vendredi 30 mars 2018

Le Croisic Le Pouliguen ........... à contre


Samedi 24mars 2018

Le Croisic Le Pouliguen à contre

PM 9h11 coeff 59 BM 15h49
Vents Est 4 B

Martine, Cathy,
Hervé, Sylvain, Alain, Thierry, Christian.






nous avons parcouru 9 nautiques en tenant compte des reculs sur les arrêts !
en 5 h

dimanche 18 mars 2018

Surfer Girl surfin’Pornichet

Samedi 17 mars 2018

BM 10h55 PM 16h39 coeff 92
SE 2B puis E 1B

Cathy, Hervé, Franck, Sylvain, Thierry, Christian.




Nous ne sommes que 6 aujourd’hui ! Bon, Météo France avait « prédit » des pluies orageuses mais pour une fois il n’y avait pas de vent alors… aucune excuse pour les absents !
Dans un 1er temps, et comme la marée est montante jusqu’à 16h40, on pencherait bien pour faire du rase-cailloux au Pouliguen. Mais, après vérification, avec une houle de 1,70 mètre ce n’est pas très prudent. Alors on opte pour le spot de Pornichet pour trouver quelques bonnes vagues à surfer.
Pas mal de vagues à Bonne source pour embarquer mais pas si méchantes que ça, on en est quitte pour en prendre quelques unes dans la figure, ça a au moins le mérite de nous mettre… dans le bain !
Sur fond de ciel quasi noir derrière la Baule,  il y a déjà du monde sur le spot, essentiellement des paddles, va falloir faire gaffe à éviter les collisions.
Il n’y a pratiquement pas de vent et le soleil nous fait quelques clins d’œil. Que demander de mieux ??!! Ben, un peu moins de déferlantes et de vagues qui montent d’un coup sans prévenir ! (rien à voir avec la petite session de surfs à Pont-Mahé il y a une semaine, mais alors rien !!!).
Malgré les « Vas-y » « approche-toi plus du bord » etc... J’essaie de surfer sur des débuts de vagues sans m’approcher plus de la côte où là ça moutonne dur. Bon, les autres s’amusent bien, ça donne envie, mais si la température extérieure est plutôt clémente, l’eau, elle, est restée un peu froide… Thierry, qui  d’emblée a pris un bain (et toc, je balance moi, faut pas me laisser écrire le compte-rendu), et Christian, qui a bien fait fonctionner son cardio dans la mousse, proposent comme d’hab de faire un bord vers l’Ermitage, ce que je fais d’habitude mais là non, j’ai trop envie de m’amuser dans les surfs moi aussi, je reste avec les autres (mais qu’est-ce qu’il me prend moi ???)
J’ose alors me rapprocher un peu du bord pour avoir plus de puissance au départ (car mouliner comme une dingue pour rien, ça commence à bien faire!) et prend en même temps que Sylvain une vaguelette qui va vite prendre une certaine ampleur, et c’est pas peu dire ! On surfe de plus en plus vite en parallèle et côte à côte puis on vire ensemble sur la gauche, dans le même sens OUF !, et après… ben devant l’échec de passer la vague (je pensais bien l’avoir pourtant), il paraît, disent les témoins car pour moi tout a été trop vite… que j’ai repris un surf et après… je ne sais plus mais on s’est retrouvé tous les deux en vrac sur la plage, Sylvain carrément éjecté de son kayak : c’était bien du bon gros ! On se retrouve hilares sur la plage à essayer de tenir les kayaks et de ramasser des affaires qui se baladent de-ci de-là dans une série de vagues qui nous tombent dessus. Pour repartir, pas moyen de faire autrement que de juper et d’atteindre l’eau en cul-de-jatte car là ça déferle et de plus en plus haut (3 mètres au moins parfois si si !!! enfin un petit kayak face à des trucs comme ça c’est l’effet que ça donne…). Plusieurs fois je me dis que ça y est, retour en arrière sur la plage ou chandelle à reculons, mais non ça passe en pagayant comme une dingue avec une bonne baffe revigorante à chaque fois.
Bon, pas grave tout ça car là je touche à l’extase quand Hervé lève son pouce pour me … féliciter ??!! Moment de grâce, le Saint Grââl ! Le 17 mars 2018 à marquer d’une pierre blanche !
Allez on refait encore quelques surfs histoire de ne pas se laisser démonter et puis voilà le 2ème mémorable de la journée. Je prends une vague, en même temps que Thierry ce coup-ci, vague qui était prometteuse, enfin je ne pensais pas à ce point… Le kayak prend une bonne vitesse, je me penche au maximum vers l’arrière pour éviter d’enfourner et me dit que là il est temps de faire quelque chose. Je vire pour remonter la vague, ça marche et puis non je plonge dedans et je ne sais pas comment je ressors, merde alors, manquerais plus que je fasse un esquimautage sans le faire exprès maintenant… mais ce n’est pas suffisant pour se remettre à l’endroit, alors j’essaie un appui, je ressors la tête de l’eau encore une fois, et puis patatras, je suis littéralement brassé jusqu’à la plage après avoir avalé quelques tasses d’eau et quelques goulées d’air… Pas compris ce qui s’est passé…
Christian et Thierry reviennent de leur petit tour de papys (encore une fois faut pas me laisser faire le compte-rendu...) et ça repart pour des surfs moins rapides car la mer est quasi à l’étale, même si cela n’empêche pas certaines vagues de monter brusquement sans qu’on s’y attende.
Bon, on a bien fait mumuse, faudrait penser à rentrer, mais comment va être le « Fameux » retour à Bonne source (qui finalement après tout ça ne m’impressionnerait finalement quasiment pas…) ??? Comme d’habitude, ça brasse dur autour de la passe, mais dedans ça passe bien pour tout le monde en regardant toutefois régulièrement derrière pour ne pas se faire avoir en traître, en laissant passer quelques vagues avant de débarquer là où on est un peu secoué et où les bateaux, déjupés, se remplissent de sable, de moules et autre huîtres (pleines!). Va y avoir du boulot lors du rinçage au club ! On remonte vite fait les kayaks au parking car, même si la mer est descendante, il y a des flux qui viennent malgré tout lécher nos bateaux pourtant mis le plus haut possible sur la plage. Décidément, faut toujours être vigilant avec la mer, elle prend un malin plaisir à toujours vouloir avoir le dernier mot…
On est dimanche, j’ai quelques bleus aux jambes, les bras qui tirent et pas beaucoup de peps, aujourd’hui je ne bouge pas !,  mais je repense à ces instants de dingue et j’en redemande … Les surfs, plus on en mange et plus on a faim !!! Merci les gars en tous cas pour vos encouragements, ça motive ! Vivement la prochaine session !
Cathy.

