dimanche 30 novembre 2014

le Four en Novembre

Samedi 29 novembre 2014
Le Four depuis Port aux Rocs

PM 10h02coeff 61 BM 16h05 au Croisic
Vents 4 B à l’est

Martine, Françoise, Marie-Laure, Cathy, Anny
Hervé, Thierry, Alain, Joël, Franck, Michel, Michel
Philippe, Marc, Yannick, Pierre-Dominique, Christian

17 partants pour ce dernier samedi de Novembre, Le temps est doux, le ciel dégagé, bien que les journées raccourcissent, après confrontation des idées, nous optons pour la suggestion de Françoise : le phare du Four au Croisic.
Nous accélérons la mise en place des bateaux sur la remorque et route vers Port au Rocs à la pointe du Croisic. Stationnement aisé, et il existe une petite passe entre les rochers pour une mise à l’eau facile.
La mer est ridée à belle, et le temps est très doux, nous enfilons cependant nos vêtements d’hiver, sur l’eau, le vent d’Est annoncé peut être froid.
Nous mettrons moins d’une heure pour parcourir les 3,5 nautiques qui nous séparent du phare.
Le coefficient de marée est faible, si la bosse de sable est découverte, le plateau rocheux reste immergé. Nous profitons des belles vagues qui se forment à cet endroit pour y jouer un moment.
Il y a de très beaux surfs et de très beaux appuis sur ces vagues longues et puissantes mais de faible hauteur. Nos devons cependant, hormis quelques esquimautages, citer quelques bains. Hervé et Thierry en K2 ; Marie-Laure qui prends de plus en plus de plaisir dans les surfs et Michel qui pourtant navigue dans le Fury, bateau taillé pour les vagues !
Les journées étant courtes, il est temps de sonner l’heure du retour. Nous n’aurons pas le vent prévu pour ralentir notre progression, mais ce bord sera physique sur une mer toujours aussi belle.
Puisque c’est un bord physique, c’est un retour de type course où les bateaux rapides donnent le tempo. Le groupe se retrouve très étiré. Franck et Christian resterons en arrière pour assurer la sécurité des moins rapides. Le soleil est très bas sur l’horizon quand tout le monde à enfin débarqué.
Christian





dimanche 23 novembre 2014

Le banc de Biho

Samedi 22 novembre 2014
Le banc de Biho
PM 16h21 coeff 89
Vent  S 3B tournant SSE 2b

Anny, Cathy, Martine, Geneviève
Yannick, Thierry, Marc, Philippe, Sylvain, Pierre-Dominique,
Hervé, Benoit-Xavier, Michel, Alain, Alain, Franck, Christian



TOURISME INDUSTRIEL
BALLADE PÉPÈRE DANS L'ESTUAIRE 

En novembre le 22 nous v'là !
Nous partîmes 17 de Villès
Une mer calme nous berça
Pour une fois on ne serra pas les fesses !

 Fîmes une 1ère halte devant le dinosaure de ST Brévin
Puis sur l'île de Bihot des oiseaux nous effrayâmes
Surprenant sur Bihot un ballon nous trouvâmes
Vite une partie de polo improvisée par quelques-uns

 Pour toute sécurité visons le pilier gauche du pont
Groupés nous traversons
Direction les chantiers S.T.X
Pour la rime pas facile de faire rimer S.T.X
On n'a trouvé que B.X !

 Ce jour de la Ste Cécile un accueil chaleureux en fanfare
Nous stimula pour rejoindre le point de départ

L'heure du thé et du goûté a sonné ;
Et même pas froid pour se changer !


Ballade plus éphémère adaptée à la saison
Mais toujours une atmosphère dans cet estuaire
Mieux que d'être restés à la maison.



 NOTA BENE : Les angevins disent un grand Merci pour l'année de Kayak écoulée, les moments de partage, la gentillesse de chacun constituent pour nous autant de sources de bonheur partagé.

