Samedi 1er Novembre 2014
Cathy, Martine, Marion, Agnès, Céline, Marie-Laure, Clotilde, Anny,
Pierre-Dominique, Joël, Philippe, Philippe, Franck, Hervé, Hervé,
Michel, Eric, Alain, Yannick, Thierry, Sylvain, Christian
PM 12h12 coeff 51 BM 17h42
OSO 3B à 4B
Aujourd’hui
1er novembre, c’est une belle journée ensoleillée, les nuages se dissipent, un
peu de vent 13 à 16 nœuds (selon Windguru, mince encore cette petite étoile
jaune que les surfeurs apprécient tant, comme à ma dernière sortie se rappelle
à ma mémoire…). Après 4 semaines d’absence depuis ma mésaventure, je
m’auto-motive à retourner sur la mer. L’accueil chaleureux et rassurant de
l’équipe me redonne aussitôt le sourire. Nous allons partir de Bonne Source,
nous embarquons les kayaks, Marion et Hervé sont de retour pour une sortie avec
le club, Philippe également. Christian et Cathy prennent le K2 Adonf, pour ma
part ce sera l’Eliza (un peu lourd certes, mais stable c’est ce qu’il me faut,
il est résistant un point qu’il ne faut pas négliger parfois, mais à ce moment
là je ne sais pas encore pourquoi ça sera important pour aujourd’hui).
Nous
partons direction Pornichet, on décharge les kayaks, Phiphi arrive, nous sommes
22.
Le
cadre est beau, la mer est calme, c’est parti ! Une fois sur l’eau nous
commençons par longer la côte vers Sainte Marguerite, Pierre-Dominique en
profite pour pêcher à la traîne, la majeure partie du groupe est déjà loin de
moi, j’envie leur aisance, ça doit être pas mal d’être infatigable, qu’est ce
qu’ils ont dans leurs barres de céréale que je n’ai pas ? Certains
commencent à jouer au niveau de la pointe de Chémoulin entre les rochers, le
reste du groupe patiente derrière ces rochers. Nous approchons l’aire de jeu,
Christian et Cathy passent facilement, Hervé également, Michel est derrière moi
toujours bienveillant, je me lance pourquoi ça ne passerait pas pour moi ?
La vague me pousse … cri … ouf c’est passé entre les deux rochers, elle se
retire et là, un rocher face à moi… cri … je ne vais pas pouvoir l’éviter, oh
non pas encore (en une demi seconde j’imagine un scénario d’horreur
ensanglanté, je vais m’échouer sur le rocher tranchant couvert de
moule :), pourquoi je n’ai pas pris de casque). Finalement par miracle je
me retrouve perchée en équilibre sur le haut du rocher. Hervé et Michel
arrivent à repousser mon kayak pour que je descende sans dessaler, ouf !
Une dose d’adrénaline supplémentaire au passage (ce n’était pas forcément utile
pour me détendre). En attendant j’ai amusé la galerie, tant mieux, de loin
c’était drôle apparemment. On rejoint le groupe, tout le monde est bienveillant et
vient me voir ! Après une courte pause, on file vers le Grand Charpentier,
là les vagues sont plus fortes et mon angoisse augmente, je suis bien entourée
du début à la fin, on me rassure. Le vent est face à nous décalé vers la
droite, le courant nous pousse, on s’approche du Phare, je vois le blanc des
vagues au loin, elles ont l’air très grandes, qu’est ce qu’on va trouver me
demandé-je, je ne dis rien mais mon appréhension est de plus en plus grande et
mon mal de ventre s’accentue, je sais que je n’arriverais pas à être sereine
tant que je n’aurais pas retrouvé la terre ferme. Je retrouve les mêmes
sensations qu’au retour de Pierre Percée la dernière fois, à chaque grosse
vague qui me soulève je me demande comment sera la descente si une vague de
côté se greffe entre-temps. On se rassemble à droite du Phare, les plus à
l’aise jouent à l’Ouest dans les vagues, on se met à l’abri derrière la jetée avant de repartir vers Pierre Percée. Lorsqu’on y arrive, idem rassemblement
sur la droite pendant que les plus téméraires s’amusent et se défoulent sur le
terrain de jeu, la machine à vague fonctionne à merveille et fait des heureux
(je vous taquine !!!) Puis on repart cap sur Baguenaud, là on avance tout
seul le courant est avec nous, rassemblement sur ce rocher visible qu’a marée
basse, puis on continue vers Bonne Source. Certains esquimautent en arrivant à
la plage, rendez-vous samedi prochain on pourra apprendre cette technique des
Inuits en piscine. L’arrivée de plage c’est toute une aventure à chaque fois,
je me retrouve encore une fois parallèle à la vague, petite frayeur… Vive les
appuis, en l’occurrence là c’est vive la chance. Quand on remonte les kayaks le
soleil est déjà bas, on se change, on range, on peut apprécier le traditionnel
goûter et profiter de l’ensemble du groupe.
nous avons parcouru environ 7 nautiques
nous avons parcouru environ 7 nautiques
Céline
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