lundi 31 juillet 2017

on veut des vagues

Samedi 29 juillet 2017
La dernière de juillet

PM 9h01, coeff 67 ; BM 16h19
Vents SO 4 B forcissant en fin d’après midi


Philippe, Franck, Hervé, Roger, Yannick, Jean-Luc, Alain, Christian.


C’est un petit coefficient de marée, et nous sommes sur la descendante. Le vent doit monter en fin d’après midi. Forts du souvenir de samedi dernier, certains d’entre nous ont envie de trouver une mer avec des vagues, une vraie mer en quelque sorte.
Nous prenons la route de Piriac sur Mer pour un bord à Dumet.
A l’arrivée sur le parking de la plage st-Michel, pas ou peu de place disponible, c’est la pleine saison !
Nous déposons les bateaux sur la plage tout en surveillant les places qui se libèrent, nous réussissons ainsi à stationner voitures et remorque.
Les vents étant orientés au sud, la mer est ridée, voire calme pour l’embarquement. Comme nous sommes venus chercher les vagues, nous nous dirigeons vers la pointe du Castelli et les Bayonnelles. N’étant plus à l’abri, nous trouvons les vagues recherchées, nous mettons cap Ile Dumet avec un vent favorable, et une mer portante. Le Vent compense largement le courant de la marée descendante.
Nous entamons le tour de l’île dans le sens anti horaire, nous sommes de nouveau à l’abri du vent et des vagues.
Nous retrouvons une mer bien formée dès que nous sortons de l’anse de Port-Manès après avoir franchi une passe entre les rochers à l’ouest de cette anse.
Pour le retour, nous mettons cap sur Le Castelli, le vent nous chassant vers Mesquer. Ce sont des vagues et un vent de ¾ avant que nous affrontons pour le retour ! Yannick à beaucoup de difficultés pour maintenir le bon cap. Au milieu de la traversée, le vent monte au passage d’un grain.
Nous ne retrouvons de l’abri et une mer belle qu’à 1000 m de l’arrivée !
Encore une belle sortie où nous avons trouvé les conditions recherchées !
Le parking est toujours bien encombré, une fois changés, nous y trouvons un emplacement pour fêter l’anniversaire d’Alain qui nous a apporté à cette occasion gâteaux et boissons.
Christian.

dimanche 23 juillet 2017

Une journée d’hiver au mois de juillet

Samedi 22 juillet 201
Une journée d’hiver au mois de juillet

PM 16h55 coeff 90
5 B OSO montant à 6 B en fin d’après-midi

Philippe, Sylvain, Franck, Hervé, Roger, Christian

C’est comme une journée d’hiver, la différence c’est que l’eau n’est pas froide. La météo annonce un 5 Beaufort établi, montant à 6 Beaufort en fin d’après midi. La direction du vent étant Ouest-Sud-Ouest, nous ne trouverons pas d’endroit abrité sur nos côtes. De plus, en cette période de vacances, quand la météo est défavorable pour les journées plage, la circulation automobile est plus intense sur les routes du litoral.
Pour faire simple, nous partons une fois de plus de la base nautique de Villès-Martin.
Le vent est bien présent, mais pas de shore break en bord de plage. Nous devons cependant être rapides pour embarquer. Il faudra deux tentatives pour Roger.
L’installation définitive dans le bateau et la mise en place de la jupe nécessiteront d’être également réalisées rapidement car le vent et le courant nous poussent vers le phare de Villès-Martin et ses rochers
Nous mettons cap à l’ouest. Nous naviguons en bord de côte, pour ne pas être dans le courant de la montante, et pour tenter d’être tant soit peu à l’abri du vent.
Les vagues de vent creusent la mer, nous dépensons beaucoup d’énergie pour progresser face au vent. Nous trouvons des creux atteignant le mètre cinquante au passage de la pointe du fort de l’Eve.
Passée cette pointe nous naviguons dans une mer de plus en plus agitée. Nous nous remémorons nos sorties d’hiver en pensant qu’aujourd’hui, l’eau est « chaude »
Pas d’abri avant d’avoir atteint la pointe de Chémoulin où nous trouvons un tout petit endroit légèrement à l’abri du vent. Il y a des effets de turbulence autour de ce haut relief.
La mer est blanche dans le passage derrière la roche la plus au large. Nous y mettons le nez du kayak dans ces vagues impressionnantes crées par le vent fort. Puis en s’engageant petit à petit nous franchissons ce seuil !
Nous n’irons pas plus loin. Nous piquons un peu au large pour un retour au surf.
De Chémoulin à la Courance, nous évoluons dans une mer creuse et poussés par le vent, nous avons la vague en ¾ arrière et les surfs sont difficiles à prendre et à enchainer, il faut beaucoup d’énergie pour peu de glisse.
C’est un peu avant le passage à La pointe de l’Eve que nous trouvons les meilleurs surfs.
Nous continuons le jeu en croisant le groupe de kayakistes en surfski s’entrainant pour l’Océan Racing. C’est pour nous une belle motivation que de se confronter sur les mêmes vagues !
C’est en bord de plage sur une mer moins agitée, mais toujours vent et vagues, que nous terminerons la sortie par les traditionnels esquimautages.
A terre, nous échangerons nos sensations dans la bonne humeur avec l’équipe d’Océan Racing.
Le ciel devient Gris, et une averse arrive dés que nous sommes changés et que nous avons chargés les bateaux sur la remorque.
En observant le plan d’eau, nous constatons que les vents sont biens montés comme annoncée par la météo.
Christian.

lundi 17 juillet 2017

C'est l'été

Samedi 15 juillet 2017

PM 8h59 coeff 66, BM 16h.
Vents ONO 3B

Thierry, Philippe, Roger, Hervé, Christian.