Poème pensé et écrit dans la voiture, nous a même fait perdre notre chemin.
Mais bon ça ira mieux demain avec le coq au vin !

les angevins : BX et Gene

nous avons parcouru environ  9 nautiques




dimanche 16 novembre 2014

jolies vagues au Pouliguen

Samedi 15 novembre 2014

PM 10h11 coeff 35, BM 17h20

vents 4 à 5 B SSO

Françoise, Marie-Laure, Anny, Martine, Agnès, Céline, Clotilde,
Yannick, Thierry, Philippe, Marc, Philippe,
Sylvain, Pierre-Dominique, Hervé, Christian



Je reprends la plume aujourd’hui.  Très beau soleil ce matin, il est prévu une bonne couverture nuageuse pour l’après-midi. Rendez-vous au club, il est 13h30. Où allons-nous aujourd’hui ? Peut-être Le Pouliguen ?
On charge les bateaux sur les toits et la remorque. Le « FURY », le nouveau kayak aux couleurs du drapeau breton est arrivé au club dans la semaine et c’est sa première sortie en mer, Christian aura l’honneur de l’essayer.
Nous sommes prêts  à partir, finalement, nous allons au Pouliguen, nous prendrons le départ de la base nautique, il va y avoir des vagues. Cathy nous salue, elle fera une session sur le Bois Joalland.
Le stationnement n’est plus un problème à cette période de l’année. Nous nous préparons et arrivons sur la plage. Je vois au loin la blancheur de la mousse à droite…  Pas d’anticipations sur le programme, c’est la surprise du chef, hein Agnès ! Mais non, on ne va pas aller là-bas, ça paraît vraiment très gros. On glisse les kayaks sur l’eau, on met la petite jupette, les premier se dirigent vers… non, la droite… vers le large.
Une fois sur l’eau, plus trop le choix que de suivre. Thierry me dit « calme, respire », oui oui J. Je sais que ça ne vas pas encore être, pour moi,  une partie de plaisir. Et non, ça c’était mardi. Allez, go, réfléchie pas et ça va aller, on m’a donné des conseils (appuis, …) lors de la séance à la piscine la dernière fois, maintenant il faut que je les applique. Pierre-Dominique reste tout le temps à côté de moi, ainsi je me sens rassurée. Nous avançons, je suis les conseils qu’on me donne et ça se passe bien, j’accélère quand je grimpe sur la partie qui creuse. C’est incroyable ce qu’on peut-être petit dans l’immensité des vagues, ça me surprend toujours autant. J’ose quand même demander «tu penses que c’est  comment derrière les murs d’eau, jusqu’où allons-nous? » « la mer est un peu formée, on va faire demi-tour après », c’est bien ce que je pensais,  un demi-tour… il ne faut pas se rater.  Tout compte-fait ça se passera bien.
Le Fury glisse tout seul, Christian est ravi ; Hervé s’amuse, il tente un surfe à l’envers suivit d’un esquimautage. Les kayaks filent tout seul, certains aiment, les moins aguerrit ont toujours peur, car la trajectoire est assez incontrôlable et le moindre faux « coup de pagaie » peut coûter cher, ou du moins, un bain. L’appréhension de rentrer dans le kayak d’un autre est omniprésente.  Je glisse dans le sens de la vague, un peu vers la droite, puis un peu vers la gauche et ainsi de suite, à un moment donné, je vois les rochers assez proches et mon kayak qui file dessus.  Je sais Christian, notre direction suit notre regard, trop tard pas le temps d’y penser et forcément plouf ! Dans l’eau. J’ai presque pied, Pierre-Dominique m’aide à remonter dans mon kayak, avant d’aller aider Phiphi, qui au même moment à subit le même sort un peu plus haut. Je repars rejoindre les filles plus bas, les vagues nous poussent toujours au surf et la proximité des kayaks me stresse. Christian, qui s’amuse comme un fou, m’accompagne plus bas.

