Samedi 4 août 2012
Kerners Houat
Port-Navalo coef 98
PM 7H15
BM 13H25 PM 19H25
la météo annonce 15-16 nds suroît
La remorque est chargée le vendredi soir pour ne pas se
lever trop tôt le samedi.
Départ de Saint Nazaire à 7h50, nous rejoignons Hervé
et Roger à Herbignac, puis route vers la cale
du Bilouri à l’anse de Kerners dans le Golfe du Morbihan.
Nous sommes sur l’eau à 10h, un quart d’heure de retard sur
le timing.
Nous sortons du golfe en suivant le continent, portés par
les courants de la descendante. Nous atteignons les Moutons où les courants
s’accélèrent puis nous sortons côté de Port-Navalo, nous avons 5 minutes d'avance sur l'horaire prévu.
Nous évitons Méaban en mettant un cap plus à l’est, 170°.
C’est sur ce cap que nous trouvons le courant le plus rapide. Nous sommes dans
la configuration vent contre courant ce qui lève de belles vagues parfois
proches du mètre. Nous sommes biens secoués, il faut donner beaucoup d’énergie.
Nous nous rassurons en sachant que doublé Méaban, les conditions de mer seront
différentes. Nous avons gardé notre avance au
premier point de contrôle. Nous ne faiblissons pas pour autant, le vent de face nous
incite à pagayer avec une bonne cadence. Le ciel se grise à tribord, nous nous
attendons à une averse, elle passe derrière nous.
Houat se découvre de plus en plus net devant nous puis
disparaît totalement derrière un rideau gris. Le ciel s’éclaircit à nouveau
mais le vent est plus fort à mesure que nous approchons de l’île. Marie-Laure
a presque consommé toute son énergie, la dernière heure est difficile.
12h55, Nous atteignons enfin En-Tal, heureux mais fatigués. Notre avance sur les prévisions est maintenant de 15 minutes. Nous avons
parcouru 12 nautique à une moyenne d’environ 4 nœuds.
Nous ne passons pas côté sud de L’île, nous nous dirigons
vers le Port St-Gildas pour pique-niquer à l’abri et récupérer avant le retour.
Nous débarquons sous le soleil, une fois enfilés les vêtements secs, nous
étalons les tenues de kayak sur les pierres pour qu’elles sèchent.
Le pique-nique se fait sous la pluie, et les vêtements
seront plutôt rincés que séchés.
Le repas suivi d’une courte pose est réparateur, nous
réenfilons les vêtements mouillés et nous réembarquons pour longer la côte Nord
et atteindre la pointe Nord-Ouest. Le soleil est revenu la navigation est tranquille
pour nous remettre en condition.
15h30, c’est le départ vers le continent. Nous naviguons un
peu vers Men er Brog dans les remous du passage de Béniguet, puis cap 340° au compas pendant une heure pour aller chercher le courant favorable qui entre au-delà de
la chaussée de Béniguet. Nous apercevons très longtemps sur bâbord le phare de
la Teignouse.
La mer est plus calme qu’à l’aller, et le vent et le courant
sont avec nous. Le retour sera moins physique.
Il y a quelques surfs à prendre, nous en profitons
raisonnablement pour nous économiser.
Nous ferons un peu plus de poses qu’à l’aller pour s’assurer
que tout le monde se porte bien. Roger a une
petite alerte sur une jambe, une cadence légèrement plus lente le temps de
l’inquiétude et tout rentre dans l’ordre.
Nous trouvons sans surprise une mer plus formée à partir de
Méaban, et bien sûr des surfs bien sympas. Philippe prend une route plus à
l’est afin de comparer l’effet du courant normalement plus rapide sur cette
route le résultat n’est pas au rendez-vous, nous arrivons à Port Navalo un peu
avant lui.
Un groupe de Scooter des mers s’amuse sur les vagues de
l’entrée du Golfe, vont-il nous voir ? Nous apprécions l’attitude du
responsable qui rassemble son groupe et les engins passent au ralenti quand nos
routes se croisent. C’est dans une mer blanche et toute hachée que nous
franchissons l’entrée. Puis les courants du golfe nous aspirent rapidement
jusqu’aux moutons que nous laissons bien à bâbord. Nous sommes ensuite
rapidement amenés à notre lieu de débarquement en restant bien dans les bonnes
zones porteuses tout en surveillent le trafic des nombreux bateaux de touristes
qui sillonnent le Golfe
Malgré la fatigue, quelques esquimautages à l’arrivée.
Hélas, les lunettes de Christian resteront au fond. Il a bien pensé à assurer
la casquette et à vérifier l’arrimage de tout l’appareillage sur le pont, mais
pas aux lunettes !
Un magnifique Arc en ciel accompagne notre débarquement.
Nous avons parcouru 51 km soit 27,5 nautiques en 6h30 Sur une navigation préparée par Philippe
Christian
Un bonjour des Palavasiens.
RépondreSupprimerJe vois que vous profitez pleinement de votre beau terrain d'aventure.
Nous nous sommes arrèté qq jours à Douarnenez,histoire d'aller faire un tour aux Tonnerres de Brest, puis nous avons repris notre navigation à partir du Guilvinec. Le classique Glénan-Groix-Theviec-Belle ile-Houat-Hoedic sous une navigation bien plus clémente.Nous venons de retrouver la mer à Palavas.Nous avons eu de la chance,c'était marée haute....
Patrick et Jeanine
Merci pour votre commentaire, c'est sympa d'avoir de vos nouvelles.
RépondreSupprimerAu plaisir de vous revoir sur l'eau!
Hervé, Christian et Philippe