vendredi 18 octobre 2024

Surfons sous la pluie….

 Mercredi 16 octobre 2024
PM à  16h31 coef 101 Vent S force 4
Joël, Alain, Patrice, Hervé, Frank et Franck

Avant même que tout le monde soit arrivé au club, la décision est prise de profiter de la petite houle annoncée avec une bonne période (13s) du côté de Pornichet.
Départ du passage St Gabriel avec les polyets. Si cette option a été retenue par rapport à l’anse de Toulin, c’est que nous étions sur la montante (PM 16h32), que la houle était d’une hauteur modérée 0.75 à 1m…et qu’au Pouliguen, avec cette faible hauteur (en dehors de la Pointe de Penchâteau), nous n’aurions pas grand-chose à nous mettre sous l’étrave.
Nous sommes à plus de 2 heures de la marée haute et le portage est déjà réduit à portion congrue.
Nous nous échauffons les bras devant la plage et les surfs se font à gauche de la conduite, la hauteur d’eau étant suffisante au-dessus du plateau rocheux.
Nous sommes tentés d’aller voir ailleurs et ce ne sera pas au large, une brume tenace couvrira la mer tout l’après-midi (visibilité estimée de 1.5 à 2.5 km et moins encore sous les plus gros grains). Ce qui sera très bien pour nous avec une absence totale de vent, mais par contre avec une pluie incessante.
Nous filons donc vers le port d’échouage, en passant comme nous l’avons très rarement fait, en bord de rivage. Avec les roches plus ou moins immergées qui parsèment le coin, il nous faut rester vigilants avec les déferlantes. C’est l’une d’elles qui m’enverra au tapis, malgré que je me sois mis de face. Le surf arrière (beaucoup moins beau que celui de Claude) aura raison de moi. Sous l’eau, j’arrive à bien me positionner pour l’esquimo, mais avec le stress je ne ressortirais que la tête (erreur de la sortir en premier, le diable se cache dans les détails avec cet exercice). Joël veillera sur moi sur ce coup-là et je l’en remercie.
Nous rejoignons les autres qui s’en donnent à cœur joie au sud du pont qui permet d’accéder au port en eaux profondes. On y reste un temps, les roches d’habitude bien présentes sont là recouvertes. On poursuit notre pérégrination en sortant du port d’échouage (nous y verrons d’ailleurs des licenciés du CKPCA), curieux d’aller voir ce qui se passe en bord de plage. Bien nous en a pris. De quoi bien s’amuser, surtout avec les trains de vagues les plus grosses, qui si elles étaient bien formées durant la montante, n’étaient pas faciles à « sentir » à l’avance, tant la mer se confondait avec le ciel, avec cette brume et cette pluie constantes.
Ce fut un beau récital de figures, avec pas beaucoup de bains. La chose à laquelle il fallait faire attention, c’était d’éviter de se poser sur le sable d’où il était bien difficile de repartir, surtout en approche de la marée haute. Le temps passe vite, aussi nous décidons de rentrer (shore-break de plus en plus présent en approche de la pleine mer). Nous allons pour la première fois vivre deux émotions très particulières, l’une consistant à passer par-dessus la digue du port d’échouage (même sans vagues) et l’autre en nous gratifiant d’une arrivée directe sur la cale du Passage St Gabriel. Le coefficient de 101 nous a bien aidés. Débarquement sans encombre pour tous.
La pluie est toujours de la partie, aussi en premier nous chargeons les bateaux puis nous nous changeons. La petite collation se fera au sec au club, avec du far amené par Patrice et le bon café à Joël.
Sortie très plaisante même avec cette pluie…et à coup sûr nous sommes contents.

Franck

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