dimanche 16 janvier 2011

Samedi 15 janvier Villès St-Brevin

Samedi 15 janvier 2011
Villès St-Brevin

Philbi, joël, phiphi, sylvain, Pierre-Dominique, Hervé, Alain, Alain, Franck, Christian, Michel, Yannick

Température extérieure : 12°C
Marée haute à 13h09 Coéfficient :38
Coucher du soleil : 17h 45
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Françoise, Claude, Sam et Jean-Pierre choisissent d’aller à Pornichet pour travailler l’esquimautage

Départ sans problème de la base nautique de Villès pour « Le Pointeau » petit port à côté du Casino de Saint-Brévin l’Océan.
Nous prenons le cap en direction de La Morée, grosse balise verte en béton situé de l’autre côté du chenal. A l’approche du chenal, nous nous regroupons avant d’en effectuer la traversée. Aucun navire en vue, nous nous élançons à rythme soutenu vers notre nouveau point de regroupement : Les Morées. Nous poursuivons notre traversée de l’estuaire avec une mer un peu hachée et des creux d’à peine un mètre. Arrivés au Pointeau, nous décidons de mettre en pratique les techniques du surfing sur les vagues se formant à proximité de la plage. Pour ma part c’est une première.
La première vague me permet de tester une nouvelle méthode de pêche à la palourde. Explication : vous choisissez une belle vague avec peu de fond (1m c’est très bien), lorsque la vague vous soulève par l’arrière, penchez vous d’un côté afin de vous retrouver la tête en bas, ouvrez grand la bouche à l’approche du sable. Il ne vous reste plus qu’à vous laisser pousser par la vague pour labourer le sable et récupérer un maximum de palourdes. Je dois dire que je suis encore novice en la matière, et malgré les conseils répétés de Christian et cinq tentatives, je n’ai ramené aucune palourde. C’est pourtant un spot de pêche renommé, la prochaine fois, peut être ?
Je remarque que je ne suis pas le seul à utiliser cette technique. Au bout d’une heure de cet exercice improbable nous décidons de rentrer, lorsque qu’une personne sur la plage nous signale la présence de son amie en détresse avec son kitesurf au large à 500m de la côte.
A défaut de palourdes, pourquoi pas une sirène ?
L’escouade de kayakistes s’élance donc au secours de la jeune fille. Arrivé le premier sur les lieux, il faut le dire, Hervé propose à la demoiselle d’enfourcher son kayak. Hervé ayant présumé de ses capacités de funambule, il se reprend et lui demande alors de l’allonger à plat vente derrière lui (tout bien, tout honneur) sur le pont du kayak. C’est, escorté de deux autres chevaliers Franck et Sylvain qu’Hervé ramène à bon port la demoiselle.
Pendant ce temps cinq autres kayakistes (phiphi, Christian, Joël, Alain, Pierre-Dominique) se débattent avec l’aile. Une pagaie en profite pour prendre le large et phiphi de la récupérer.
Un convoi de quatre kayaks avec à leur tête, Christian tirant Alain, tirant Joël tirant une extrémité de l’aile et Pierre Dominique retenant l’autre extrémité pour qu’elle ne prenne pas le vent.
La progression fut difficile, mais après une demi heure l’aile est rendue à la sirène.
Bon, ce n’est pas tout ça, mais il faut penser à rentrer maintenant, si l’on ne veut pas passer le chenal de nuit.
Le retour ne s’effectue pas dans un exemple de regroupement. Il est vrai que le courant tend à nous éloigner de notre cap et apparemment plusieurs options sont prises. Christian remet un peut d’ordre en effectuant un regroupement aux Morées. Nous effectuons alors la traversée du chenal à toute allure après vérification d’absence de trafique.
Le chargement de la remorque s’effectue à la tombée de la nuit, il était temps.
Pierre-Dominique nous régale une fois de plus avec son far breton maison, accompagné du thé au Rhum de Michel et des biscuits de Sylvain
Une belle journée avec plein de courbatures en perspective pour le lendemain.
Yannick


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