Je remarque qu’il n’y a pas d’endroit à l’abri, pourtant, j’aimerais rester à l’écart de ces vagues pour attendre. Du coup, je décide d’écourter ma ballade. Nous interceptons Thierry, Christian et Marc m’accompagneront jusqu’à notre point d’embarcation. La pluie tombe à torrent, nous croisons la régate de voiliers et catamarans. Une fois changée, je retourne sur la plage et j’observe mes collègues kayakistes de loin. Je les vois se rapprocher de la plage, Agnès, après un bain et Clotilde, après deux bains, décident elles aussi d’écourter la sortie. L’avantage pour le groupe, c’est que nous avons le temps de nous occuper du rangement des bateaux. Ensuite, viens le moment du goûter dans la joie et la bonne humeur, où l’on profite de reprendre les calories laissées sur l’eau, ou en prendre même un peu plus.
Céline




                                               et là pour un joli téléchargement

vendredi 14 novembre 2014

pluie sur la rivière d'Auray

Mardi 11 novembre 2014

La rivière d’Auray

Marie-Laure, Martine, Geneviève, Céline, Clotilde
Thierry, Eric, Philippe, Philippe, Marc,
Hervé, Benoit-Xavier, Alain, Franck, Christian

PM 7h04 BM 13h51 à Port Navalo
Du 6 B de prévu au Sud et Sud Sud Ouest
Pluvieux !!!


Nous voulions faire le tour de la presqu’île de Quiberon, mais la météo est défavorable. Thierry, le référent pour cette sortie, réfléchit au plan B.
La sortie va se faire sur la Rivière d’Auray. Le courant va nous aider à descendre, et les vents seront favorables pour le retour.
Nous sommes 15 au départ pour cette journée pluvieuse. Marc a un peu loupé le réveil ! Qu’à cela ne tienne, le temps de charger les bateaux sur la remorque et les voitures puis de récupérer Clotilde et Hervé à Herbignac, il nous rejoint au Bono.
La pluie nous accompagne avec de bonnes averses sur le trajet qui nous mène à notre point de départ.
Nous arrivons sur le Quai Jean-Bart. Nous pouvons approcher nos voitures au bout du quai où se situe une petite cale pour se mettre à l’eau. La pluie est arrivée en même temps que nous et c’est dans les voitures ou sous les hayons que nous enfilons nos tenues de kayak. Ensuite, une fois les bateaux posés sur le quai et chargés du nécessaire pour la journée, nous remontons nos voitures vers le centre ville. C’est en zone bleue, mais aujourd’hui c’est jour férié. Si l’aire d’embarquement est sympa, il est sûrement difficile d’y laisser le véhicule en saison touristique.
Quand tout le monde est à l’eau, nous filons vers St-Goustan, le courant contraire est faible.
Nous jouons un instant sous le pont de pierre, là ou le courant s’accélère par l’étroitesse des passages sous les arches. Le franchissement du pont à contre courant est un jeu physique. Tout le monde s’y essaye avec bonheur !
Sauf peut-être Philippe qui, gêné par Christian voulant le prendre en photo en plein effort, dessale !
Eric dessale à son tour mais tout seul !
Après ces petits exercices ludiques, nous descendons la rivière vers le Golfe du Morbihan. Nous sommes relativement à l’abri du vent contraire, et le courant de la descendante compense.
Passée la Pointe Espagnole, nous arrivons baie de l’Ours là ou la rivière s’élargit, nous commençons à subir le vent contraire, nous sommes moins abrités. Nous naviguons rive gauche.
Nous continuons jusqu’à l’île du Grand Vezid, l’effort est de plus en plus important à mesure que nous nous approchons de l’objectif, et l’effet vent contre courant lève de belles vagues. Nous contournons l’île par l’est pour débarquer sur une petite plage au sud est à l’abri du vent.
Le pique-nique se fait à l’abri. Nous y dégustons tout d’abord un vin chaud préparé par Marc, pendant que Alain chauffe la soupe qu’il nous a préparée. Nous la dégustons ensuite avec beaucoup de plaisir.
Nous aurons le vent et la pluie pendant cette pause pourtant bienfaisante. Nous attendons la renverse pour réembarquer, mais l’envie de pagayer à nouveau pour ne pas attraper froid est très forte. Une belle averse accompagnée d’un coup de vent suit notre remise à l’eau.
Nous retrouvons le calme dès le début de la rivière, le ciel nous montre même des zones de bleu !
La remontée se fera facilement, nous avons pour nous, le courant de marée ainsi que le vent qui souffle du sud.
Nous doublons le petit port pour une excursion sur la rivière du Bono.
Puis c’est le débarquement, rangement, suivi par le goûté récupérateur. Aujourd’hui, Marie-Laure nous a confectionné son délicieux gâteau fondant au chocolat.
Nous avons parcouru environ 15 nautiques.
Christian



