dimanche 2 août 2015

Les calanques bretonnes

Samedi 1er août 2015
Le golfe du Morbiahn

Franck, Hervé, Sylvain, Jean-Luc, Christian.

à Port Navalo
BM 12h43, PM 18h46 coeff 103
NNE 2 B passant OSO 2 à 3 B


Le rendez-vous est à 7h30 au club ! Nous sommes à l’anse de Kerner un peu après 9h et le premier coup de pagaie est donné à la cale du Bilouri à 10h.
Le premier bord se fait vers Hen Tenn histoire de s’échauffer dans un premier bac, et c’est parti pour la grande boucle.
Nous filons ensuite à la pointe Nord de l’île de la Jument pour quelques reprises suivies d’un bac dans le courant du même nom pour atteindre Berder. C’est la pleine saison estivale, et le trafic maritime y est beaucoup important que pendant la saison d’hiver !
Emmenés par Hervé, reprise dans le courant de la Jument pour un stop à Gavrinis, suivi d’un bac vers Erlannig. Bac technique, plusieurs veines d’eau de vitesse et de composition différentes. Nous sommes également dans zone de fort trafic, la vigilance est de mise avant d’enclencher les traversées.
Nous repartons d’Erlannig pour le quai de Gavrinis, avec comme consigne ‘rendez-vous sud de l’île Longue en cas de difficulté’
Nous dépasserons la pointe de Gravinis, et c’est Jean-Luc qui déborde le plus, en utilisant le contre, nous nous rassemblons à l’endroit désigné.
Nouvelle reprise dans la Jument pour un stop derrière la balise du grand Mouton, sur les conseils d’Hervé, nous passons la balise sur le tribord.
Nous observons les turbulences se former au dessus du petit mouton, puis nous décidons de faire un bac vers le mouillage de Monteno. Sur une montée de stress, c’est une prise de bac manquée pour Christian qui bagarre ensuite pour franchir sans dommage les rochers du Petit Mouton. Il finit dans le contre derrière le Faucheur, puis un passage de pointe énergique lui permet de rejoindre le groupe.
C’est ensuite quelques jeux et recherche de vagues statiques autour du Petit Mouton.
Il est près de midi, et nous avons consommé beaucoup de calories, nous nous consultons pour le lieu de pique-nique, Kerpenir ? Port Blanc ?
A l’unanimité nous optons pour Méhaban. Nous débarquons sur la plage sud après en avoir fait le tour par le nord. C’est marée basse, pour nous donner le temps du pique-nique, nous portons nos bateaux suffisamment haut sur cette grève qui nous semble plate.
Nous prenons notre temps pour ce moment de récupération au soleil.
L’eau atteint nos bateaux quand nous sommes enfin prêts pour l’embarquement.
Nous terminons le tour de Méhaban puis cap direct Kerpenhir. Il est environ 14h, nous sommes un peu tôt pour que la vague statique soit établie. Nous croisons le groupe de RKM qui profite comme nous du joli coefficient de marée, nous allons nous rencontrer sur les différents spots du retour.
Ce retour sera classique. Nous quittons kerpenhir et pénétrons dans le Golfe avec un stop au Faucheur, puis un stop au grand Mouton. Ensuite, objectif le sud de l’Ile longue. Pour ce cap c’est une première visée sur le petit Vezid qui nous permet d’arriver face ouest de l’Ile Longue et ensuite prendre la belle veine d’eau et terminer par un stop sur la petite plage du sud de l’île Longue. Quelques jeux : reprise, statiques, passage de pointe réussie pour Sylvain ; et toujours fort trafic de vedettes touristiques qui créent de belles vagues.
Nouveau départ pour Ernalig avec au passage un stop aux tisserands. Après un bac très remuant vers Gavrinis, nous prenons enfin la route pour la vague de Berder. Nous y restons suffisamment longtemps pour un bain de Sylvain et de Jean-Luc, le reflexe esquimautage est bon, mais un petit manque de technique n’a pas permis de s’en sortir dans ces conditions bien remuantes.
Il est maintenant 18h, il faut arracher Hervé du terrain de jeu et prendre le chemin du retour après avoir salué les kayakistes de RKM.
Nous contournons Berder jusqu’au sud pour un dernier bac dans la Jument, puis route vers Kerner dans des passages de courants croisés et de belles marmites, Christian y fera un 360°.
Jean-Luc esquimaute avant le débarquement pour finir sur une bonne impression.
Nous avons parcouru environ 12 nautiques en négligeant les allers-retours vagues statiques bacs et reprises.
Christian 




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