Samedi 14 mai 2022à Saint-Nazaire : BM 10h29, PM 16h22 coeff 84vents ENE 3B tournant SE
Fred, Kevin, Hubert, Joseph, Philippe, Philippe, Cathy, Claude.
Première journée d’atelier « techniques de
pagaie : les manœuvres directionnelles en situation de rase-cailloux ».
Rdv au club à 9h pour les
présentations. Jean-Marc Terrade commence par rappeler l’impératif pour chacun
de vérifier les conditions météo et marée – si la BM est aux environs de
la mi-journée, c’est toujours qu’il s’agit d’un grand coeff – puis nous
chargeons les polyeth, direction plage du Port Lin afin de remonter la côte
sauvage.
Quelques exercices à terre, avec
ou sans pagaie, pour comprendre et ressentir l’utilité du gainage du corps,
ainsi que de la rotation des épaules et du buste autour de l’axe central de la
colonne pour l’efficacité de la propulsion et de la direction : il s’agit
d’optimiser la transmission de l’énergie. Au fil de la journée, nous mettrons
chacun de ces points en pratique sur l’eau. A titre d’exemple, Jean-Marc nous
fera pendant un moment plonger de manière systématique la pelle en débordé
avant un coup de pagaie de l’autre côté, pour forcer le mouvement de pivot… ce
qui n’est pas sans provoquer quelque instabilité.
En suivant au plus près le trait
de côte et en multipliant sans pitié les virages entre les rochers, nous
abordons de manière méthodique les différentes techniques : la propulsion
orientée, la gîte, les appels et les écarts. Par exemple, Jean-Marc propose, de
manière éducative, de commencer le geste d’un appel avant par l’arrière :
on ramène alors la pagaie en neutre jusqu’au niveau du genou pour obtenir une
position idéale sans que la pagaie ne soit trop ouverte, ni trop oblique.
Exercice à la vertu pédagogique certaine, mais difficile à réaliser au milieu
des vagues en situation de stress ! Nous terminons la matinée en pagaie simple
pour apprivoiser les techniques issues du canoë : le col de cygne et les
appels en débordé.
Le pique-nique sur la plage de
Port Aux Rocs est aussi l’occasion d’un point théorique. Lorsque le bateau
avance, son point de rotation se déplace vers l’avant : pour l’orienter,
il faut donc privilégier les manœuvres arrière. Tous les kayakistes débutants
ont fait cette expérience : pagayer frénétiquement d’un seul côté sans
pourtant pouvoir réussir à tourner… ni comprendre la raison de cette paralysie
! L’après-midi, nous mettons en pratique cette observation en cherchant à
stabiliser le kayak lorsqu’on profite de la puissance des mouvements d’eau en rock-hopping. Beaucoup
restent perchés sur les cailloux, les moins expérimentés du groupe dessalent
bien entendu… et plusieurs fois ! Ce qui donne aussi l’occasion de
travailler la récup’. La journée se termine par le traditionnel goûter avant le
retour au club et les étirements recommandés avant la seconde journée d’atelier
du lendemain.
Kevin.
Première journée d’atelier « techniques de pagaie : les manœuvres directionnelles en situation de rase-cailloux ».
Rdv au club à 9h pour les présentations. Jean-Marc Terrade commence par rappeler l’impératif pour chacun de vérifier les conditions météo et marée – si la BM est aux environs de la mi-journée, c’est toujours qu’il s’agit d’un grand coeff – puis nous chargeons les polyeth, direction plage du Port Lin afin de remonter la côte sauvage.
Quelques exercices à terre, avec ou sans pagaie, pour comprendre et ressentir l’utilité du gainage du corps, ainsi que de la rotation des épaules et du buste autour de l’axe central de la colonne pour l’efficacité de la propulsion et de la direction : il s’agit d’optimiser la transmission de l’énergie. Au fil de la journée, nous mettrons chacun de ces points en pratique sur l’eau. A titre d’exemple, Jean-Marc nous fera pendant un moment plonger de manière systématique la pelle en débordé avant un coup de pagaie de l’autre côté, pour forcer le mouvement de pivot… ce qui n’est pas sans provoquer quelque instabilité.
En suivant au plus près le trait de côte et en multipliant sans pitié les virages entre les rochers, nous abordons de manière méthodique les différentes techniques : la propulsion orientée, la gîte, les appels et les écarts. Par exemple, Jean-Marc propose, de manière éducative, de commencer le geste d’un appel avant par l’arrière : on ramène alors la pagaie en neutre jusqu’au niveau du genou pour obtenir une position idéale sans que la pagaie ne soit trop ouverte, ni trop oblique. Exercice à la vertu pédagogique certaine, mais difficile à réaliser au milieu des vagues en situation de stress ! Nous terminons la matinée en pagaie simple pour apprivoiser les techniques issues du canoë : le col de cygne et les appels en débordé.
Le pique-nique sur la plage de Port Aux Rocs est aussi l’occasion d’un point théorique. Lorsque le bateau avance, son point de rotation se déplace vers l’avant : pour l’orienter, il faut donc privilégier les manœuvres arrière. Tous les kayakistes débutants ont fait cette expérience : pagayer frénétiquement d’un seul côté sans pourtant pouvoir réussir à tourner… ni comprendre la raison de cette paralysie ! L’après-midi, nous mettons en pratique cette observation en cherchant à stabiliser le kayak lorsqu’on profite de la puissance des mouvements d’eau en rock-hopping. Beaucoup restent perchés sur les cailloux, les moins expérimentés du groupe dessalent bien entendu… et plusieurs fois ! Ce qui donne aussi l’occasion de travailler la récup’. La journée se termine par le traditionnel goûter avant le retour au club et les étirements recommandés avant la seconde journée d’atelier du lendemain.
Kevin.
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