dimanche 25 octobre 2020

Ça souffle !

 
Samedi 24 Octobre 2020
Ça souffle !
 
PM 13h04 coeff 39
Vents SSO 6B raf 7 à 8 B
 
Hervé, Yannick, Franck, Sylvain, Christian.

Nous sommes 5 au club. On y va ou on y va pas ? Après analyse de la situation, nous nous décidons pour un embarquement au Pouliguen. Un grand classique, car c’est un des rares endroits sur nôs côtes où on peut tenter de naviguer sur ces conditions. Nous chargeons les bateaux Polyéthylènes.
La baie de La baule est blanche par les vagues crées par le vent
Après embarquement anse du Toulin près de l’école de voile, nous avançons vers la pointe de Penchateau. Il y a bien des vagues, mais le vent fort rend difficile les prises de surf, nous nous dirigeons donc vers la plage Benoit. Nous sommes sur une mer difficile. Le vent fait facilement chasser l’arrière du bateau au moment de la prise des surfs.
Christian et Franck iront jusque sur le sable. Bien mal leur en a pris car le retour en pleine mer n’est pas facile. Nous nous rapprochons de l’entrée du port du Pouliguen pour y trouver un peu moins de vents. Franck et Christian regagnent un peu plus tôt le lieu de débarquement pour y travailler quelques esquimautages tandis que Yannick, Hervé et Sylvain continuent de jouer dans les surfs, ils y feront les esquimautages en situation !
Sortie venteuse et musclée, un grand classique sur ces conditions météo !
Christian.

jeudi 22 octobre 2020

Surf au Pouliguen

 

Mercredi 21 octobre 2020
 
Surf au Pouliguen
 
Au Pouliguen BM 14h58, PM 20h21, coeff 76
Vents 5B raf à 7B SO, molissants, houle

Cathy, Yannick, Hervé, Franck, Patrice, Thierry, Alexis, Christian.


La pluie du matin s’est calmée, mais il reste du vent et de la houle en début d’après midi.
C’est basse mer et les vents forts  sont orienté sud Ouest !
Il nous reste une cote avec un peu d’abri en embarquant près de l’école de voile du Pouliguen.
La mer est bien basse et nous voyons des vagues de vent dans la baie. Nous n’irons pas jusqu’à la pointe de Penchateau, nous démarrons la séance en surfant les vagues de la marée montante dans l’anse du Toulin.
Ces vagues ne sont pas très hautes, mais elles prennent la largeur de la baie et nous emmènent sur de longs surfs. C’est très bien pour une mise en conditions. Vagues faciles à prendre et ces longs surfs doux nous permettent de bien travailler gites, appuis et écarts arrière. Nous nous remémorons les techniques et conseils diffusés lors de notre dernier stage à Plestin les Grèves !
La configuration évolue au fur et à mesure que la marée monte, parfois les belles vagues sont du côté de la côte, parfois du côté des Impairs, mais toujours de longs surfs à prendre.
Il y a enfin assez d’eau pour prolonger les surfs jusqu’à la plage Benoit quand il est temps de finir la séance.
Au débarquement, tous heureux de cette session, et, ce qui ne gâte rien, sous le soleil !

Christian.

lundi 19 octobre 2020

C’est tout plat !

Samedi 17 Octobre 2020
 
C’est tout plat !
 
BM 11h59, PM 17h48 coeff 115
Vents ESE 3B
 
Cathy, Martine,
Franck, Franck, Hervé, Alain, Olivier, Antoine,
Jean-Pierre, Claude, Patrice, Roger, Sylvain, Christian. 


Vents faibles, pas de houle, mais gros coefficient ! On fait quoi ? Quelques idées s’opposent et se rejoignent pour un départ du petit port de Gavy et tutoyer les courants vers le grand Charpentier.
Nous chargeons les fibres, et Franck et Sylvain sont venus avec leurs nouveaux bateaux.
La mer est calme, pas de rides ! Nous filons vers la pointe de l’Eve, la encore c’est très calme malgré le gros coefficient de marée. Passé St-Marc, nous naviguons en ras de côte, cas très rare !
Nous pouvons emprunter la passe longue sous le sémaphore de Chémoulin, passe qui nous fait sortir Près des Jaunais. Attention toutefois au rocher à fleur d’eau en bout de passe. Nous poursuivons en rase cailloux jusqu’à la pointe de La Lande. Il y a suffisamment d’eau, et suffisamment peu de houle pour passer à travers la petite grotte indiquée par Alain.
Au vu des conditions, nous filons vers Pierre Percée, premier cap vers La Vieille afin d’anticiper la dérive courant. Nous pouvons tous passer dans les deux trous de ce rocher ! Cas également rare, c’est une première pour certains d’entre nous, nous y passons plusieurs fois.
C’est toujours sur une mer désespérément plate que nous mettons cap sur le Grand Charpentier.
Nous sommes près de la pleine mer, le plateau rocheux ainsi que la digue et la rambarde sont sous l’eau. Pas le moindre petit clapot, nous pouvons nous rapprocher pour toucher les pierres.
Viens le moment du retour, sur la pleine mer, les courants attendus se sont atténués.
A l’arrivée, la température de l’eau nous incite à quelques esquimautages, et pour les loupés, nous enchainons sur un exercice de récupération.
Christian.


jeudi 15 octobre 2020

rase cailloux au Pouliguen

 Mercredi 14 Octobre 2020
 
PM 15h54, coeff 79
Vents NO 3 à 4B
 
Cathy, Yannick, Franck, Alain, Claude, Roger, Thierry, Christian.