Plein été ! Ce qui implique : zones réservé baignades en bord de plage, stationnement difficile, accès à l’eau plus délicat. Pour faire simple, nous partons à la Base Nautique Municipale de Villès-Martin.
A notre arrivée, le parking est déjà encombré par de longues remorques d’un groupe de Yoles de Mer parties pour la journée. Nous arrivons cependant à poser la voiture et la remorque.
Nous embarquons dans le chenal d’accès à la mer. Puis, dans un premier temps, nous filons vers le large pour profiter de la descendante, nous comprenons vite que nous avons un bon vent de face, nous revenons plus près de la côte, l’effet de vent étant plus important que l’effet de courant. Nous poursuivons ainsi jusqu’à la pointe de Congrigoux. De cette pointe, nous mettons cap sur Baguenaud. Ce bord est un peu plus ardu, nous avons un bon vent de face toute la durée de la traversée vers Baguenaud.
Philippe, resté en arrière est rejoint par Roger qui décident, une fois passée la Vieille de rentrer vers Villès.
Beaucoup de bateaux et touristes sur le sable découvert de Baguenaud. Sans débarquer nous mettons cap cardinale Nord Le Caillou pour un retour au portant.
Comme à l’accoutumée, sur ces conditions, nous enchaînons de bons surfs en doublant Chémoulin.
Thierry, moins habitué à cette navigation prend un peu de retard, et dessale sur un surf. Il réembarque seul avant que ses deux compères, pris dans les joies de la glisse, s’aperçoivent de sa mésaventure ! Christian fait demi-tour pour le rejoindre. Thierry dessalera volontairement cette fois afin que Christian puisse vider le bateau, l’eau arrivant à l’hiloire c’est trop fastidieux à la pompe.
Hervé abandonne sa course avec les Yoles pour venir aux nouvelles. Il reprendra sa course et arrivera de surfs en surfs à atteindre le groupe de rameurs avant l’arrivée à Villès.
Thierry ayant laissé beaucoup d’énergie sur ce passage, Christian l’accompagne jusqu’à l’arrivée.
Christian.

dimanche 9 juillet 2017

Villès St-Gildas

Samedi 09 juillet 2017

 Pointe St-Gildas BM 11h22, PM 17h07, coeff 77
Vents 3 B NE mollissant 2 B

Martine, Hervé, Eric, Christian

Pour bien profiter de cette période estivale, l’idée d’une sortie à la journée sans faire beaucoup de voiture est émise dans la semaine.
Après avoir consulté la météo et le calendrier des marées, nous nous décidons pour La Pointe St-Gildas au départ de Villès.
Nous embarquons à 10h, une heure et demie avant la marée basse, après avoir observé si il y avait du trafic maritime, nous traversons le chenal en bac entre la cardinale sud près du phare de Villès-Martin et la tourelle des Morées. Nous progressons ensuite dans un courant moins important vers le Pointeau.
Nous sommes proches de la marée basse, les bancs de sable en bord de côte émergent et nous obligent à naviguer plus au large. Ceci nous permettant de profiter au mieux des courants de la marée descendante. Ayant peu souvent l’habitude de naviguer sur ce rivage, passé st-Brévin, nous continuons au plus près des roches découvertes.
Nous dépassons la pointe St-Gildas pour atterrir sur la plage de l’anse du Sud. Il est 13h.
Un petit bain de mer précède le pique-nique.
Nous reprenons la mer à 14h. A la pointe St-Gildas, nous mettons cap au 330 ° T vers le Grand Charpentier, nous avons prévu la traversée du Chenal à la bouée N° 3.
Nous avons une très bonne visibilité, et nous pouvons découvrir la côte au Nord de La Loire depuis les chantiers navals et le pont de St-Nazaire jusqu’à la pointe du Croisic. Le phare du Grand Charpentier, confondu dans le paysage côtier ne nous apparait pas tout de suite, nous utilisons les bâtiments de la baie de La Baule en amer. Le Ferry faisant route vers l’Espagne se montre à la sortie du port de St-Nazaire, l’observation de sa progression nous permet de confirmer la position du chenal au-delà du virage du fort de l’Eve.
Sachant que nous sommes sur le flot, nous décalons le cap compas d’une dizaine de degrés afin de compenser le courant qui nous fait dériver vers l’embouchure de la Loire. Puis, ayant repéré le Phare du Grand Charpentier, nous pouvons créer un alignement avec un haut bâtiment du littoral.
Nous naviguons en dérivant, quand la bouée N°3 nous apparaît la sensation de progression nous semble faible.
Nous faisons une petite pause avant la traversée du chenal et maintenons notre objectif : « le Grand Charpentier »
Le courant est plus fort, et nous naviguons avec un bon rythme toujours en dérivant, avec un œil sur le Grand Charpentier et un œil sur la pointe de Chémoulin afin de bien maîtriser la dérive.
C’est une première d’aborder cet objectif par le sud après l’avoir très souvent abordé par l’est, par l’ouest ou par le nord.
C’est maintenant le dernier bord qui nous amène à Villès avec le courant favorable. La mer est de plus en plus calme voire parfois parfaitement lisse, et le courant de plus en plus faible ! Nous espérons quelques vagues à surfer avec les cargos qui rentrent à St-Nazaire.
A l’arrivée, nous effectuons quelques esquimautages quand nous sommes surpris par une série inattendue de quelques vagues bien lisses qui viennent s’éclater sur la plage. Joli surfs rapides et courts terminés par des appuis en suspension dans la mousse. C’était le bouquet final pour pimenter cette fin de navigation. Il est 17h quand nous débarquons.
Nous avons parcouru 11,5 nautiques en 3 heures le matin et 10,8 nautiques en 3h l’après-midi
Christian.