Douranenez le 14 et 15 juillet 2012
Hervé, Philippe, Christian
Hervé, Philippe, Christian
On avait prévu l’Ile de Sein, mais la météo n’est pas bonne,
pas bonne !
Nous partons pour Landudec, où une maison nous attend, pas
de bivouac.
Route le vendredi soir après la journée de travail.
Samedi 14 juillet
Pour « assurer » et voir « l’état des lieux »
nous décidons de faire un bord dans la Rade de Brest, c’est le début de la
manifestation des vieux gréements « Tonerre de Brest »
Le ciel est gris au levé, il tombe même un petit crachin,
mais le ciel se dégage quand nous prenons la route. Direction Crozon en faisant
le tour de la baie de Douarnenez ; nous pouvons constater de l’écume
blanche au dessus de vagues.
Nous embarquons à Roscanvel, à la cale de Quélern, à l’est
de la presqu’île de Quélern. L’embarquement est facile dans presque toutes les
conditions de marée et de météo.
Il est 10h, nous naviguons vers la pointe des Espagnols,
c’est un petit coefficient et la marée est montante, nous continuons dans le
goulet jusqu’à la pointe de Kerviniou.
Il y a de la houle et du vent de Nord Ouest, nous naviguons
en bord de falaise.
Il est 11h, nous décidons de revenir au portant dans le Port
de Brest. Nous traversons le goulet avec une houle de côté, cap Fort du
Mengant, nous mettons ensuite cap vers Brest dès que le chenal est franchi afin
profiter des surfs qui nous ramènent vers Brest. Nous ralentissons la vitesse
pour admirer 3 des plus grand 3 mats du rassemblement, sortant pour un bord au
large.
Nous entrons ensuite dans le port ou nous sommes gentiment
refoulés vers la sortie. Il est midi passé, nous longeons par l’extérieur la
jetée Est. Une échelle au dessus de quelques roches nous incite à débarquer
pour le pique-nique. Le débarquement est rock and roll. Nous pique-niquons sur
la jetée face à la manifestation, mais aussi face au vent. Le dos calé contre
la digue, il ne fait pas chaud.
14h, la rade est couverte de vieux gréements, nous filons
vers l’Ile ronde pour admirer le spectacle. Puis cap vers Roscanvel. Ce bord
est très physique face au vent, mais le balai incessant des nombreux bateaux de
tous ages nous distrayant, nous fait un peu oublier le côté difficile de cette
navigation. Il est un peu plus de 16h quand nous débarquons.
Ce fut une belle journée couverte et ensoleillée, nous
étions à l’abri dans la rade, mais nous avons bien senti le vent. Nous avons
parcouru 17 nautiques.
Dimanche 15 juillet
Nous avons encore un peu hésité pour l’île de Sein, mais
rapidement nous optons pour une traversée de la baie de Douarnenez.
Nous arrivons à Porz Lanvers, juste à Côté de Porz Péron,
l’embarquement sur une cale est abrité et peut se faire marée haute comme marée
basse. Il est facile d’y parquer la voiture et la remorque. C’est aussi la
distance la plus courte pour atteindre le cap de la Chèvre.
Nous y croisons deux kayakistes randonneurs de Palavas les
Flots en route de Roscoff à Concarneau. La discussion s’engage chaleureuse,
tout en observant l’état de la mer. Nous partageons quelques expériences, et Hervé
créé la surprise avec son cache hiloire maison.
Il est maintenant temps d’embarquer, Nous choisissons les
vêtements bien étanches car nous allons sûrement prendre quelques paquets de
mer, nous mettons aussi les casques, les casquettes ne feront pas la traversée :
trop de vent.
Nous effectuons la traversée d’un peu plus de 5 nautiques en
2h avec vents d’au moins 5b de ¾ face et dans une houle d’un bon mètre voire
parfois d’un mètre cinquante. Nous remontons ensuite le cap de la chèvre, nous
sommes maintenant à l’abri du vent et de la houle. Nous stoppons dans l’anse de
St-Norgard. Nous ne descendrons pas jusqu’à Morgat, nous devons garder de
l’énergie pour le retour. Le pique-nique se fait au soleil, sur une plage de
galets dans un environnement qui rappelle la Méditerranée.
Nous réembarquons en toboggan sur les galets ou plus
calmement dans l’eau.
Nous remontons jusqu’à la pointe de St-Hermot ou l’Ile
vierge. Il y a une petite grotte incontournable avec plusieurs entrées. Nous
redescendons ensuite le cap en rase cailloux jusqu’à Men plat. C’est quasiment
une mer plate, car nous sommes à l’abri du vent et de la houle, nous imaginons
cependant les conditions de retour qui nous attendent.
Nous faisons le point pour le cap de retour, nous voyons
nettement l’éolienne au dessus de Porz Péron, elle nous sert d’amer, nous
pointons aussi le clocher de Cap Sizun, ce cap plus à l’ouest anticipe la
dérive. Nous démarrons cap 180°.
Nous retrouvons rapidement la houle et le vent de ce matin,
en un peu moins gros, et en latéral ou en ¾ arrière cette fois, C’est un peu
plus portant, mais techniquement moins facile.
La houle grossit à mesure que nous quittons la presqu’ile de
Crozon pour se rapprocher de Cap Sizun. Notre port d’arrivée ne se découvre qu’a
l’arrivée, après avoir passé Karreg Toul gros roché blanchi par l’écume en
avant du port. Il nous faudra 1h30 pour ce retour, une demie heure de moins
qu’à l’aller.
Nous avons parcouru environ 15 nautiques
Christian
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