Sylvain, Marc, Jean-Luc et Franck.
En cette fin d’été, je me doutais bien que nous ne
serions pas nombreux, vacances pour
certains et rando pour d’autres.
Le temps très clément et chaud nous invite à en profiter
et c’est ce que nous allons nous employer à faire.
Nous avons la bonne surprise de voir le retour de Marc
qui se sent tout ragaillardi après ses vacances en Toscane (le climat chaud et
sec adoucit ses douleurs).
Seront donc de la partie, Sylvain, Marc, Jean-Luc, ce
dernier ayant effectué un aller/retour sur Nantes le matin, et bibi.
Les iles nous tentent, aussi ce sera le passage St
Gabriel notre point de départ. Les grandes marées sont passées, et les
touristes en partance, il n’est pas trop difficile de trouver des emplacements pour la voiture et la
remorque.
Un bon portage nous attend, la marée basse étant à
15h.Nous décidons de filer vers les Evens (classique quoi), Jean-Luc tout
content de l’emprunt du Fury LV.
Nous naviguons de conserve, à un train tranquille et
régulier. Nous n’avons pas vu le temps passé alors que nous discutions avant
d’aborder l’île. C’est vrai qu’il n’y a pas de vent et que la mer est d’un
calme. Il y a encore pas mal de monde sur l’îlot, aussi décidons nous d’en faire le tour dans le sens anti-horaire.
C’est un pur régal de sillonner avec ce niveau d’eau les
failles surtout que l’eau est particulièrement claire et lisse. Une fois le
presque tour effectué, nous piquons en direction de l’Est, plus précisément des roches émergées à l’Ouest
de Baguenaud, les Troves. Rares sont les fois, ou nous sommes passés aux Troves
avec si peu d’eau. Une multitude
d’oiseaux squattent les lieux (c’est sûr aujourd’hui que les bipèdes que
nous sommes, colonisons les îlots sur lesquels il est possible de poser pied à
terre).
Des Troves nous nous laissons porter avec le flot et à
proximité de Baguenaud, reprenons tranquillou la pagaie pour découvrir son
estran. Par endroits, les passages se font avec une profondeur d’à peine 10cm.
L’îlot est moins encombré que celui des Evens, mais nous ne sommes pas décidés
à y descendre. Aussi nous reprenons notre « périple » pour un dernier
bord en direction de la côte.
Au niveau de la coulée (gravée dans nos mémoires),
nous profitons d’enchainer les esquimos dans
une eau d’une température clémente (et même sans coupe-vent), Sylvain étant le
plus assidu dans cet exercice. Plusieurs baigneurs nous poseront quelques
questions, interloqués par ce geste magique (disparition/réapparition).
Nous n’avons pas parcouru une grande distance (à peine 11
km), mais sommes heureux de cet après-midi au fil de l’eau, avec ce grand beau
temps , particulièrement apprécié de Marc, pour qui cette reprise cool, lui a
fait grand bien(dans tous les sens du terme).
A coup sûr, si ce récit ne vous a pas convaincu, de ce
grand moment de bonheur simple, on peut
le dire ainsi : « on est content ».
Franck.
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