DownWind à Quimiac
Samedi 5 juillet 2014
PM 10h44 coeff 48, BM 17h11
Vents SO 5 B
Martine, Hervé, Yannick, Philippe, Roger, Christian.
Premier week-end de juillet, pourtant la météo n’est pas
estivale ! Vents, pluie, une mer formée, une visibilité courte. Les vents
de Sud Ouest nous épargnent peu nos zones de navigation, et bien que ce
soit un petit coefficient de marée, c’est basse mer cet après midi ce qui
diminue encore le nombre de possibilités.
Nous sommes six au rendez-vous, serait-ce dû à la météo?
Mais non, c’est simplement la période des vacances. Nous avons connu des
moments plus délicats pendant l’hiver !
Nous choisissons d’embarquer à Merquel pour un aller
retour à Piriac. Le ciel est gris, limite crachin.
Nous embarquons à l’abri de la jetée, la mer ne s’est pas
encore retirée. Nous rencontrons les premières vagues au sortir du traict, puis
c’est face à un vent bien établi que nous progressons vers Piriac. La
visibilité c’est améliorée, nous apercevons Dumet qui se découpe à l’horizon. Nous
naviguons en bord de côte, préférant atténuer l’effet de vent, le courant de la
descendante, plus sensible au large, sur ce faible coefficient nous apportera
peu d’aide.
Ce bord face au vent, est très physique, nous mettons
près d’une heure et demie pour parcourir les quatre miles qui nous amènent au
port de Piriac.
Le ciel s’est éclairci, la pluie
a cessé. Nous franchissons la zone de roches découvertes vers le Castelli.
Nous ne sommes plus abrités, la
mer est ici plus agitée avec des creux supérieurs au mètre.
Nous mettons cap au large pour laisser la balise de
Rothrès à notre tribord. Puis rassemblement au large de cette cardinale avant d’entamer le retour au portant vers
Quimiac.
Ce bord débute dans une houle supérieure au mètre, le
ciel s’obscurcit à nouveau. Et c’est suivis par la pluie que nous attaquons en
down-wind une session surf de plus d’une heure non stop jusqu’à Merquel. Très
fun mais très physique, tout en se surveillants les uns les autres, nous cherchons
à prendre les meilleurs surfs. Nous sommes séparés, naturellement ou
volontairement, pour éviter les risques de collision.
La houle se transforme en déferlantes sur les dernières
longueurs qui nous séparent de la jetée de Merquel. Malgré la fatigue, il faut
rester très vigilant et bien négocier ces dernières vagues.
Passée la jetée, c’est à nouveau le calme, Nous débarquons
dès le début du port de Mesquer, la mer s’etant retirée. Le crachin nous a rattrapés.
Mouillés pour mouillés, nous chargeons la remorque avant de mettre nos
vêtements secs.
Le préau qui semblait nous accueillir, se remplit de
promeneurs venant se mettre à l’abri de l’averse.
Ouf, la pluie cesse quand nous avons retrouvé nos
vêtements de ville, et c’est au sec que nous dégustons notre traditionnel goûté
de récupération.
Encore une belle session de kayak en mer !
Christian
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