Samedi 8 décembre 2012
PM 12h08 coef 49
Vents nord 3 B
Alain, Alain, Michel, Michel, Franck , Joël, Marc,
Pierre-Dominique, Julien , Anny, Marie-Laure , Viviane, Françoise, Cathy , Mélanie , Noemi , Martine , Hervé, Christian, Alexandre, Yannick
Qui eut cru une fois, qu’une sortie SNOS puisse être
qualifiée de facile…
Je suis presque certain que l’on n’en est pas passé loin.
C’est sûr à écouter Hervé, toutes les sorties qui s’enchaînent
sont faciles et pour trouver du vraiment dur, il faudra attendre une prochaine
fois.
Mais là, samedi 8 décembre,
tous les ingrédients étaient réunis pour une après midi dilettante.
Atmosphère pas trop fraîche, absence de vent, mer calme, éclairage divin, petit
coefficient de marée,… pas de problèmes de jupes et tout le monde sur l’eau
dans un délai plus que raisonnable.
Nous nous élançons donc plutôt confiants (pour une fois), en
suivant la côte, afin de remonter plus en amont pour envisager un petit bac qui
nous permettra d’avaler le rail de navigation et non de coke, complètement
inutile en ces circonstances pépères.
Joël ouvre le bal et
peu après un premier rassemblement, change de cap en se dirigeant tribord en
direction d’une bouée verte du chenal. Le groupe avait déjà commencé à s’étirer
compte tenu d’un courant de jusant bien présent et renforcé par le débit de la
Loire. Et c’est à partir de là, que ce qui devait être une sortie dite
« cool », se transforma au moins jusqu’au serpent (pour ceux qui n’étaient
pas là, attendez la suite pour comprendre) en quelque chose pour laquelle il
faut chercher au fond de soi les raisons qui nous poussent à ne pas faire
demi-tour (là je brode un peu).
Les retardataires voyant Joël prendre à droite, font de
même, mais avec le courant en plein pif, on constate rapidement les premiers
dégâts. Les écarts sont importants entre ceux qui touchent la bouée les
premiers et les suivants. Comble de cette mésaventure, c’est que le gros de la
troupe repart alors même que quelques
embarcations ne sont pas encore arrivées à la bouée, cette dernière offrant
« refuge » si l’on se positionne comme c’était là, en aval de
celle-ci.
En se mettant à la place des derniers, que cela a du être
dur de voir le groupe repartir sans qu’il soit possible de se reposer un tant
soit peu. Le problème c’est qu’avec un courant contre, on est enclin à toujours pagayer, si l’on ne veut pas
perdre du terrain en cas de relâche, et ce d’autant plus qu’il était difficile
de savoir comment on progressait avec des points de repères à terre très
éloignés de nous.
Des excuses, toujours des excuses...car, si l’on se réfère
au compte rendu de Thierry de la semaine
dernière, ce dernier pointait déjà des « étirements » dans le groupe,
rappelant à raison que nous sommes en hiver et que l’on ne peut pas tout
justifier quand bien même l’estuaire ressemblait à un lac.
Enfin, nous arrivâmes (dispersés s’entend) à l’œuvre de
l’artiste chinois Huang Yong Ping installée à Mindin (juste en aval du
pont), dans le cadre du voyage à Nantes.
Il s’agit d’un squelette de serpent que l’on peut découvrir sur le superbe
cliché pris par Pierre Dominique accompagnant ce compte rendu (photo n° 7).
On peut remercier Michel, Julien
et toujours Hervé pour avoir tracté les embarcations de N…et C….
Déjà que Martine n’aime pas
trop cette traversée et remontée en
amont, mais je crains que ce lieu ne soit pas non plus le jardin d’Eden espéré
par Cathy
et que pour ne pas y revenir, elle serait prête à croquer la pomme
proposée par le serpent.
De là, deux groupes se forment. L’un décide de remonter vers le pont tandis que l’autre
composé de Joël, Christian, Mélanie , Hervé, Martine
et Franck repart en direction de Julien
et Cathy pour une invitation à prendre le
tapis roulant du retour, en direction de Villes.
Ce retour, au contraire de l’aller, se fait, grâce au
courant dans un délai très court. Le groupe ayant choisi le pont rejoint les
sus dénommés en milieu de baie tout près de Port Désiré.
L’arrivée se fait en douceur, et quelques uns font quelques
esquimautages, tandis que Marie Laure sans cagoule, continue son travail de
faire pivoter son kayak et de reprendre position à partir d’une pointe de
kayak.
Nous avons ce soir, une collation royale avec café, thé
aromatisé ou non, vin chaud et surtout un pain d’épice fait maison par Marie
Laure.
Sans vouloir m’avancer de trop, je pense que nous sommes au
final tous contents, et que nous disons tous en cœur : A QUAND UNE SORTIE
COOL… LA PROCHAINE ?
P.S. : à noter la présence de Sam et Jean Pierre cet AM
qui ont pris une autre option de navigation.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire