Samedi 06 février 2016
PM 15h26 coeff 71
prévisions : 7 rafales à 8 plein sud
Martine, Clotilde,
Eric,
Christian, Hervé, Sylvain, Alain, Franck.
Depuis le
début d’année, les dépressions se succèdent et ce jour n’y échappe pas.
Nous serons 8
au total, une fois qu’Alain nous ait rejoint au club.
Mais où aller
avec ces conditions ?
Des idées les
plus folles les unes des autres émergent de cerveaux bouillonnants
du genre,
pointe du Croisic, pointe de Penchâteau…
Christian, le
sage propose Merquel, et tout le monde
se dit, tout compte fait, c’est plus raisonnable.
Nous nous
arrêtons sur la petite route qui mène à
la pointe de Merquel, mais en voyant au large, l’état plutôt calme, de la mer et
le vent qui nous assaille, nous décidons de faire demi-tour et de nous
ranger Chemin de la Chambre…ça tombe bien,
c’est pour se changer.
Nous sommes
vite en action, mais devons vider à l’aide d’une petite éponge, le Fury LV
emprunté par Clothilde, à cause d’une mauvaise vague à l’embarquement (est-ce
déjà là, un mauvais présage ?).
Comme la mer
devant nous est plutôt calme, on se dit que plutôt que de se faire c…r à lutter
contre le vent en remontant vers Piriac , sans rien à surfer au retour,
compte-tenu d’une marée haute en milieu d’après-midi, pourquoi, comme il y a 15
jours, ne pas aller en fond de baie de Pont-Mahé.
Bien nous en
a pris. Déjà en passant à proximité du Rocher de Préhel en direction de Pen Bé,
on sent bien qu’il y a comme un petit relent de houle.
Nous nous
approchons avec ce vent portant assez rapidement de la zone de baignade, si je
peux me permettre, et découvrons (redécouvrons pour certains), que le terrain
plat de fond de baie à marée haute est propice à de beaux surfs, si la houle
est bien orientée.
Par contre,
le vent est un poison, aussi tentons nous de nous caler le plus au SSE de la plage,
à certains endroits quelques têtes de roches affleurantes méritent toute notre
attention.
Avec ce vent,
nous ne tardons pas à nous décaler vers le centre de la plage, ce qui nous
rapproche des kite-surfers. La largeur de la baie, nous amène à ce que nous
soyons éloignés les uns des autres, alors qu’il nous faut quand même nous
surveiller du coin de l’œil.
Et ce
d’autant plus, que les surfs peuvent se faire sur 150 à 200m !
C’est
d’ailleurs à cette distance du bord, que Clothilde, après avoir effectué un
beau surf, se retrouve à l’eau. Eric avait déjà ouvert le bal juste auparavant.
Il faut qu’Alain lui vienne au secours, et l’aide à réembarquer, aidé en cela
par Franck, et lui confie sa pompe pour commencer à vider son kayak, le tout,
en jetant un coup d’œil aux vagues. Clothilde tente de repartir, mais sent tout
de suite que l’effet de carène liquide va lui être préjudiciable. A partir de
ce moment-là, 2 groupes vont se former, un trio Alain et Christian venant en
aide à Clothilde, qui reviendront en « direct » à notre point de
départ et les 5 autres, quoique dispersés, qui resteront à surfer une partie de
l’ après-midi.
La bande des
5 au vu de la dérive consécutive au vent fort, décide de remonter vers le coin
droit de la plage (en regardant celle-ci du large), d’une part parce-que
l’heure tourne et d’autre part pour
aller s’abriter du vent en se plaçant au plus près des falaises. Eric un peu en
retrait des 4 autres, en voyant une vague s’abattre sur le pont de son kayak,
chavire mais réussi avec brio son esquimautage, pour pouvoir rejoindre le reste
du groupe.
« Un dernier blues avant de partir… »…non, non, c’est un dernier surf avant de partir, et le groupe amorce une remontée en longeant la côte pour être le plus possible à l’abri du vent. Hervé, suivi de Franck, puis Martine s’engagent dans une passe (pas celle à Phiphi), avec Sylvain comme serre-file.
« Un dernier blues avant de partir… »…non, non, c’est un dernier surf avant de partir, et le groupe amorce une remontée en longeant la côte pour être le plus possible à l’abri du vent. Hervé, suivi de Franck, puis Martine s’engagent dans une passe (pas celle à Phiphi), avec Sylvain comme serre-file.
On se
retourne par souci de voir si tout le monde est passé, et on découvre le bateau
de Sylvain à l’envers et lui dans l’eau, les 2, tout proches de roches. Franck
arrive le premier sur site et lance à Sylvain son bout de sécurité. Le tractage
commence pour l’extraire du secteur le plus critique.
Hervé et
Martine l’accompagnent, et, après qu’Hervé ait récupéré la pagaie, l’aident au
réembarquement. La suite se fera sans encombre, mais avec un vent terrible,
surtout à découvert, dans l’entrée du traict de Pen Bé.
Alain et
Christian sont revenus nous attendre au pied de la jetée de Merquel, pendant
que Clotilde se change pour récupérer les quelques calories laissées à la mer.
Nous nous approchons de la plage, le vent se fait moins
sentir.
Une petite
série d’esquimos et hop, tout le monde sort pour déguster, après s’être changé,
un thé au rhum et petits gâteaux. Nous finissons à peine cet encas, que la pluie
arrive. Elle ne nous quittera plus de la soirée (bateaux hyper bien rincés).
Sans trop
m’avancer, on peut suggérer à Clotilde qu’elle se munisse d’affaires bien
chaudes pour affronter le Nord…Bréhat dans 15 jours et se dire quand même…on
est content.
Franck
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire