Samedi 17 aout 2013
Kercabellec
Marie-Laure, Anny, Françoise, Martine, Brigitte, Marie-Christine,
Hervé, Franck, Pierre-Dominique, Jean-Claude,
Alain, Gérard, Eric, Michel, Christian, Roger
Nous sommes quelque peu circonspects en voyant la remorque
chargée, en comparant le nombre de kayaks en place avec celui des participants
à cette sortie. L’explication tient en une lettre et un chiffre : K2.
Avec les venuesde Marie-Christine et de Brigitte ,
les spécialistes du double-mixte Christian et Hervé
ont ressorti avec délectation les 2 ADONF, pour former avec leurs équipières
respectives, des équipages capables d’affronter tout type de mer, rendant par
la même occasion plus sereins, Gérard et le mari de Brigitte .
Aussi, avec 2 k2 cela fait 2 kayaks de moins à charger. Il va falloir se poser
la question, si le K2 ne pourrait pas devenir l’unique embarcation pour la
pratique du kayak de mer, de manière à s’affranchir des contraintes afférentes
à un nombre de licenciés en hausse, et ce d’autant plus avec la crainte d’une
explosion du chiffre à l’approche de début septembre.
Toujours est-il que nous nous rendons au petit port de
Kercabellec, rive gauche en sortie de l’Etier de Quimiac. Quelques-uns dont
nous tairons les noms n’ont pas écouté les consignes du chef Christian, et ont
atterri côté bistros …(pas de noms, ils se reconnaîtrons eux-mêmes en tant que
piliers de bars).
L’embarquement se fait en douceur, en prenant soin de ne pas
passer dans la zone de mouillage du port, pour s’éviter les foudres des
services du port, vécues il y a 15 jours au retour d’une virée.
Décision est prise comme il y a 15 jours de piquer sur l’Ile
à Bacchus. Ce bord s’effectue sur un bon rythme, les K2 en tête laissant filer
les chevaux (un peu fous au début, un peu moins sur la fin comme on pourra le
constater).
Il n’y a pas de vagues à surfer à comparer à la dernière
fois, aussi le groupe se dirige vers l’île du Béchet, dans laquelle existe un
passage sous roche au S/O. Malheureusement, des roches affleurent au milieu du
« tunnel », rendant cette traversée impossible (avec 20/30 cms d’eau
en plus, c’était jouable).
Nous poursuivons en longeant la côte bretonne, et oui
nous sommes passés
dans le Morbihan sans nous en apercevoir, et ce, un peu avant la Pointe du
Bile.
Nous allons passer successivement devant la Pointe du
Goulumer, la Baie de Lanchale, la pointe de Loscolo, la plage de Maresclé, la
Pointe éponyme et enfin arrêt buffet au droit de la plage de Poudrantais
(commune de Pénestin).
… « Si tu réalises que la vie n'est pas là
Que le matin tu te lèves
Sans savoir où tu vas
Résiste »…
Le retour avec un vent forcissant sera plus musclé.
Le groupe s’élance à l’assaut des éléments naturels. Petite
pause en face de la plage de Loscolo pour un regroupement partiel (c’est la
reprise pour Jean Claude après 4 semaines de vacances). C’est reparti
avec en point de mire l’Ile à Bacchus sur laquelle l’ensemble des kayakistes
débarqueront en profitant d’un soleil perçant les nuages. Nous ne le reverrons
plus.
Dernier bord, pour rejoindre la Pointe de Merquel avec une
mer de plus en plus formée, nous procurant de beaux surfs à l’arrivée, pas
toujours dans le sens de notre trajectoire.
Le Traict de Rostu se vide et nous devons lutter dans ce
final contre le courant, pour arriver jusqu’à notre point de départ. Il reste
très peu d’eau, et on se rend compte des qualités de nos embarcations, qui
peuvent nous amener dans des lieux avec des fonds quasi affleurant.
Différentes options de débarquement sont prises pour éviter la boue,
quelques-unes plus acrobatiques que d’autres.
Nous nous changeons sous une pluie fine, et nous nous
réconfortons avec les gâteaux des uns et des autres et toujours le petit café de Martine. Encore une
belle sortie de près de 8.5Mn, pour laquelle nous pouvons dire…on est
content !
Franck
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