lundi 14 octobre 2024

Les île à l’envers

 Samedi 12 octobre
PM 13h36 coeff 34 vent 3 à 4 Bft SO
Franck, Frank, Yannick, Cathy, Hervé, Patrice, Claude, Olivier, Joël, Roger, Philippe, Sylvain, Alain.

Nous nous retrouvons à 13 au club par ce beau samedi d’octobre. Le temps est clément sur le bois Joaland qui accueille une compétition régionale de kayak polo. Pourtant la météo marine annonce un petit force 4 SO et une mer un peu agitée.
Une fois n’est pas coutume compte tenu des conditions météo, nous décidons de faire les iles « à l’envers » en partant de la plage de Bonne Source pour remonter vers la pointe Chémoulin au contre puis rentrer vers les îles pour profiter de la descendante et du vent, au retour, vers la cote.
Arrivé à Bonne Source les conditions annoncées sont bien là, le vent présent et la mer un peu agitée.
Nous faisons donc un premier bord en remontant le long de la plage. Conditions pas top après 3 semaines d'interruption, pas facile de tenir le bateau qui remonte au vent et de tenir le rythme. Je me retrouve rapidement en queue de peloton, ça a l’air tellement facile pour le groupe, la sortie risque d’être longue.
Nous longeons les plages de Pornichet jusqu’au sémaphore de Chémoulin. La pointe passée avec de petits surfs, nous bifurquons direction le Grand Charpentier face au vent et aux vagues. Il faut s’employer pour avancer face au vent en pagayant moins haut, moins loin mais plus vite afin de ne pas s’épuiser contre le vent. Ça marche plutôt pas mal.
Le soleil d’automne brille sur les vagues, le Grand Charpentier en arrière plan avec quelques voiliers et les plus aguerris d’entre nous qui enchainent les coups de pelles à un rythme effréné. Juste magnifique, enfin du plaisir dans cette sortie, physique mais que c’est beau.
Le Grand Charpentier passé, quart de tour direction Pierre Percée. L'océan est un peu moins agitée, le vent a un peu faibli et nous naviguons à bon rythme. Certains se rapprochent du caillou et profitent d’une passe pour naviguer au près, je choisis le large pour préserver mon fibre, un impact est vite arrivé.
Descente sur Bagueneau en profitant de la houle et du vent arrière pour de petits surfs, Hervé est déjà devant et je vois Sylvain me passer sur la gauche à bonne allure. Quelques esquimaux sur Bagueneau pour certains mais elle est quand même fraiche. Il n’est que 16h15, le vent est tombé nous décidons d’aller vers le port de Pornichet pour essayer de faire le tour malgré la descendante. Il ne nous faut que 20 minutes pour traverser les conditions de mer étant quasi parfaites.
Finalement on en veux encore, une partie du groupe contourne le port dans le sens inverse des aiguilles d’une montre quand l’autre prend directement le chemin du retour.
Nous débarquons sous un soleil radieux, le vent a disparu et l’océan s’est calmé. Les bateaux chargés petites collation avec mention spéciale pour le pain au raisin maison de Yannick.
Sortie pépère pour la majorité du groupe, mais une reprise bien physique avec les épaules qui brulent un peu pour les autres. On n’est pas venu pour rien.


Philippe

jeudi 10 octobre 2024

Le Pont, le Serpent, Pépère et Mémère ?

Samedi 5 Octobre 2024
BM 13h11 Coef 82 Vent Variable
Claude, Fred, Hervé, Hubert, Patrice, Sylvain, Yannick et Joël

