fois il n’y avait pas de vent alors… aucune
excuse pour les absents !
Dans
un 1er temps, et comme la marée est montante jusqu’à 16h40, on
pencherait bien pour faire du rase-cailloux au Pouliguen. Mais, après
vérification, avec une houle de 1,70 mètre ce n’est pas très prudent. Alors on
opte pour le spot de Pornichet pour trouver quelques bonnes vagues à surfer.
Pas
mal de vagues à Bonne source pour embarquer mais pas si méchantes que ça, on en
est quitte pour en prendre quelques unes dans la figure, ça a au moins le
mérite de nous mettre… dans le bain !
Sur
fond de ciel quasi noir derrière la Baule,
il y a déjà du monde sur le spot, essentiellement des paddles, va
falloir faire gaffe à éviter les collisions.
Il
n’y a pratiquement pas de vent et le soleil nous fait quelques clins d’œil. Que
demander de mieux ??!! Ben, un peu moins de déferlantes et de vagues qui
montent d’un coup sans prévenir ! (rien à voir avec la petite session de
surfs à Pont-Mahé il y a une semaine, mais alors rien !!!).
Malgré
les « Vas-y » « approche-toi plus du bord » etc... J’essaie
de surfer sur des débuts de vagues sans m’approcher plus de la côte où là ça
moutonne dur. Bon, les autres s’amusent bien, ça donne envie, mais si la
température extérieure est plutôt clémente, l’eau, elle, est restée un peu
froide… Thierry, qui d’emblée a pris un
bain (et toc, je balance moi, faut pas me laisser écrire le compte-rendu), et
Christian, qui a bien fait fonctionner son cardio dans la mousse, proposent
comme d’hab de faire un bord vers l’Ermitage, ce que je fais d’habitude mais là
non, j’ai trop envie de m’amuser dans les surfs moi aussi, je reste avec les
autres (mais qu’est-ce qu’il me prend moi ???)
J’ose
alors me rapprocher un peu du bord pour avoir plus de puissance au départ (car
mouliner comme une dingue pour rien, ça commence à bien faire!) et prend en
même temps que Sylvain une vaguelette qui va vite prendre une certaine ampleur,
et c’est pas peu dire ! On surfe de plus en plus vite en parallèle et côte à
côte puis on vire ensemble sur la gauche, dans le même sens OUF !, et
après… ben devant l’échec de passer la vague (je pensais bien l’avoir
pourtant), il paraît, disent les témoins car pour moi tout a été trop vite… que
j’ai repris un surf et après… je ne sais plus mais on s’est retrouvé tous les
deux en vrac sur la plage, Sylvain carrément éjecté de son kayak : c’était
bien du bon gros ! On se retrouve hilares sur la plage à essayer de tenir
les kayaks et de ramasser des affaires qui se baladent de-ci de-là dans une
série de vagues qui nous tombent dessus. Pour repartir, pas moyen de faire
autrement que de juper et d’atteindre l’eau en cul-de-jatte car là ça déferle
et de plus en plus haut (3 mètres au moins parfois si si !!! enfin un
petit kayak face à des trucs comme ça c’est l’effet que ça donne…). Plusieurs
fois je me dis que ça y est, retour en arrière sur la plage ou chandelle à
reculons, mais non ça passe en pagayant comme une dingue avec une bonne baffe
revigorante à chaque fois.
Bon,
pas grave tout ça car là je touche à l’extase quand Hervé lève son pouce pour
me … féliciter ??!! Moment de grâce, le Saint Grââl ! Le 17 mars 2018 à
marquer d’une pierre blanche !
Allez
on refait encore quelques surfs histoire de ne pas se laisser démonter et puis
voilà le 2ème mémorable de la journée. Je prends une vague, en même temps que
Thierry ce coup-ci, vague qui était prometteuse, enfin je ne pensais pas à ce
point… Le kayak prend une bonne vitesse, je me penche au maximum vers l’arrière
pour éviter d’enfourner et me dit que là il est temps de faire quelque chose.
Je vire pour remonter la vague, ça marche et puis non je plonge dedans et je ne
sais pas comment je ressors, merde alors, manquerais plus que je fasse un
esquimautage sans le faire exprès maintenant… mais ce n’est pas suffisant pour
se remettre à l’endroit, alors j’essaie un appui, je ressors la tête de l’eau
encore une fois, et puis patatras, je suis littéralement brassé jusqu’à la
plage après avoir avalé quelques tasses d’eau et quelques goulées d’air… Pas
compris ce qui s’est passé…
Christian
et Thierry reviennent de leur petit tour de papys (encore une fois faut pas me
laisser faire le compte-rendu...) et ça repart pour des surfs moins rapides car
la mer est quasi à l’étale, même si cela n’empêche pas certaines vagues de
monter brusquement sans qu’on s’y attende.
Bon,
on a bien fait mumuse, faudrait penser à rentrer, mais comment va être le
« Fameux » retour à Bonne source (qui finalement après tout ça ne
m’impressionnerait finalement quasiment pas…) ??? Comme d’habitude, ça
brasse dur autour de la passe, mais dedans ça passe bien pour tout le monde en
regardant toutefois régulièrement derrière pour ne pas se faire avoir en
traître, en laissant passer quelques vagues avant de débarquer là où on est un
peu secoué et où les bateaux, déjupés, se remplissent de sable, de moules et autre
huîtres (pleines!). Va y avoir du boulot lors du rinçage au club ! On
remonte vite fait les kayaks au parking car, même si la mer est descendante, il
y a des flux qui viennent malgré tout lécher nos bateaux pourtant mis le plus
haut possible sur la plage. Décidément, faut toujours être vigilant avec la
mer, elle prend un malin plaisir à toujours vouloir avoir le dernier mot…
On
est dimanche, j’ai quelques bleus aux jambes, les bras qui tirent et pas
beaucoup de peps, aujourd’hui je ne bouge pas !, mais je repense à ces instants de dingue et
j’en redemande … Les surfs, plus on en mange et plus on a faim !!! Merci
les gars en tous cas pour vos encouragements, ça motive ! Vivement la
prochaine session !
Cathy.