Samedi 13 avril 2019
Coefficient 44 BM 18h03 Vent d’Est
Patrice Alain Thierry Franck Roger Philippe Cathy Franck
Nous sommes 8 aujourd’hui à nous poser la question de
notre lieu de sortie.
Avec ce courant qui ne viendra pas s’inverser durant
l’après-midi et ce vent d’Est régulier, nous décidons d’un bord à partir de
Villes jusqu’au Grand Charpentier. Il
n’y a pas grand monde à la base nautique aussi l’embarquement se fait sans
encombre.
Portés par le courant et poussés par le vent, nous
atteindrons le phare du Grand Charpentier sans effort et sans aucun réel arrêt
en à peine 1 heure. Phiphi nous fera une trace en solitaire dont il a le secret
(à noter que tout le monde est arrivé dans le même tempo sur cet objectif qui
ne sera pas le dernier).En effet, dans ces conditions d’un grand confort et
euphorisant, on décide de poursuivre jusqu’à la Pierre Percée. Là encore la
distance est vite avalée. On sait tous que nous avons fait le plus commode. Le
retour ne se fera pas aussi facilement que l’aller (jusant et vent contre).
On décide de partir en direction de la tourelle de la
Vieille que nous devons laisser à bâbord. En fait le groupe est assez disséminé
sur le plan d’eau, certains prenant une option qui ne les rapproche pas assez
vite du bord, ce qui les oblige à subir un peu plus les éléments naturels qui
ne nous sont pas favorables. Alain pette le feu sur ce bord (Joël peut-être
rassuré, son compagnon pour la Dordogne Intégrale /350km est fin prêt). Regroupement
sous le sémaphore pour une pause bien méritée avec cette traversée de 3.7 km.
Phiphi repart le premier pour prendre un peu d’avance
suivi de près par Roger. Ils échappent de peu en face de la plage de M.HULOT à
une déferlante (montée d’adrénaline assurée).Nouveau regroupement juste après
la jetée de St Marc avant de s’engager au niveau de la plage de la Courance. Le
passage pointe de l’Eve se fait sans trop de difficultés (le courant a bien
faiblit) et une fois sortis de ce coin, là encore, plusieurs options sont
prises pour le dernier bord pour Villes. Alain et Roger restent plutôt au large
tandis que d’autres se meuvent en parallèle du trait de côte de crainte
autrement d’avoir à trop subir le courant toujours descendant. Force est de
constater que cette option n’est pas payante, Alain et Roger avancent au moins au
même rythme que les autres.
L’arrivée se fait en ordre dispersé (comme souvent) et tout le monde est bien
fatigué par ce retour beaucoup moins express que l’aller.
Nous avons parcouru au total une distance de pas loin de
21 km. La pause quatre-heures est bien appréciée par tous surtout qu’elle
pourrait vu l’heure se transformer en pause apéro. Ce n’est pas sûr que nous
soyons tous contents (l’absence d’Hervé aurait pu présager d’une sortie moins
tonique)… mais fourbus ça oui.
Franck.
Beaucoup moins de photos ce coup-ci ! Et en tout
cas beaucoup moins que les kilomètres qu'on s'est tapé !
Bon ... je me disais... y aura pas les cadors...
ça va être une sortie cool... et puis vu ma pêche... un peu pourrie...
Ben non !!! Non seulement on a fait le
"Classico", mais comme tout était au portant à l'aller, on a été
"trop vite"(!!) et on n'a rien trouvé de mieux à faire que
d'aller jusqu'à Pierre Percée, et de se taper au retour tout à contre avec un
bon vent d'Est bien glacial dans la tronche jusqu'à la Vieille et retour à
Villès...
Bon moi j'dis qu'on a bien fait au moins 18
bornes. Alors, pendant que je galérais (mais pas que moi !!!) en essayant de
joindre la Vieille qui semblait prendre un malin plaisir à... reculer
??!! je me demandais combien il me faudrait encore de coups de pagaie d'ici
Villès.. Le truc à ne pas faire pour garder le moral...
On fait quoi en un coup de pagaie ?? 1, 2, 3
mètres suivant les conditions ?? Bon à l'aller c'était au portant, au retour à
contre, donc on va dire 2 mètres.
Alors on vos calculettes ! 18 km = 18 000
mètres, donc une moyenne de... 9 000 coups de pagaie ??!!
Yahoo !!! On est quand même une sacrée machine !
Même si parfois elle s'enraye, se grippe un peu, si le moteur a des
palpitations ou que l'huile est un peu viciée...
Et même si on en bave... on y retourne !!!
Cathy.
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