Sur une idée de Sylvain (c’est pas pour cafter quoi que…) qui nous vendu un vent favorable pour le retour, nous partons de la Base de Villès vers le pont de Saint Nazaire. Il est 14h20 et le courant de la montante n’est pas encore établi mais le vent est bien présent et plutôt défavorable.
Une fois passé l’entrée Sud du port, nous longeons la jetée où des pêcheurs à la ligne nous font part de leur enthousiasme en nous encourageant de la voix et du geste lorsque nous passons à proximité de leurs lignes, ça fait toujours chaud au cœur cette solidarité des gens de mer !
Regroupement à proximité du terminal roulier pour entamer la traversée sous le pont, de pile en pile, où Hervé nous dispense un cours de traversée en bac avec sa pédagogie rude mais efficace ayant fait sa renommée dans tout l’Ouest, voir au-delà.
Une fois rendus de l’autre côté de l’eau, nous rendons visite aux trois curiosités incontournables du lieu à savoir le Serpent et les propriétés d’Alain et Philippe. Ceci fait, nous nous mettons sur le retour non sans avoir passé un petit moment à tenter de surfer des vagues désordonnées sur un banc de sable devant la pointe du Pointeau.
Afin de compenser le courant de marée bien établi nous prenons un cap sur le feu de l’Aiguillon. Si le courant est bien présent, le vent, lui, est tombé, dommage ça nous aurait aidé un peu. A proximité du chenal, la mer se creuse mais les surfs ne sont pas faciles à prendre.
Regroupement à la balise des Morées où nous comprenons que si Hubert s’était laissé distancer c’était uniquement pour saluer la Pilotine qui sortait…
Petits gâteaux et café chaud sont bienvenus pour conclure une sortie de 9,5 NM qui, pour la majorité des participants, a été qualifiée de Pépère, bien que certains aient employé le qualificatif Mémère mais sans l’expliciter ??

 Joël


 

lundi 7 octobre 2024

Défi de la baie

 Samedi 13 et dimanche 14 septembre 2024
Encadrement en kayaks de nageurs dans la cadre du "Défi de la baie",
traversée de Noirmoutier à Pornic avec le club de Pornichet
Jean-Luc Bonté

Malgré les relances de Cathy, je serai le seul représentant du Snos sur cette sortie particulière.
A croire que tous les Nazairiens ont des problèmes de prostate, contrainte délicate pour passer 7h dans son bateau….
Le départ est fixé le samedi à Pornic, départ 15h de la cale du nouveau port et nous sommes une dizaine à traverser jusqu’au Bois de la Chaise, que nous atteignons 2h et demi plus tard. Petit bain pour certains, montage de tente  pour tous avant de passer à table au resto du camping .
Dimanche 8h30 sur l’eau, l'air est à 10 degrés, vent d'est et petit clapotis. Brrrr pas chaud mais certains nageurs sont en maillot. Avec deux autres kayakistes je fais partie de l'équipe de 10 nageurs « Pink Lady » et sommes chargés de leur donner le cap, de les ravitailler toutes les heures et de surveiller leur état de fatigue. Heureusement, la SNSM n’est pas loin pour récupérer les abandons. Les 7h de traversée ne m’ont pas parues très longues car ponctuées de petits aléas et parcourues avec un soleil radieux et une très bonne ambiance. Arrivée festive suivie d’un apéro et d'un buffet….
Mon avis : expérience à faire et à refaire pour les rencontres et l’ambiance ainsi que pour la réflexion sur l'addiction au sport, le dépassement de sa zone de confort et les limites où l’on abîme son corps.
Bye et bonnes pagaies !

Jean-Luc

mercredi 2 octobre 2024

Rendez-vous au tas de sable

Mercredi 2 octobre 2024
Le Pouliguen / rock gardening.
Cathy, Patrice, Claude, Olivier, Franck, Frank, Jean-Luc, Alain et Hervé.

   Avec une pleine mer vers 17h15 et un coefficient de 85, nous optons pour une sortie rase cailloux au départ de l'école de voile au Pouliguen. L'embarquement se fait sur un plan d'eau calme, le plateau rocheux avant la pointe a été rééquipé pour la conduite de dragage du port et les fers de son maintien vont constituer un danger pour nos navigations. La pointe est ornée de vagounettes qui vont permettre l'échauffement ; un petit conflit de voisinage entre Alain et moi, où il finira par poser le vortex sur ma jupe pour finir de surfer qui se terminera par un bain, j'aide Alain à rembarquer et nous continuons. J'aurai quelques difficultés à eskimoter suite à un bain volontaire anti collision.
La pointe passée le plan d'eau est bien différent, des trains de vagues avec un beau volume vont nous obliger à la plus grande vigilance ! D'ailleurs dès les premières passes, Frank et Patrice se font brasser, Frank s'en sortira par un eskimo et Patrice par un bain.

