Une petite douceur

Dimanche 19 janvier 2014

Kerner La Trinité

Anny, Françoise, Martine

Pierre-Dominique, Christian, Eric, Marc, Hervé, Philippe,

Philippe, Alain, Franck, Sylvain, Christian

Nous y avions un peu gouté il y a 8 jours à Pornichet et nous ne mégotons pas notre plaisir de pouvoir ressentir les bienfaits d’une journée ensoleillée comme fut celle du 19 janvier 2014.

Pourtant la météo, la veille nous prédisait dans la période 10h/16h un temps couvert et averses. La grenouille s’est trompée et c’est tant mieux.

Par contre, nous n’avons pu échapper à un lever matinal, et un froid  un petit peu mordant, quand nous nous sommes retrouvés au Bois Joalland, notre base vie.

Geneviève n’ayant pu donner de ses nouvelles via le net, c’est Christian qui l’a appelée au téléphone le samedi, et malheureusement elle ne sera pas des nôtres, BX étant indisponible.

Avec Hervé à récupérer à Herbignac, nous sommes 13 pour cette virée, mais ce chiffre va changer en cours de route, vous saurez pourquoi un peu plus loin.

Merci à Philbi d’avoir emmener sa remorque, ce qui nous permettra de mieux optimiser le remplissage des voitures.

Et pour une fois, Christian a abandonné sa voiture au club, et ce n’est pas avec une petite crainte quand on sait que sa Dacia est une caverne d’Ali Baba. Et l’exigence fixée par Christian T.   que ce soit un autre Christian qui prenne en charge la remorque. Pour cet échange, Christian T. a réservé une surprise à Christian T., en lui remettant pour naviguer le Zegul 520 prêté par Direct Sailing. Pour un cadeau, ce fut un vrai cadeau.

Départ dans le timing et donc arrêt comme à l’accoutumée chez S…. U pour prendre Hervé mais pas son bateau qui est déjà sur le toit du Range d’Alain, qui nous fait la surprise d’être de la partie.

Route sans encombre, sauf qu’un Christian est un Christian, et mauvaise pioche dans la direction à prendre, dans un rond-point après Muzillac.

Il fait un temps superbe et c’est toujours avec grand plaisir que nous découvrons la Petite Mer et ses iles toutes proches.

Félicitations  à tous d’avoir été sur l’eau dans le timing fixé au départ. Nous passerons par la Jument ; aussi pour profiter du jus maximal, nous nous éloignons des berges. Le groupe s’est étalé à l’approche de cet étranglement qui peut-être tumultueux, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui. Pourtant, le courant est bien là et nous porte rapidement vers la sortie. Arrêt presque buffet au Grand Mouton, ou nous nous employons à faire des reprises courant. Il y a toujours un côté obscur des choses. Ce coup ci c’était côté gauche, et un des Christian  (comment les reconnaitre, ils ont tous les deux  les mêmes initiales pour leur patronyme) y est tombé. On peut juste dire que c’est celui qui s’est vu trop beau dans le cadeau surprise ci-dessus qui s’est mouillé les os (reconnaissons quand même la tentative d’un esquimautage à cet infortuné).

Chaussé d’un casque (pourquoi on ne dit pas d’ailleurs, têté d’un casque) pour ne pas avoir froid à la cabeza , Christian T. et le groupe prennent  à droite en sortie du golfe au niveau de la tourelle de Kerpenhir.

Le groupe se disperse, mais la mer est tellement calme et tout le monde est à vue. Nous remontons tranquillement en direction de l’entrée de la rivière Crac’h et passons devant la plage de Kernevest qui sera dans un peu plus d’une heure notre lieu de pique-nique. Nous aurons mis sans forcer et ce grâce au courant du golfe, 1h30 pour parcourir ces 12 km. Il est midi, et nous préférons aller tout de suite jusqu’au port de la Trinité. Personne ne s’arrête prématurément à la plage. Nous filons en longeant la rive gauche de la rivière, bien que le jusant ne soit à peine marqué (nous sommes en fin de descendante).

Découverte tranquille du port de la Trinité qui est bien calme compte tenu de la saison. Nous croyons voir le bateau à moteur de l’amiral de Kersauson , mais il s’agit là d’un catamaran alors que le sien dispose de 3 coques. Nous passerons sous les filets du pont du trimaran EDHEC qui nous apparait démesuré par rapport à nos embarcations.

La faim commence à se faire sentir, il est temps de faire demi-tour. Nous débarquerons comme prévu sur cette plage de sable dominée côté Ouest par le fort de Kenevest qui abrite un centre de voile.

Cette coupure fait du bien à tout le monde. Le vin chaud de Marc est très apprécié, d’autant plus que le ciel se voile doucement en ce début d’après midi. A la fin du repas, pour ceux qui le veulent une petite balade (pour se réchauffer) est improvisée en passant près du fort et en allant au droit du feu de la Pointe de Kernevest.

Il est temps de repartir. L’état de la mer est le même. Ce ne sera pas le cas à la pointe de Kerpenhir. Pilepoil pour profiter du courant de flot qui va même monter durant notre session de surfs.

Hervé et Christian (toujours un Christian) échangent ligue contre Zégul vert, histoire de se faire une idée de ce qu’il a dans le ventre. Le début est un peu déstabilisant mais Hervé ne met  pas  beaucoup de temps pour apprivoiser la bête.

On passe de nouveau au Grand Mouton , mais on ne s’y attarde pas, direction la pointe sud de l’ile Longue en veillant à faire un bac plutôt que de tirer direct sur l’île. Beaucoup de reprises de courant sont effectués et après sollicitation de Pierre-Dominique , Françoise réussit brillamment un esquimautage dans le courant. Le beau temps est de la partie mais il faut penser à rentrer.

Le retour se fera au plus court en passant par la passe la plus à l’Est entre le continent et l’île de Hent Tenn et sans perte de temps. Débarquement précédé de quelques esquimos  comme à l’accoutumée.

Grands plaisirs de se retrouver autour de boissons chaudes et gâteaux dont celui d’Annie qui s’avère encore une fois extrêmement bon , pour évoquer les plaisirs/déboires sentimentaux de notre Président de la république.

Nous devons réembarquer en voiture pour un retour  qui s’avèrera un peu plus long pour certains qui non pas pu passer par le barrage d’Arzal (ils se sont retrouvés dans un bouchon). Les bénis pourront retrouver la chaude chaleur de leur foyers un peu plus tôt en espérant que les retardataires ne leur en voudront pas de ne pas les avoir attendus. Grosse journée au final, mais à coup sûr, on est content.

A bientôt.

Franck

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