Peu de houle, vents de Nord-Est, pleine mer dans l’après-midi ! Les conditions idéales pour un bord en rase cailloux sur la côte sauvage du Pouliguen.
Nous nous rendons donc Passage de Renadin sur la petite plage près de l’école de Voile.
La mer est haute pas de portage, nous ressentons bien le vent frais de nord, nous sommes à l’abri et sous le soleil dès le passage de la pointe de Penchateau.
Première halte avant de commencer la séance, nous nous organisons en binômes. Principe de sécurité ! Chacun, tout en surveillant le groupe doit savoir à tout moment ou est son binôme.
Nous progressons en cherchant les passes et en surveillant la houle, avec parfois quelques montées d’adrénaline. Nous noterons deux dessalages, Franck après un échouage sur les rochers, et Thierry que nous remorquons en zone de calme avant le réembarquement. Il est 16h quand nous arrivons à la baie du Scall, c’est le moment de faire demi-tour. Le retour se fait également en rase cailloux.
Nous retrouvons le vent de Nord dès le passage de la pointe de Penchateau, et les quelques surfs se font un peu en aveugle avec les embruns qui nous reviennent dans la figure.
Nous effectuons quelques esquimautages à l’arrivée avant le débarquement.

Christian



lundi 12 octobre 2020

Baptême mouvementé à Pierre Percée

 Samedi 10 octobre 2020
 
Baptême mouvementé à Pierre Percée
 
PM 10h06 coeff 33, BM 17h35
Vents NO 4B
 
Martine, Cathy,
Loïc, Christophe, Alain, Franck, Franck, Claude,
Sylvain, Hervé, Yannick, Roger, Thierry, Christian.