dimanche 9 novembre 2014

A l’abri près du port

Samedi 8 novembre 2014

A l’abri près du port

BM 11h46 PM 17h11 coeff 98
Vents SSO 6B

Martine
Alain, Alain, Philippe, Yannick, Hervé, Michel, Christian


C’est force 6 au sud-sud-ouest, nos côtes sont très exposées. Nous sommes en pleine mer en fin d’après midi, on aura de l’eau. Ce soir nous avons une séance d’apprentissage à l’esquimautage en piscine, il ne faut pas que nous soyons trop tard pour le rinçage des bateaux et préparer ceux qui iront en piscine.
Nous décidons de partir au port d’échouage de Pornichet, nous aurons l’embarquement sur une zone calme c’est toujours ça de gagné.
Nous trouvons une première difficulté relative aux travaux dans le port d’échouage, des barrières compliquent l’accès à la mer.
Le temps de franchir toutes ces étapes, l’eau est arrivée près de la cale et nous embarquons enfin à l’abri. Nous croisons Hervé du club de Pornichet qui encadre quelques jeunes kayakistes sur cette zone abritée.
Nous passons sous la passerelle pour longer le côté Est du port en eau profonde. Nous ne sommes pas surpris de voir de belles déferlantes bien blanches en crête au dessus des zones rocheuses, mais cette fois nous ne trouvons pas le petit passage au ras de l’enrochement, la houle s’établit sur toute la largeur. Le vent fort pousse le crachin à l’horizontal, Nous avons troqué les casquettes pour des casques, et ceux qui ne sont pas équipés de visière manquent de visibilité avec cette pluie qui tombe dans les yeux.  Michel un peu moins rapide en sera quitte pour un bain sur un ressac mal négocié. Il sera récupéré par Christian qui reste vigilant pendant toute la récupération pour ne pas chavirer à son tour. Le sauvetage se fait sans stress, chaque vague nous ramenant vers le port d’échouage, il faut être cependant vigilant pour ne pas dériver vers la zone rocheuse. De retour dans le port d’échouage, Christian prévient à la VHF, le reste du groupe qui entame un demi-tour.
Tout le monde se rassemble à nouveau sur cet endroit calme
Nous sortons ensuite par l’ouest, la baie de La Baule est bien blanche.
Nous longeons l’enrochement pour nous rassembler au pied du phare marquant le Port.
Puis nous mettons la proue des kayaks face au large, la houle s’enroule sur la jetée ouest.
Hervé négocie un appui en suspension qui se termine sur la pagaie de Christian en appui lui aussi !
Martine choisi le dessalage pour ne pas heurter la bouée latérale de sortie du port.
Nous pagayons enfin vers le large pour doubler l’entrée du port. Nous y trouvons des creux proches de 2m. Nous continuons la séance par une session de surfs depuis cette zone  vers la plage. Si les remontées face au vent sont physiques, les retours dans des longs surfs sont très fun.
Philippe et Michel sont les premiers à retourner à l’abri puis, Philippe retente une sortie côté
Est, il dessale rapidement et repassera sous la passerelle accroché à son bateau poussé par la houle vers le port d’échouage.
Un grain arrive au moment du débarquement, nous nous changeons rapidement, et une fois la remorque chargée, nous décidons de prendre le goûté traditionnel à l’abri au club !
Christian

Peu de photos, pas facile de lâcher la pagaie !


dimanche 2 novembre 2014

de Bonne Source au Grand Charpentier

Samedi 1er Novembre 2014

Cathy, Martine, Marion, Agnès, Céline, Marie-Laure, Clotilde, Anny,
Pierre-Dominique, Joël, Philippe, Philippe, Franck, Hervé, Hervé,
Michel, Eric, Alain, Yannick, Thierry, Sylvain, Christian

