Sortie du 24/03/2012 Villes/ Gand Charpentier
Participants : Marie Laure, Françoise, Martine, Sam, Yannick, Jean-Claude, Sylvain, Hervé, Alain R, Alain L, Joël, Bruno, Philippe, Pierre-Dominique, Marc et Franck,
Aujourd’hui, c’est jour de printemps.
La température est printanière et les kayakistes sont de sortie et ce en grand nombre.
Nous sommes 16 à embarquer à Villes, lieu arrêté par Hervé notre nouveau gourou, pour ne pas renouveler systématiquement nos figures aériennes dans les vagues et histoire de se mettre quelques milles au compteur avant nos prochaines randonnées.
Embarquement sans histoire et les premiers sur l’eau (normal vu le nombre) attendent patiemment les autres et Françoise en profite pour revoir toute sa gamme d’esquimautages.Pour cet exercice, la cagoule reste une valeur refuge compte tenu d’une température de l’eau encore bien froide.
Nous sommes marée montante, aussi Hervé sollicite Marie Laure à la VHF pour qu’elle fasse passer le message à ses petits poussins que ce serait mieux de se diriger vers la Pointe de l’Eve en longeant le bord.
Que nenni !
On dit que les bretons ont la tête dure mais nos voisins normands ne sont pas en reste.
Toujours est-il qu’un groupe composé de Sam, Bruno ,Sylvain , Philippe, Hervé et Franck suivent cette consigne, tandis que les autres sont partis dans une séance de fitness musclée avec un courant contre comme sparring-partner.
Comme pressenti, bien que cela n’a rien de surréaliste, nos six lascars arrivent guillerets à la plage de Port Charlotte pour attendre le reste du groupe ; Alain R se détachant largement de ses « partenaires d’entraînement » dans ce premier bord qui en appellera d’autres.
Histoire de se rafraîchir, quelques esquimos et appuis en suspension sont tentés en attendant que la jonction se fasse.
Philippe, n’ayant pas entendu la consigne ou bien ne pouvant refréner son envie d’être sur l’eau (la deuxième fois depuis que son talon d’Achille est réparé) poursuit seul jusqu’à la Pointe de l’Eve.
Notre maître référent Hervé qui a l’œil partout fait remarquer à Pierre Dominique au moment ou celui-ci s’apprêtait à faire un esquimautage que son couvercle de sa trappe de visite arrière n’était pas en place.Ouf, il était temps.
Le groupe reconstitué, s’élance cette fois-ci bien groupé, dans un second bord qui le mènera jusqu’à Chemoulin.
Arrivés à cette fameuse pointe, personne ne suit Alain L dans la passe sous le sémaphore…c’est vrai qu’avec un bateau polyéth on voit les choses sous un autre angle …
Trois d’entre nous optent pour un retour direct vers Villes, il s’agit de Françoise, Sam et Sylvain… mais là je ne peux pas vous dire pourquoi étant à la queue du peloton et donc en dehors du coup.
Cap sur le phare du grand Charpentier pour les autres.
Depuis la pointe de l’Eve , la houle est là et c’est elle qui fait se lever de belles vagues tout autour du phare et compte tenu de la hauteur d’eau, la jetée d’accès n’est plus visible.Nous faisons le tour dans le sens contraire des aiguilles d’une montre, et il convient d’être attentif car le courant nous pousse vers le phare et ses dangers.
Petit regroupement en son Est, et c’est parti avec en point de mire direct, l’immeuble « Le grand Large ».
Alain R et Joël caracolent en tête, avec une Marie Laure qui ne leur lâche rien. Alain L et Yannick partis en retard optent pour une option encore plus au large de façon à profiter d’un flot maximal.
Hervé ne trouve pas à son goût les trajectoires des uns et des autres avec un groupe bien étalé sur l’eau…heureusement que la mer est belle mais ne pas oublier tout de même que la température de l’eau est encore basse.
Et je ne donne pas le nom du solitaire parti se rabattre près de la côte, pour espérer je ne sais quoi…sauf « la pagaie de bois » qui lui a été décernée à l’arrivée.
Quand nous arrivons, nos 3 fugitifs sont déjà repartis. Cela n’empêche pas quelque uns d’engager des exercices d’esquimautages devenus rituels d’où la présence du gourou toujours prêt à donner de sa personne, vers la voie à suivre.
Le rinçage des bateaux s’engage avec le tuyau amené du club et dégustons sans se presser les gâteaux des uns et des autres avec une température plus que clémente.
Encore une belle sortie et je ne peux dire qu’une chose…on est content.
Franck
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