samedi 26 mars 2011

les îles

Samedi 26 mars 2010 Mer plate, petit coefficient


Marie-Laure, Françoise, Pierre-Dominique, Yannick, Sylvain, Franck, Philippe, Philippe, Alain, Hervé, Jean-Luc, Joël, Thierry, Christian


Pas d’appréhension, nous retournons à Bonne Source, c’est un endroit facile pour le stationnement et pour l’embarquement, nous allons aussi conjurer certains souvenirs ! La mer est basse la passe entre les rochers est vide, en observant les lieux, nous comprenons l’effet de Rip qui se manifeste à marée haute sur les gros coefficients. Les bateaux de compétition sont de sortie, Hervé et Franck en Norté, Joël en Vital. Le ton est donné, c’est une sortie physique. Nous effectuons un premier Bord vers Baguenaud, puis sans mollir, après avoir effectué le tour de l’île, nous mettons le cap vers les Evens. Une partie du groupe en fait le tour. Les conditions sont vraiment calmes, il n’y a ni houle, ni vagues sur le côté rocheux de l’île. Nous faisons une petite pose sur la plage, Certains débarquent, certains esquimautent, l’échange de bateaux se fait sur la plage ou sur l’eau. Le retour vers Bonne source se fait tout aussi rapidement. A l’arrivée encore quelques exercices, les frileux de l’esquimautage commencent à se compter sur les doigts d’une main.




Xtian

vendredi 25 mars 2011

Méaban Coeff 117

Dimanche 20 mars 2010 Le Golfe du Morbihan Coeff 117

Françoise, Marie-Laure, Elisabeth,
Philippe, Franck, Hervé, Marc, Vincent, Christian

