Franck, Hervé, Bruno, Christian
préparation et navigation de Franck
Samedi 26 mai 2012
Nous nous sommes levés très tôt ce matin, 5h. A 6h15 nous quittons
le club pour prendre Hervé à 6h30 au
rendez-vous habituel à Herbignac.
Nous sommes donc à 8h30 à la pointe du Conguel au bout de la
presqu’île de Quiberon. Le stationnement y est facile, les voitures peuvent même y
demeurer à l’ombre. L’embarquement se fait le plus souvent côté nord, mais
aujourd’hui, la mer étant calme, nous embarquons côté sud. Nous gagnerons un
petit quart d’heure de navigation.
Nous chargeons les bateaux sous le soleil, Belle-île est
bien visible. 9h30 nous sommes sur l’eau, nous mettons cap sur les Poulains, le
ciel se couvre et la visibilité se réduit, Belle-Ile disparaît dans le gris de
l’horizon. Le vent de face monte à 3 4 beaufort. A mi parcours nous croisons un
groupe de kayakistes de La Rochelle rentrant d’une semaine à Belle-Ile,
Rencontre improbable de kayakistes en pleine mer et dans ces conditions de
visibilité faible. Sans doute une semaine chargée, et un départ tôt, ou peut-être
une mer agitée, Bruno attrape le mal de mer.
Nous sommes relativement près de Belle-Ile, nous débarquons sur une petite
plage près des Poulains. Nous avons navigué durant 3h. Le pique-nique nous
redonne des forces. Le ciel s’éclaircit, et la pluie semble s’éloigner. La
pause du midi nous a fait récupérer de l’effort du matin et Bruno
a retrouvé la forme. Nous allons à pied observer du haut des Poulains l’état de
la mer Côté Ouest. Les vents semblent bien placés, et d’ici, les vagues
paraissent raisonnables. Nous avons un peu de retard sur le timing, nous
décidons cependant de franchir la pointe des Poulains et de filer jusqu’à Port
Kerel
Le passage de la pointe est facile, peu de vagues et de
houle, mais passé ce cap, nous sommes chahutés par le ressac important, nous
sommes contraints à naviguer plus au large sans pour autant être moins secoués.
L’effet se calme un peu quand nous atteignons les aiguilles de Port Cotton.
Nous pouvons admirer de plus près la côte en naviguant derrière îlots et
rochers.
Cet après midi, nous avons navigué 3h dont 2h de shaker pour
atteindre Port Kerel, une belle plage au bout d’une crique recourbée. La plage
n’est pas visible de la mer. Il y a encore beaucoup de monde sur cette plage, nous
montons nos bateaux une première fois en haut de plage, puis nous enfilons nos
vêtements secs. Les lieux désertés, nous installons le bivouac sur un passage
herbeux sans piétiner la zone protégée par les ganivelles. Les tentes seront
plantées une fois le repas pris.
Ce soir, après un jus d’orange de Hervé ,
un ty-punch de Franck accompagné du pâté de biche de Bruno ,
nous dégustons les lardons aux choux préparés par Franck.
les photos du samedi
Dimanche 27 mai 2012
Levé à 7h30, le soleil est présent. Premier travail, plier
les tentes encore humides de rosée. Nous les mettons à sécher au soleil sur les
ganivelles qui ont acceuillis hier nos tenues de kayakistes. Le petit déjeuné
est pris ensuite. La condensation s’est évaporée. Les kayaks sont chargés. Nous
portons les bateaux en haut de plage, puis, guidés par Franck et sa carte IGN,
nous partons à pied pour une petite randonnée à travers vallons et sous bois
vers Bangor. Du pain frais pour Bruno ,
et un petit café pris au bar du village, nous retournons à la plage. Le ciel redevient Gris. Nous pique-niquons sur la plage,
quelques gouttes de pluie tombent quand nous enfilons nos tenues de kayakistes,
puis le soleil ne nous quittera plus de la journée.
