Mercredi 16 octobre 2024
PM à 16h31 coef 101 Vent S force 4
Joël, Alain, Patrice, Hervé, Frank
et Franck
Avant même que tout le monde soit
arrivé au club, la décision est prise de profiter de la petite
houle annoncée avec une bonne période (13s) du côté de
Pornichet.
Départ du passage St Gabriel avec les
polyets. Si cette option a été retenue par rapport à l’anse de
Toulin, c’est que nous étions sur la montante (PM 16h32), que la
houle était d’une hauteur modérée 0.75 à 1m…et qu’au
Pouliguen, avec cette faible hauteur (en dehors de la Pointe de Penchâteau), nous n’aurions pas grand-chose à nous mettre sous
l’étrave.
Nous sommes à plus de 2 heures de la
marée haute et le portage est déjà réduit à portion congrue.
Nous nous échauffons les bras devant
la plage et les surfs se font à gauche de la conduite, la hauteur
d’eau étant suffisante au-dessus du plateau rocheux.
Nous sommes tentés d’aller voir
ailleurs et ce ne sera pas au large, une brume tenace couvrira la mer
tout l’après-midi (visibilité estimée de 1.5 à 2.5 km et moins
encore sous les plus gros grains). Ce qui sera très bien pour nous
avec une absence totale de vent, mais par contre avec une pluie
incessante.
Nous filons donc vers le port
d’échouage, en passant comme nous l’avons très rarement fait, en
bord de rivage. Avec les roches plus ou moins immergées qui
parsèment le coin, il nous faut rester vigilants avec les
déferlantes. C’est l’une d’elles qui m’enverra
au tapis, malgré que je me sois mis de face. Le surf arrière
(beaucoup moins beau que celui de Claude) aura raison de moi. Sous
l’eau, j’arrive à bien me positionner pour l’esquimo, mais
avec le stress je ne ressortirais que la tête (erreur de la sortir en
premier, le diable se cache dans les détails avec cet exercice).
Joël veillera sur moi sur ce coup-là et je l’en remercie.
Nous rejoignons les autres qui s’en
donnent à cœur joie au sud du pont qui permet d’accéder au port
en eaux profondes. On y reste un temps, les roches d’habitude bien
présentes sont là recouvertes. On poursuit notre pérégrination en
sortant du port d’échouage (nous y verrons d’ailleurs des
licenciés du CKPCA), curieux d’aller voir ce qui se passe en bord
de plage. Bien nous en a pris. De quoi bien
s’amuser, surtout avec les trains de vagues les plus grosses, qui si
elles étaient bien formées durant la montante, n’étaient pas
faciles à « sentir » à l’avance, tant la mer se
confondait avec le ciel, avec cette brume et cette pluie constantes.
Ce fut un beau récital de figures,
avec pas beaucoup de bains. La chose à laquelle il fallait faire
attention, c’était d’éviter de se poser sur le sable d’où il
était bien difficile de repartir, surtout en approche de la marée
haute. Le temps passe vite, aussi nous
décidons de rentrer (shore-break de plus en plus présent en
approche de la pleine mer). Nous allons pour la première fois vivre
deux émotions très particulières, l’une consistant à passer
par-dessus la digue du port d’échouage (même sans vagues) et
l’autre en nous gratifiant d’une arrivée directe sur la cale du
Passage St Gabriel. Le coefficient de 101 nous a bien aidés.
Débarquement sans encombre pour tous.
La pluie est toujours de la partie,
aussi en premier nous chargeons les bateaux puis nous nous changeons. La petite collation se fera au sec au
club, avec du far amené par Patrice et le bon café à Joël.
Sortie très plaisante même avec cette
pluie…et à coup sûr nous sommes contents.
Franck
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