PM 12h12 coeff 51 BM 17h42
OSO 3B à 4B

Aujourd’hui 1er novembre, c’est une belle journée ensoleillée, les nuages se dissipent, un peu de vent 13 à 16 nœuds (selon Windguru, mince encore cette petite étoile jaune que les surfeurs apprécient tant, comme à ma dernière sortie se rappelle à ma mémoire…). Après 4 semaines d’absence depuis ma mésaventure, je m’auto-motive à retourner sur la mer. L’accueil chaleureux et rassurant de l’équipe me redonne aussitôt le sourire. Nous allons partir de Bonne Source, nous embarquons les kayaks, Marion et Hervé sont de retour pour une sortie avec le club, Philippe également. Christian et Cathy prennent le K2 Adonf, pour ma part ce sera l’Eliza (un peu lourd certes, mais stable c’est ce qu’il me faut, il est résistant un point qu’il ne faut pas négliger parfois, mais à ce moment là je ne sais pas encore pourquoi ça sera important pour aujourd’hui).
Nous partons direction Pornichet, on décharge les kayaks, Phiphi arrive, nous sommes 22.

Le cadre est beau, la mer est calme, c’est parti ! Une fois sur l’eau nous commençons par longer la côte vers Sainte Marguerite, Pierre-Dominique en profite pour pêcher à la traîne, la majeure partie du groupe est déjà loin de moi, j’envie leur aisance, ça doit être pas mal d’être infatigable, qu’est ce qu’ils ont dans leurs barres de céréale que je n’ai pas ? Certains commencent à jouer au niveau de la pointe de Chémoulin entre les rochers, le reste du groupe patiente derrière ces rochers. Nous approchons l’aire de jeu, Christian et Cathy passent facilement, Hervé également, Michel est derrière moi toujours bienveillant, je me lance pourquoi ça ne passerait pas pour moi ? La vague me pousse … cri … ouf c’est passé entre les deux rochers, elle se retire et là, un rocher face à moi… cri … je ne vais pas pouvoir l’éviter, oh non pas encore (en une demi seconde j’imagine un scénario d’horreur ensanglanté, je vais m’échouer sur le rocher tranchant couvert de moule :), pourquoi je n’ai pas pris de casque). Finalement par miracle je me retrouve perchée en équilibre sur le haut du rocher. Hervé et Michel arrivent à repousser mon kayak pour que je descende sans dessaler, ouf ! Une dose d’adrénaline supplémentaire au passage (ce n’était pas forcément utile pour me détendre). En attendant j’ai amusé la galerie, tant mieux, de loin c’était drôle apparemment. On rejoint le groupe, tout le monde est bienveillant et vient me voir ! Après une courte pause, on file vers le Grand Charpentier, là les vagues sont plus fortes et mon angoisse augmente, je suis bien entourée du début à la fin, on me rassure. Le vent est face à nous décalé vers la droite, le courant nous pousse, on s’approche du Phare, je vois le blanc des vagues au loin, elles ont l’air très grandes, qu’est ce qu’on va trouver me demandé-je, je ne dis rien mais mon appréhension est de plus en plus grande et mon mal de ventre s’accentue, je sais que je n’arriverais pas à être sereine tant que je n’aurais pas retrouvé la terre ferme. Je retrouve les mêmes sensations qu’au retour de Pierre Percée la dernière fois, à chaque grosse vague qui me soulève je me demande comment sera la descente si une vague de côté se greffe entre-temps. On se rassemble à droite du Phare, les plus à l’aise jouent à l’Ouest dans les vagues, on se met à l’abri derrière la jetée avant de repartir vers Pierre Percée. Lorsqu’on y arrive, idem rassemblement sur la droite pendant que les plus téméraires s’amusent et se défoulent sur le terrain de jeu, la machine à vague fonctionne à merveille et fait des heureux (je vous taquine !!!) Puis on repart cap sur Baguenaud, là on avance tout seul le courant est avec nous, rassemblement sur ce rocher visible qu’a marée basse, puis on continue vers Bonne Source. Certains esquimautent en arrivant à la plage, rendez-vous samedi prochain on pourra apprendre cette technique des Inuits en piscine. L’arrivée de plage c’est toute une aventure à chaque fois, je me retrouve encore une fois parallèle à la vague, petite frayeur… Vive les appuis, en l’occurrence là c’est vive la chance. Quand on remonte les kayaks le soleil est déjà bas, on se change, on range, on peut apprécier le traditionnel goûter et profiter de l’ensemble du groupe.
nous avons parcouru environ 7 nautiques
Céline