Nous sortons de la crique pour regagner la mer. Cette fois
nous sommes au portant sur une belle houle de 1,5m mais très longue et bien
lisse. Nous sommes cependant obligés de nous éloigner parfois un peu de la
côte. Ceci nous donne une belle vision de la hauteur du tombant quand nous
apercevons les promeneurs tout petits au dessus du relief. Nous pouvons nous rapprocher pour trouver des passages à la
pointe de Pouldon et à la pointe de Bourhig. A ces endroit très abrités de la
houle, la mer est calme. Nous quittons la côte sauvage après le passage de la pointe
du Skeul. C’est ensuite une mer d’huile jusqu’à l’arrivé au camping à Port an
Dro après 3h de navigation.
Il faut de très bonnes conditions de mer pour passer sur la
côte sauvage, il y a très peux d’endroits pour s’arrêter une fois le bord
entamé. Nous remarquons que la belle plage D’Herlin est un spot de surfeurs, il
y a de beaux rouleaux au bord.
Après le débarquement, nous nous changeons et portons nos
bateaux jusqu’au camping à travers un petit tunnel sous la route côtière. Nous
installons notre campement. La VHF de bruno réapparaît à l’intérieur de sa
toile de tente dépliée. Elle va pouvoir réintégrer le pont de son bateau pour
le bord du retour.
Ce soir c’est Byzance douche aux sanitaires, vaisselle à
l’eau chaude, et mieux encore, dégustation d’araignées offertes par un groupe
de pêcheurs plongeurs installés sur le même camping.
Au souper chili con carné préparé par Bruno .
Nous irons ensuite prendre un verre sur la plage où un
groupe local organise une animation.
Les photos du dimanche
Lundi 28 mai 2012
Levé 6h pour respecter le timing Préparé par Franck, la
navigation dépend des horaires de marée. Le degré d’hygrométrie est maximum,
plus que la veille, il faut dire que nous sommes sur un très bon tapis herbeux.
La condensation se forme instantanément sur tout ce que nous sortons des kayak.
Nous prenons le petit déjeuné avant de plier le bivouac. A 8h30 nous sommes sur
l’eau. Il y a une petite vague de bord, Hervé
a déjà jupé quand il se retrouve parallèle à la plage, il repart en marche
arrière. Bruno se fait aidé par l’équipe de
pêcheurs d’araignées, qui se préparent à repartir pour une nouvelle campagne.
Nous naviguons cap'Ouest de Houat' sur une légère houle très
longue. Le ciel se couvre légèrement en début de course pour redevenir
ensoleillé pour toute la suite de la journée. Franck met sa traîne à l’eau pour remonter un maquereau à
l’arrivée à Houat. Tout le bas de ligne accroche ensuite les roches et reste au
fond. La pêche est finie. Nous passons dans la baie derrière l’île de Seniz en
espérant pouvoir débarquer sur la plage en fond de baie. Le débarquement parait
difficile, comme à chacun de nos passages, il y a de belles vagues au bord.
Nous faisons le tout de la pointe pour débarquer sur la plage habituelle, sans
surprises au Nord Ouest. Nous y croisons un groupe de kayakistes de Lannion en
randonnée pour le Week-End. Il est 11h, nous avons parcouru 6 miles nautiques.
Ce midi nous mangerons de bonne heure, et à 12h nous
réembarquons sur une mer toute plate. Nous mettons cap bien à l’Est de la Teignousse que nous
doublons largement en entrant dans la baie de Quiberon pour anticiper le
courant de la descendante. Le dernier bord pour atteindre le Côté Nord de la
pointe du Conguel est très physique, nous arrivons à mi-marée. Nous gardons
longtemps le cap vers Port Haliguen pour ne pas se faire sortir de la baie de
Quiberon. Les courants s’accélèrent face aux passages créés entre la série
d’îlots et rochers qui prolongent la pointe du Conguel. Nous arrivons à 14h à
la plage après 6 miles nautiques. Les bateaux sont déchargés sur la plage pour
être ensuite mis sur les toits des voitures. Il nous reste une petite bière à
déguster avant de reprendre la route vers Saint-Nazaire
Lundi l'arrêt Pique-nique à Houat
Christian