dimanche 24 mars 2024

Week-end formation Jean-Marc Terrade

 Samedi 23 mars 2024 : formation technique avec Jean-Marc (1er jour)
Nous étions cinq ce samedi matin, Cathy, Claude, Fred, Didier et Philippe L  pour la formation « technique de pagaie » encadrée par Jean-marc Terrade.

Rdv au club à 9h pour charger les bateaux souhaités, à savoir des polyeths pas trop manœuvrant (exit les daggers).
Après discussion avec Jean-Marc, nous décidons de partir de Villès-Martin afin de se protéger au mieux du vent bien présent.
Petit tableau noir sur l’axe de rotation d’un kayak à l’arrêt et en mouvement pour nous échauffer les neurones puis embarquement en évitant les rochers de la marée presque basse.
Direction la pointe de l’Eve, avec de la théorie puis de la mise en pratique :

  •     mettre le kayak face au vent puis dos au vent par de petits mouvements de pagaies assez faciles à mettre en place et bien efficaces
  •     marche arrière ( sans rétros)
  •     conduite du kayak à différentes allures en pensant à son axe de rotation

Une averse pour nous rafraichir et un pique-nique bien agréable sur une petite plage et sous un beau soleil réchauffant
L’après-midi débute par un passage de la pointe de l’Eve sur une mer assez agitée et nous faisons demi-tour pour une séance au portant avec essais de surf.
Bon ben, on serre un peu les fesses et on oublie la technique.
Regroupement dans une zone plus calme et, après des conseils de Jean-Marc, on y retourne avec un peu plus de confiance.
Le retour se passe près du bord avec des exercices de conduite entre les rochers et les piliers des pêcheries (pas toujours maîtrisés), ce qui entrainera deux récupérations dont une avec tractage en marche arrière.
Débarquement, goûter et débriefing pour terminer cette bonne journée.
Merci Jean-Marc !
On en redemande !

Philippe

 

Dimanche 24 Mars 2024 : formation technique avec Jean-Marc (2ème jour).
« Rase cailloux sur côte sauvage ».
Coach : Jean-Marc
Participants : Hervé, Philbi, Frank W, Franck, Claude, Philippe, Kevin, Fred.

En ce dimanche matin, rendez-vous pris pour 08h15 au club, ou presque (un retardataire à démasquer…). Pour Claude, Philippe et Fred, c’est une seconde journée de participation pour un week-end cent pour cent kayak.
La journée débute, sous le soleil, par un rappel théorique des notions acquises et travaillées la veille par l’autre groupe (point de pivot, déplacement du point de pivot selon la vitesse du kayak, incidence, propulsion orientée, dénage, travail sur l’arrière du bateau, tourner son bateau dans le vent, appel, écoulement laminaire, etc… Nous pourrions reprendre des cours de physique, de mécanique des fluides et d’hydrodynamique à nos heures perdues…)
Bref très intéressant, mais parfois délicat un dimanche matin au réveil.
Départ à suivre pour Le Croisic, pour un embarquement Port au Rocs. Nous partons depuis la passe habituelle, pour rapidement commencer notre parcours cailloux. Une mer bien formée nous attend au tournant, avec de beaux mouvements d’eau. Philbi fait déjà des prouesses d’esquimautage pour échapper au premier bain. Nous allons de beau matin, jusqu’à Port-Lin, en progressant avec attention selon les passes, plus ou moins délicates. L’heure de la pause casse-croute, nous filons pour débarquer sur la plage de Port-Lin. Chacun s’alimente pour se ressourcer, mais les discussions se poursuivent sur des notions autours de la navigation et des expertises de Jean-Marc, toujours aussi précises.
Avant de reprendre la mer, Jean-Marc nous fait un nouveau cours sur les mouvements d’eau en fonction des reliefs, des roches, des passes, pour pouvoir se positionner, choisir les bonnes trajectoires, et optimiser la sécurité du groupe en permanence.
L’activité reprend, le groupe doit mettre en pratique toutes ces notions. Les passes s’enchaînent, les unes après les autres. Malgré tous ces principes, nous n’échappons pas aux exercices de sécurité de récupérations, in situ, grâce à la bonne volonté de deux d’entre nous, petits baigneurs maladroits du jour… dont moi immanquablement, heureux élu rédacteur du compte-rendu.
Une belle journée en résumé, chargée d’apprentissages pour les moins expérimentés, et de perfectionnement pour les plus aguerris.
Encore un grand merci à Jean-Marc ! Vivement la prochaine session.

Fredo.

Retour expérience stage Jean-Marc Terrade du 24/03/24

Rappel sur le point pivot ou centre de rotation du kayak qui se déplace sur l'avant en fonction de la vitesse de déplacement qui impose que les manœuvres se fassent sur l'arrière, l'avant du kayak étant en pression seul l'arrière peut bouger (ex : au surf).
Vent fort de travers, faire de petits écarts loin sur l'avant côté opposé au vent et la poussée du vent sur le kayak aidera à le faire remonter au vent.

Rappel sur la différence entre une rétro ou dénage synonyme de freinage et un écart sur l'arrière ? Si une des mains reste au dessus du pont, c'est une rétro. A noter que l'on peut remplacer l'écart ou même l'appel sur l'arrière par la technique de gouvernail (pagaie plus verticale au niveau du caisson de jour).

Travail dans les passes à cailloux.
Différence entre choisir sa trajectoire et subir. A l'approche de la passe, observer les mouvements d'eau, définir sa trajectoire et bien positionner le kayak avant d'engager.
Utiliser les bons mouvements de pagaies en la verticalisant pour plus d’efficacité et plutôt un appui en poussée combiné à une rétro qu'un appui en « demi suspension » qui n'est pas efficient, ni en appui, ni en direction.

Rappel sur l'incidence de la côte sur la probable forme des vagues.
Les roches en pente plus ou moins douces et régulièrement submergées par les vagues peuvent induire un risque de glissé déposé ou formation de rappels derrière, alors que les roches verticales et du fond sont plus saines en générant souvent un mouvement d'eau vertical. Ces exemples se retrouvent sur la côte sauvage entre le Pouliguen vs la pointe du Croisic.

Sécurité dans les passes à cailloux.
Ne pas hésiter à faire un stop dans une passe, si c'est possible en sécurité, pour se recaler avant de terminer dans les meilleurs conditions. Placer un kayakiste en tampon pour parer un danger potentiel ou plusieurs afin de canaliser un passage plutôt que de se mettre en entrée ou en sortie de passe. En cas de difficulté à mettre en place une sécurité, c'est que la passe est potentiellement dangereuse en cas d'incident.

Rappel sur la récupération en eaux agitées, vagues déferlantes.
Sortir de la zone critique le nageur et son kayak ; nécessité d'avoir des dispositifs de remorquage à poste et rapide à mettre en action.
Pas de bateaux parasites dans la zone de récupération, pas de kayak en amont dans la zone de déferlement sous peine de percussion et pas de radeaux non plus en zone agitée.

Hervé

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