Nous ne pourrons emprunter toutes les passes traditionnelles, les grottes non plus, du côté du Guec d'où nous sommes partis samedi dernier, il y a de l'agitation et nous zapperons pas mal de sections. L'arrivée à la baie du Scall se fera à terre en surveillant les trains de vagues, sauf pour Cathy qui fera le grand tour par le large. Il est temps comme souvent à cet endroit de faire demi-tour. Nous repassons le long de la côte également, le groupe passe, puis c'est le tour de Claude de s'engager, une vague scélérate le cueille au beau milieu et essaie de le désarçonner tel un taureau lors d'un rodéo. C'était un peu vite oublier notre pédagogie à enseigner l'art des appuis, Claude après rock hopping arrière, forte élévation et demi tour le tout en même temps finira par effleurer les galets du bord, il lui restera juste à affronter quelques vagues revanchardes déçues sans doute de leur manque de réussite.
Le retour se fait sur le plein, certains passages peuvent être envisagés, sur une passe à la côte où il faut prendre la vague pour passer au dessus du sable, nous engageons avec Alain, mais le timing n'est pas bon et nous sommes chahutés et il finira tête à l'envers dans le sable et coincé contre la paroi. Après des efforts et un petit coup de main, il réussira à se redresser.
Un peu avant la pointe de Penchateau, dans une petite goulotte avec des phénomènes de courants comme en rivière, je suis d'abord drossé en pente, puis la vague suivante me dépose les deux pointes du kayak de chaque côté du passage et sur la tranche, problème le bateau est plus haut que le bonhomme, les tentatives d'eskimo ou de décalage des pointes resteront vaines, il me faudra sortir et être remis à bord (par Alain, puis Frank).
La pointe sera passée sans vagues, la mer est pleine, il y aura quelques eskimos à l'arrivée puis le goûter avec des figue fraîches et pommes et gâteaux.
A noter donc la très belle prestation de Claude.

Hervé

mardi 1 octobre 2024

Et pendant ce temps là

 Et pendant ce temps là…

Petit compte-rendu qui nous fait sortir de notre discipline pratiquée à l’année, à savoir le kayak de mer, en allant tutoyer quelques sommets ariégeois en mode itinérant et bivouac tous les soirs …

Cela s’est passé en septembre avec les gambettes d’Alain et Franck.
Départ 6h du matin de chez Alain pour rejoindre en voiture la Commune d’Auzat au sud de Tarascon sur Ariège… c’est que l’Ariège ce n’est pas la porte à côté. Vu les basses températures annoncées, on prend une tente à la place du tarp et un plus de vêtements (sacs un peu plus lourds ça va de soi).

Départ à 16h du parking de l’Artigue, à suivre le trajet routier, pour rejoindre notre premier coin de bivouac, l’étang Sourd (qu’est-ce que tu dis ????).











Dès que le soleil se cache derrière les montagnes environnantes, ça caille !

Le lendemain, voie normale pour accéder aux pics de Montcalm (3077 m) et d’Estats (3143m). Ce dernier est le plus haut sommet de la Catalogne. On passe la frontière pour aller dormir auprès du lac d’Estats. Soirée tranquille en Espagne. Couchés à 20 h bien fourbus par cette grosse deuxième journée.













On poursuit le troisième jour en descendant la voie normale Espagnole du Pic d’Estats. Très beau vallon beaucoup moins minéral que du côté français. On remonte vers l’Est pour passer le col de Roumazet qui signe un retour en France pour aller dormir en fond de vallée de Soulcem.












4 ème jour, départ à la fraîche, mais avec ce qui nous attend on va vite se réchauffer. Notre « sentier » est abrupt dès le départ et on se concentre un max sur nos pas, pour une gestion optimale de notre effort. On accède comme on a commencé, c’est-à-dire droit dans la pente, à un col sans nom (2780 m) à l’Est du Pic de l’Etang Fourcat. De là, superbe panorama, sur les Etangs Fourcat et de la Oussade, et on aperçoit le refuge de l’Etang Fourcat où nous dinerons. Ce soir nous serons dans la purée de pois, heureusement que notre tente ne se trouve qu’à 50m du refuge.

Dernier jour, il faut penser à retrouver notre vallée de départ. Donc aujourd’hui beau programme pour rejoindre Mounicou avec une D+ de 500m et une D- de 1850m. Nous passons à côté des Étangs Picot, l’endroit est magnifique.











Mode d’itinérance qui nous rappelle celle de la rando mer, mais avec un tout autre environnement, qui nous fait travailler beaucoup plus les jambes que les bras…encore qu’avec nos bâtons nos bras sont sollicités aussi bien en descente qu’en montée.












Nous espérons que cette parenthèse pyrénéenne saura vous convaincre pour goûter aux plaisirs que procurent cette belle chaîne.

Alain et Franck