L’après-midi avait plutôt bien commencé, je venais pour ma deuxième sortie avec le club et j’avais un peu...l’insouciance du débutant qui a fait sa première balade sur une mer d’huile, et qui pense naïvement que ce sera toujours un peu comme ça…
L’arrivée au club est toujours un bon moment ; on retrouve des têtes déjà connues, une bonne humeur générale et une activation digne d’une fourmilière à laquelle on essaie de prendre part. On va faire du kayak en mer alors forcément, on est contents. En plus aujourd’hui, on me confie un kayak en fibre...merci Christian de me faire confiance alors que la fois précédente tu m’as vu accoster en plantant mon kayak dans le sable…
En voiture pour Bonne Source, Sylvain m’apprend qu’il y a trois îles dans la baie et qu’on va aller s’y balader. En plus le soleil brille, c’est chouette...mais il y a un peu plus de vent que la dernière fois, et la mer est un peu plus agitée...pour l’instant tout cela ne me parle pas trop...pour l’instant…
Après avoir embarqué la fleur au fusil, non sans avoir oublié de mettre ma jupe avant le gilet de sauvetage, et non sans accepter gentiment la proposition de Cathy de me prêter son casque (avec la couleur rose, il ne pourra rien m’arriver, on me verra même de l’autre côté de l’estuaire ;) me voilà sur la mer.
Assez vite j’ai senti que j’étais moins détendu que la dernière fois, je sentais la présence insistante des vagues, qu’il n’était pas toujours possible de prendre de face (ah bon?). Yannick a dû sentir quelque chose et me donne un conseil qui à mon avis me servira pour l’éternité : quoi qu’il arrive, ne jamais arrêter de pagayer, la pagaie c’est notre équilibre, et le coup de pagaie, plutôt au sommet de la vague...OK bien reçu.
Je me demandais depuis longtemps pourquoi ce rocher de forme similaire à l’Ayers Rock en Australie s’appelait Pierre Percée. Je l’ai compris en arrivant sur le côté, même si ce n’était pas une surprise, il fallait tout de même être en mer pour le voir : la pierre a une forme de tunnel, et à marée haute il serait possible de la traverser en kayak. Une autre fois...car à peine commencé à en faire le tour je vois s’approcher une vague qui me semble énorme mais qui n’est sans doute en fait qu’une grosse vaguelette, un peu bruyante et blanchissante tout de même. Et là, le conseil de Yannick me semble figé dans l’éternité ; je contemple la vague, sans doute les yeux écarquillés, la bouche ouverte...et la pagaie hors de l’eau. Résultat ; je fais un joli dessalage (le mot me semble mystérieux tant on aurait plutôt envie de parler de salage, surtout au niveau de la bouche et du nez…)
Heureusement, je sais quoi faire, et heureusement l’eau n’est pas encore trop froide en ce mois d’octobre. Surtout ne pas lâcher le kayak, surtout ne pas lâcher la pagaie, savoir quoi faire avec quelle main la tête sous l’eau...Une fois dehors, je me sens tout bête, l’impression absurde que je vais me faire engueuler...et puis en fait non, voilà déjà Hervé et Martine qui savent exactement quoi faire et qui font tout ça le plus calmement et le plus normalement du monde. Moi aussi je me souvenais de ces gestes, sur cette mer d’huile, la fois passée. On avait déjà appris à faire cette manœuvre par laquelle on passait tous une fois ou l’autre. Hervé me rassure : faire du kayak de mer, c’est forcément passer par là. Le kayak vidé, on se met côte à côte et je m’accroche à la ligne de vie du kayak d’Hervé (là le nom me parle un peu plus). Je m’agrippe et hop, me voilà à nouveau dans mon kayak, baptisé à Pierre Percée...l’endroit aurait pu être moins charmant et sauvage…On a beau se dire que ce n’est pas grave, on a un peu le moral dans les chaussons néoprène tout de même. Je croise Cathy qui me dit, le sourire jusqu’aux oreilles « Elle est bonne, hein ? » et là je comprends qu’elle vient de dessaler elle aussi...je me sens un peu moins seul !
C’est là que Christian me prend sous son aile ; outre sa générosité naturelle, il a senti qu’il avait affaire à un nouveau qui s’accrocherait peut-être...Alors nous voilà repartis, cette fois direction l’île des Evens (mais si, le petit point jaune et noir là-bas…) Christian me donne des conseils, dont certains que je n’avais encore jamais entendus comme par exemple les impulsions avec les pieds simultanément avec les bras, se pencher un peu sur une vague qui arrive au flanc (se pencher, sérieux?!), mais aussi des conseils déjà entendus et pourtant battus en brèche par des mauvaises habitudes : planter la pagaie loin devant, pousser la pagaie ne pas seulement la tirer etc. Il m’apprend aussi le regard directionnel, c’est à dire regarder un point à l’horizon comme un point de destination permettant de garder un cap...mais un cap qui semble bien lointain tout de même...Bon, c’est vrai qu’il avait raison de me donner ce conseil car on commençait un peu à prendre la direction de la Vendée...Et là, nouvelle découverte : le point semble ne jamais grossir, et pourtant à un moment il est énorme et on est tout près...étranges découvertes sur la mer, ivre de froid humide et de coups de pagaie…
Christian me propose d’accoster l’île des Evens, histoire de reprendre un peu de souffle et aussi de vider mon kayak qui a sans doute encore quelques restes de Pierre Percée, mais aussi de quelques vagues passées sur la jupe (l’aurais-je mal fermée?) Les plus téméraires du groupe font le tour de l’île en kayak...une autre fois pour moi. On ne tarde pas trop à repartir pour ne pas se refroidir, cette fois les vagues sont dans le dos et on peut s’exercer un peu au surf. Par moment je sens la vague qui m’emmène, en pagayant on dirait qu’on va pouvoir la suivre jusqu’au point d’arrivée mais non...quoique je vois Hervé au loin qui a pris une avance impressionnante. Et c’est là que je commets ma deuxième erreur de la journée, ou plutôt la même que tout à l’heure, je sors la pagaie de l’eau quelques minuscules secondes, le temps de me faire pousser et rouler sur le côté par ces vaguelettes à surf qui semblaient pourtant si sympathiques...Ça y est me voilà à nouveau la tête sous l’eau, je mets un peu plus de temps à retirer la jupe (je ne pense même pas à l’esquimautage) Christian me récupère et fait les bons gestes pour, rebelote, vider mon kayak, se mettre à côté de moi pour que je puisse y grimper...me voilà rincé pour la journée.
On arrive au point de départ et je ne sais trop quoi penser : je suis vanné, je tremblote un peu ce qui fait que même parler est difficile, mais le soleil brille et ses reflets sur la mer sont intenses à presque 18h en ce mois d’octobre (fichtre, on aurait pagayé près de 4 heures?!). Tout le monde est là, on me propose des petits gâteaux et du café, rien à dire, quand on y repense ce sont déjà des moments inoubliables.
Le soir dans mon lit, je serai surpris de sentir encore ces petites vagues à surf qui tantôt vous tirent, tantôt vous poussent, et j’aurai encore dans la tête les images des îles d’une mer sauvage, et le creux des vagues tout autour de nous.

Christophe.

samedi 3 octobre 2020

tempête

 Samedi 3 octobre 2020

PM 18h06 coeff 87

7 à 8 B rafales à 10 B


on n'y est pas allé !