Rendez-vous était donné au club à 8h. Franck arrive avec un peu de retard, pour ne pas faire partie de la cohorte d’abstentionnistes. Marc nous fait part que Thierry jette l’éponge du fait de douleurs récalcitrantes à l’épaule.Bon rétablissement Thierry …et comme dit Marc il ne faut pas t’inquiéter, la retraite demande toujours un petit temps d’adaptation pour l’apprivoiser et réciproquement.Nous optimisons notre mode de transport et donc notre empreinte écologique en partant à 2 voitures pour un total de 9 kayakistes.Nous passons à Herbignac récupérer Hervé, un gars qui doit avoir un contrat de sponsoring avec le Super U …local, restons modestes. Le trajet se déroule sans encombre mais à très peu de distance de la Pointe de Berchis, voilà que Christian doute de la bonne direction indiquée par son GPS et impose à la colonne un arrêt dit de confortation…et de soulagement pour les trois filles. En arrivant, on se gare à côté de véhicules avec berceaux, sans aucun doute des gars de la sortie du dimanche des tadornes vannetais (la bande à Aldo pour faire plus simple). Nous sommes fins prêts et commençons l’embarquement quand Elisabeth s’aperçoit qu’elle a mis une jupette bien trop grande pour l’hiloire du ligue prêté par Christian.Ce qui fait les affaires de ce dernier qui de crainte d’une prune (ça se comprend) est reparti stationner la remorque en dehors de la zone interdite à celle-ci et à ses congénères. Initialement nous l’avions consciencieusement placée près de la cale (et oui c’est bien connu le kayakiste est fainéant surtout au portage) Nous nous élançons en direction de l’autoroute du sud, je veux parler du courant de la jument. A ce propos Vincent se demandait pourquoi Philippe dans son mail parlait d’autoroute…maintenant c’est compris de tout le monde. Pour y arriver, il nous faudra remonter le courant en longeant les rives de Larmor Baden (l’intensité du jus a baissé depuis notre arrivée). Arrivés à la Pointe sud de l’Ile de Berder, nous nous lançons dans une reprise de courant plus ou moins marquée suivant la confiance de chacun et c’est parti en se donnant comme prochain arrêt la balise verte des Moutons. Franck parti le premier et trouvant qu’il prenait un peu trop d’avance ; mal lui en prit d’aller faire un stop courant au sud de Gavrinis. Rien de tel que pour déstabiliser le groupe et c’est avec justesse que Christian le lui fit remarquer avec la diplomatie qu’on lui connaît. Regroupement donc au sud des Moutons afin de faire le choix collectif d’une ou l’autre des veines qui doit nous porter (ou presque) jusqu’à Méaban. Nous dépassons un voilier qui distant de seulement 15 à 20 m de nous est scotché par un contre. La mer est plate et nous abordons l’île en son centre côté sud (il y a du sable sec ici par rapport à l’autre côté) avec vue (pas aujourd’hui avec cette brume de chaleur) sur les îles voisines dont la plus proche Houat. Pique-nique tranquillou (celle là est pour Vincent), au soleil, agrémenté d’une petite visite de la partie sud de l’île (suivant un panneau il est interdit de débarquer du 15/04 au 31/08). Les cormorans (certains huppés) ont déjà nidifiés. Nous laisserons tranquilles leurs œufs. Pas d’attaque, ni de cris perçants ; les goélands n’en sont pas encore à ce stade. Quelque uns croient voir des eiders sur l’eau, mais là, je leur laisse tout la responsabilité de leurs propos…surtout après quelques Guiness. On repart sans avoir à porter nos kayaks et finissons le tour de l’île en se dirigeant vers la pointe de Kerpenhir. Une fois atteinte, on va jouer un bon moment dans le courant de flot.Toujours pas un seul bain cela devient désespérant.A la fin de cette petite séance, Marie-Laure qui a mal au dos et Vincent qui se dit qu’il ne faut pas abuser des bonnes choses, souhaitent rentrer directement sur Berchis. Philippe les accompagnera. Nous poursuivons en traversant l’entrée du golfe pour se rendre autour de la balise blanche (appellation le Faucheur dixit Hervé) située plein sud par rapport à la balise des Moutons. Nous y faisons principalement des exercices de bacs. Nous poursuivons en rejoignant les Moutons mais l’endroit nous apparaissant pas très clean avec ses marmites nous nous rabattons sur la pointe sud de l’île Longue.Nous y arrivons avec le jus en franchissant une grosse marche, que nous n’arriverons jamais à remonter par la suite.L’endroit est très bien pour y effectuer des reprises courant.L’eau monte toujours et le contre pour revenir après les reprises courant est de moins en moins large.De ce fait, nous nous mettons à l’abri entre l’ile Longue et Gavrinis , zone toute plate dans laquelle à ce moment là, aucun courant ne vient perturber notre attente.Et oui, après un coup de VHF à Philippe, nous nous mettons à l’attendre là. Hervé et Françoise sont déchaînés et enchaînent esquimautage sur esquimautage (au voit bien que le stage en piscine n’est pas qu’un lointain souvenir)…et la pratique « y a que ça de vrai ». Philippe nous rejoint en étant passé côté ouest de l’île Longue, avec le jus contre sur un bon 2/3 de sa longueur et la suite comme nous avec le courant aux fesses.Il est surpris de nous trouver à l’endroit que nous lui avions indiqué.C’est que maintenant même si c’est à doses homéopathiques, la science sécu commence à produire ses effets et tout le monde y trouve intérêt. Pour poursuivre, l’idée d’un bac vers Er Lannic jaillit, mais les velléités de Christian et Elisabeth partis les premiers pour en découdre sont vite stoppées par Philippe et Hervé au vu de l’heure (il est déjà 16h30). On pique vers Berchis. Plus on s’en approche, plus le jus traversier ouest/est se fait sentir. Christian et Elisabeth se taillent une bavette et ce qui devait arriver, arriva. Alors que Christian était au parfum de ce piège, depuis notre virée glaciale avec nos amis vannetais, les voilà tous deux embarqués par le jus, essayant en vain de l’étaler pour tenter d’atteindre notre lieu de départ. Ils assurent le spectacle pour une galerie nombreuse venue voir la pleine mer par coefficient de 117. Christian décroche en espérant profiter du contre en rasant la terre. Objectif atteint et là étant assez éloigné du lieu ou se déroulait la scène, je ne sais pas trop si Elisabeth fit de même. C’est que nous autres, arrivés depuis 10 minutes, nous nous entraînons à l’esquimautage. Il fait si beau que Christian ne veut pas sortir tout penaud (hein Mr Sécurité) et nous rejoint pour sortir quelques esquimautages dont il commence à avoir le secret. Il fait très doux comparativement au matin, et on s’extirpe de nos kayaks à contre coeur. On n’est pas loin de l’étale et l’eau affleure la route. Ce fut une très bonne journée aussi mémorable que les autres. Merci Philippe d’une part pour cette sortie super organisée et d’autre part pour le soleil…et je n’ai qu’une chose à dire : on est content.