lundi 12 mars 2018

coeff 33 à Pont-Mahé

Samedi 10 mars 2018
Surf à Pont-Mahé
PM 9h54 coeff 33, BM 17h32
Vents OSO 4B

Cathy, Martine,
Franck, Joël, Hervé, Thierry, Christian.

Journée de printemps entre deux coups de vent ! Franck a noté une houle de sud-ouest, il propose une sortie surf à Pont-Mahé, c’est un petit coefficient de marée et la mer est descendante, mais finalement tout le monde a envie de retrouver ce spot. Il est un peu loin de chez nous, mais les journées ont bien rallongées.
Nous partons pour la pointe de Merquel, nous stationnons dans la rue qui mène au Port au plus près de la première cale. L’eau est encore là !
Nous sortons du port de Merquel pour contourner le rocher sur le bâbord. Quand je dis contourner, les plus hardis passent au plus près pour s’échauffer sur quelques déferlante au ras de ce cailloux.
Nous filons ensuite vers la baie de Pont-Mahé. Il y a peu de houle et la mer semble calme.
Arrivés dans la baie, nous trouvons les vagues attendues. Ce sont des vagues qui se forment loin de la plage, pas très hautes, de l’ordre du demi-mètre, et qui déferlent, très larges jusqu’au sable. Nous pouvons y faire de longs surfs non violents de plus de 500m. C’est tout l’intérêt de ce spot !
Pendant une « descente » nous avons le temps de mettre en place la technique, écarts arrière, gites, appuis, et sortir de la vague, avant d’arriver sur le sable (voire la vase !)
Nous passons un bon moment en effectuant ces allers retours en échangeant nos sensations.
Joël est venu en surf ski, il nous propose d’essayer sa nouvelle machine. Pendant ce temps, pour Joël ce sera un bateau différent à chaque descente vers la plage !
La mer baissant, le niveau de vagues décroit également. Nous mettons cap vers l’île à Bacchus.
C’est une navigation délicate, la pointe des bouchots commence à affleurer la surface de l’eau.
Nous filons ensuite vers le danger isolé Laronesse. Et là nous y trouvons de belles déferlantes dont profitent pleinement Franck et Hervé.
C’est enfin un dernier bord vers le port de Mequel avec une houle de plus en plus portante au fur et à mesure de notre progression.
La mer s’est bien retirée quand nous arrivons, mais par chance l’eau est à la limite sable/vase.