Franck


samedi 19 mars 2011

Samedi 19 mars 2011

Pleine mer à 16h31, coeff 110 vents nord Est 3bf
Villès les Jonay
Jean-Pierre, Sam, Alain, Michel, Joël, Hervé, Christian, Alain


Départ de Villès, route vers l’ouest. La mer est plate, le vent nous pousse, c’est encore la montante, nous naviguons au bord de la côte, pour éviter le courant de marée. A Chémoulin, le niveau de marée est haut, la mer est plate juste une petite houle. Nous observons la passe qui mène aux Jonay, elle est toujours un peu impressionnante, le peu de houle s’y engouffre. Nous la franchissons facilement, pour finir par un peu de slaloms entre les roches des Jonay. Nous continuons vers Congrigoux, puis nous faisons demi-tour pour rentrer à Viles. C’est pratiquement l’étale, mais le vent d’Est nous offre un bord un peu physique. Nous nous séparons en deux groupes, un choisit de rentrer plus au large, un autre choisit de rester à la côte pour bénéficier un peu de l’abri du vent. Nous avons parcouru près de 8 miles en 3h avec un retour un peu physique face au vent d’est.




Xtian

dimanche 13 mars 2011

Samedi 12 mars Villès-Martin

Marie-Laure, Philippe, Jean-Luc, Michel, Vincent, Hervé,
Sam, Claude, Joël, Alain, Franck
En spectateurs : Thierry, Pierre-Dominique,
rejoints par Marie-Laure et Vincent
Vents sud sud est bien établis Petit coefficient de marée.


L’idée est de partir de Villès-Martin pour rejoindre le grand Charpentier. Les bateaux sont sur la plage, on est prêts a embarquer, la mer semble grosse vue du bord, et il y a une barre a traverser. Joël a choisi d’embarquer dans un Vital, et Hervé est venu avec un Norté. Nous embarquons les uns après les autres, Vincent, qui avait pourtant réussi a passer le barre déssale sur un manque de vigilance. L’eau est froide, il termine sa sortie sur cette expérience. Marie-Laure renonce également par crainte de trop subir le vent, Joël revient sur le sable pour troquer son Vital contre le bateau de Marie-Laure. Claude et Sam partent travailler les esquimautages près du rocher du Lion tandis que le groupe fait route vers l’éolienne. Ce premier bord face au vent et à la vague est très physique. Passée L’éolienne, deux groupes se forment, Hervé qui a eu quelques problèmes de stabilité dans le Norté fait demi-tour accompagné de Jean-Luc et Christian. Le reste du groupe file jusqu’à la bouée N°10 Le retour est difficile, les bateaux ne partent pas au surf, les vagues sont bien présentent pourtant, mais elles sont croisées, il faut rester très vigilants. Sur une vague latérale un peu plus haute que les autres, hervé est bien déstabilisé dans le Norté, Il reste un moment en appui sur la pagaie, l’épaule dans l’eau sans arriver à redresser le bateau. Jean-Luc parvient à s’approcher suffisamment pour l’aider à se rétablir. Ouf pas de déssalage, mais la jupe a sautée et le bateau est plein d’eau. Nous finirons l'exercice de sécurité grandeur réelle par un radeau à trois pour écoper, se recaller et repartir. Arrivés sur la plage de Villès, quelques esquimautages avant de débarquer, Cette fois c’est dans une mer formée. Ils ne sont pas tous réussis, mais l’ensemble du groupe est en progrès.


ces sorties, même courtes permettent de progresser face a des conditions difficiles. Un joli rayon de soleil, bien venu, nous réchauffe pendant la traditionnelle dégustation de thé chaud et de petits gâteaux secs

Xtian

dimanche 6 mars 2011

Rase cailloux au Pouliguen

Samedi 05 mars 2011
Viviane, Marie-Laure,Philippe, Claude, Jean-Luc,
Philippe, Hervé, Sam, Christian, Elisabeth, Vincent

Inspirée par une météo sympathique, soleil vent de nord-est, peu de houle ; en cours de semaine, Viviane a envoyé un mail à Christian avec l’idée d’une sortie rase-cailloux sur la côte sauvage, idée acceptée à l’unanimité ce samedi ! Nous décidons de partir de l’école de Voile, facile pour se garer et accès tout aussi facile à la plage.
Phiphi se distingue par un nouveau style, une seule botte !!! heureusement dans le groupe certains sont prévoyants et emmènent des affaires en double et le voilà chaussé….
Nous embarquons joyeusement, Viviane constate un problème sur le dossier de son kayak , retour à la plage, Christian n’ayant pas embarqué trouve une astuce pour le coincer, et c’est parti !!!
Le temps est vraiment idéal pour flirter avec les rochers avec quelques petites vagues pour jouer un peu entre les rochers, certains plus joueurs ont bien mis leurs casques car on peut vite se faire surprendre par une vague de travers dans un passage et qui du rocher ou de la tête résistera le mieux en cas de contact ?
Apercevant une plage agréable, Viviane se précipite, envie d’un petit bain ? du coup elle teste une nouvelle technique de sortie du kayak sur la tranche, demi bain ! En fait elle est un peu comprimée par son dosseret et le démonte pour pouvoir naviguer plus à l’aise. Jean-Luc propose son assistance  pour vider le bateau et rembarquer surtout que le sable est très mou à cet endroit, pratique pour la technique sur la tranche moins pratique pour se déplacer à pied….
Arrivant au niveau de la baie des Maures Hervé secourt un pécheur ou plutôt sa ligne, l’hameçon était coincé, petite frayeur quand celui-ci se dégage avec une secousse, non le blouson n’a rien, Hervé profitera d’ailleurs d’une halte pour bien vérifier l’étanchéité en s’immergeant partiellement, il est important en hiver de pouvoir compter sur des vêtements efficaces, on peut vite se refroidir sinon encore faut-il bien les fermer comme le constatera Christian en s’essayant à l’esquimautage en fin de sortie !
Petite halte pour un échange de kayaks entre Marie-Laure et Sam, Marie-Laure retrouve le plaisir d’un bateau fibre léger....
Nous reprenons notre parcours dans les « calanques » du Pouliguen, Vincent ne peut résister à l’envie de se mettre à l’eau en sortie de passe mouvementée. Il en profite pour tester la méthode de rembarquement seul avec l’aide d’un paddle float, opération réussie sous les applaudissements du reste du groupe, ce qui interpelle les promeneurs à pieds au dessus de nous.
Encore quelques passes et nous devons songer au retour qui ce fait à un rythme un peu plus soutenu tout en profitant de quelques passages entre les rochers.
Retour à la plage de départ avec pour les plus courageux une séance esquimautage, bravo à tous car l’eau est fraiche (très) surtout pour ceux qui ont suivis le stage en piscine pendant la semaine ! ! !!!!
Viviane en profite pour tester sa canne de secours, on arrive à avancer en alternant quelques coups à droite et à gauche puis débarque avec sa méthode sur la tranche moins agréable car le sable est plus dur. Christian s’essayera aussi à cette technique pour débarquer, peut-on en déduire que c’est une bonne technique ?
Nous chargeons la remorque en dégustant quelques gâteaux, et retour au club pour le rinçage du matériel.

Viviane