Un délicieux cidre chaud préparé par Joël agrémente l’instant de convivialité habituel après le débarquement.
Christian.

dimanche 4 mars 2018

C'est comment qu'on passe la Barre ?

Samedi 3 mars 2018

Le froid est derrière nous ?

BM 12h06, PM 17h37 coeff 109
Vents SO 5B rafales à 7B

Hervé, Franck, Thierry, Christian.

Après une période glaciale avec des vents d’Est, les températures sont bien remontées. C’est un coefficient de 109, et les vents sont Sud-Ouest ! Sur notre secteur, peux d’endroits propices à la navigation dans ces conditions météo.
Nous partons pour le Pouliguen et un embarquement sur la plage proche de l’école de voile.
Nous sommes à plus de 2h après la basse mer, peu de portage pour la mise à l’eau.
Bien que cette zone soit bien abritée, la houle crée une vague de bord qu’il faut franchir avant de juper, exercice habituel rendu plus facile avec de grands hiloires.
Nous filons vers la pointe de Penchateau pour tutoyer une mer formée. Puis nous descendons au Portant vers la plage Benoit.
Nous avons de beaux surfs au passage de la tourelle des Petits Impairs. J’ai toutefois un peu de retenue, je n’ais pas du tout envie de dessaler dans cette eau glaciale !
Nous arrivons plage Benoit les surfs sont surprenants, des vagues semblant prometteuses s’amortissent ou passent à côté, et d’autres moins signifiantes nous procures de bonnes sensations.
Hervé et Franck sont allés jusqu’au sable et nous racontent que le shore break est un peu violent.
Je n’ai toujours pas envie de dessaler mais je suis tenté de goûter la mousse de bord de plage.
Je me lance, et le surf se termine par un appui en suspension qui me traîne jusqu’au bord. Pas de dessalage, mais j’ai goûté l’eau froide. Pour le retour au large il faut traverser une barre en plusieures déferlantes, là encore j’ai goûté l’eau froide. Je suis maintenant « acclimaté » et après quelques surfs plus au large, je retourne dans la mousse, et je me retrouve à l’envers. Pas de panique, je me mets en position pour entamer l’esquimautage. Je n’ai pas le temps de déclencher, je sens l’eau pousser sur la bonne pale de la pagaie, j’en profite et la puissance de la vague qui m’avait retournée m’aide à me retrouver à l’endroit. Là encore il faut regagner le large en traversant la barre !
Maintenant, c’est Thierry qui dessale et se retrouve sur le sable, nous continuons de jouer tout en le surveillant. D’abord deux faux départs, puis nous arrêtons notre jeu pour mieux observer. Un troisième départ sur un moment paraissant plus calme, malheureusement, à quelques doigts d’avoir franchi la barre, une belle vague se lève et nous voyons Thierry disparaître et réapparaître à nouveau sur le sable. Il est debout à côté de son bateau.
Je décide d’aller le rejoindre, ça me fera un exercice d’arrivée de plage !
Sa motivation est encore là malgré la difficulté et les 3 échecs ! Je reste à naviguer dans la mousse afin de voir si on peu se déplacer latéralement pour trouver un moment plus opportun. Je suis secoué et rejeté sur la plage à chaque vague qui vient me percuter, je me fais retourner par les turbulences dans 50 cm d’eau ! Esquimautage compromis par la pagaie qui croche le sable et la tête qui touche le sol, merci le casque.
Thierry et moi réembarquons ensemble pour traverser la barre ensemble, tout en gardant suffisamment d’espace afin de ne pas se percuter au cas ou !
Victoire, la barre est franchie. Nous pagayons maintenant activement pour nous réchauffer, et au vu de l’heure nous regagnons notre point de départ tout en faisant une petite boucle vers la pointe de Penchâteau. Franck et Hervé esquimautent dans l’eau froide avant de débarquer.
La mer est bien montée, il n’y a plus de plage, la mer lèche les murs. Bien les grands hiloires pour les débarquements rapides !
Une petite averse d’eau glaciale nous accompagne pendant que nous retrouvons nos vêtements secs.
Christian.